Louis Armstrong, ambassadeur du jazz
4 albums
créée il y a plus de 5 ans · modifiée il y a plus de 5 ansWest End Blues / Fireworks (Single) (1928)
Sortie : juillet 1928 (France). Jazz
Single de Louis and His Hot Five Armstrong
Annotation :
1928 : West End Blues
Chicago, le 28 juin 1928 : Louis Armstrong ouvre West End Blues.
Voilà l’introduction dans sa plénitude, la première phrase au mouvement ascendant est suivie d’une deuxième phrase au mouvement descendant : cette petite douzaine de secondes a fait l’objet de multiples relevés, de centaines de pages d’analyses. La beauté de la mise en place, la variété des valeurs rythmiques, l’ingéniosité des idées mélodiques font d’elle la proclamation du génie d’Armstrong. Mais surtout, cette magnifique « cadenza » de trompette solo joue un rôle précieux : elle ouvre, elle introduit à ce qui va suivre.
Ce qui va suivre, bien sûr, ce n’est pas seulement ce petit bijou de trois minutes que constitue « West End Blues », ce qui va suivre, c’est l’histoire du jazz en majesté, le génie de ses créateurs, d’une certaine manière cette introduction constitue bien un geste fondateur, une provocation à la face du monde : je suis Louis Armstrong, je suis un Noir d’Amérique, je suis le jazz, écoutez-moi.
https://www.youtube.com/watch?v=W232OsTAMo8
Tight Like This / Heah Me Talkin’ to Ya? (Single) (1928)
Sortie : décembre 1928 (France).
Single de Louis Armstrong & His Orchestra
Annotation :
1928 : Tight Like This
Ce morceau à un accent dramatique. Le premier chorus d'ensemble répand une magnifique chaleur sonore. Earl Hines improvise ensuite un poignant chorus de piano, suivi et couronné par trois chorus de trompette qui forment un des solos les plus impressionnants que Louis Armstrong ait enregistrés. C'est d'abord une sorte d'appel, d'adjuration dans le registre grave, ensuite des phrases mobiles, tourmentées, courant du grave à l'aigu, de l'aigu au grave, et enfin une note angoissée, désespérée, longuement tenue dans le registre aigu et à laquelle Louis revient continuellement au milieu de ses dernières phrases. On est bouleversé par ce solo qui semble exprimer toute la douleur humaine.
https://www.youtube.com/watch?v=vU1ALkLumqs
What a Wonderful World / Cabaret (Single) (1967)
Sortie : octobre 1967 (France). Jazz
Single de Louis Armstrong