Lovecraftien

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Des templiers revenants enlèvent et sacrifient des vierges au nom de leur dieu ancien.
Le village isolé, les habitant taiseux appartenant à une secte sacrifiant de jeunes vierges pour les sbires d'un grand ancien, tout cela contribue à créer une atmosphère proche des nouvelles de Lovecraft. Malheureusement le film est plutôt risible et manque d'envergure.

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Un culte dans les bois qui vénère et offre des sacrifices à un Dieu ancien. De l'aveux de l'auteur du livre, son monstre est directement inspiré des récits de Lovecraft.

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Le Nerconomicon bien sûr.

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Comme pour le premier film, le remake n'a de lien avec Lovecraft que le Necronomicon

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Tout le but de la machination du film est de satisfaire les anciens dieux.

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Le ver blanc qui est lui même un ancien dieu, un archéologue qui enquête, une femme hybride qui contamine et sacrifie d'autres personnes ... Même si le ton général n'est pas lovecraftien, les thèmes sont bien là.

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Grandement inspiré de la nouvelle éponyme mais empruntant aussi à d'autres récit de Lovecraft, l'histoire tourne autours de naufragés dans un étrange village d'Espagne. Sans vouloir révéler plus que nécessaire, disons qu'ont a plus que l'occasion de voir de l'homme poisson et de la difformité corporelle. Les décors correspondent vraiment bien à l'idée qu'on peut se faire des villes et des quartiers corrompus d'Innsmouth, mais en Espagne. Bon ça marche quand même hein. Il y a également un bon travail sur les sons et les voix de ceux des profondeurs qui donne version palpable des descriptions qu'on a dans les bouquins.

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Une adaptation Americano Roumaine fauchée de la peur qui rôde et qui prend beaucoup de liberté avec la nouvelle d'origine. C'est assez mauvais de bout en bout mais il y a quelques trucs funs à voir. Déjà l'histoire est censée se passer aux USA mais c'est clairement tourné en Roumanie, il y a des Lada, des camions d'Europe de l'Est et de l'architecture pré-communiste. En dehors de ça c'est craqué du cul, c'est pas très beau, c'est bourré de faux raccords et on s'en fout. Donc un méga nanard sur une famille de troglodytes consanguins de plus.

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Il y a clairement quelques choses dans the Thing qui rappelle les Montagnes Hallucinées (la découverte d'un monstre extraterrestre dans la glace, les personnages scientifiques, le cadre de l’Antarctique, cette histoire de chiens ...) le tout avec une monstruosité proprement hors de ce monde. J'en ai parlé plus longuement dans une autre liste, mais j’exclurai le remake/prequel de celle ci pour la simple et bonne raison qu'elle semble retirer une partie du mystère propre à ce genre de récits.

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Il est rare de trouver une oeuvre hommage à un auteur qui retranscrive aussi bien son univers sans pour en être une adaptation littérale. Une bonne partie des films de Carpenter a une aura lovecraftienne plus ou moins forte. L'antre de la folie en est l'exemple le plus frappant, bien devant the Thing. Tout y est, et surtout la sensation palpable d'une horreur cosmique qui nous dépasse tous. Le film est dur à résumer sans en gâcher la découverte, il faut donc le voir à tout prix.

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The Unnamable est un peu le contre exemples de l'Antre de la Folie. Car à l'inverse de ce dernier, the Unnamable est un film directement basé sur un bouquin et sur l'univers de Lovecraft, on suit donc Randolph Carter à l'université de Miskatonic, qui raconte l'histoire d'un être tellement horrible qu'on ne peut lui donner un nom et qui est censé vivre dans une maison abandonnée d'Arkham.
Assez prenant dans son premier tiers, le film glisse peut à peut dans un scénario classique d'étudiants pourchassés par un monstre dans une maison hantée pour finir moins que moyennement. Le potentiel était là pourtant mais certains choix on lourdé le film, à commencé par l'idée stupide de montrer très longuement et très clairement le monstre, et vu son apparence d"ennemi de la semaine de Buffy il n'a rien d’innommable. Vraiment l'imagination était plus efficace que ce maquillage présent jusque sur le poster du film.
Une grosse déception au final.

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La suite de the Unnamable qui parvient a régler quelques soucis du premier tout en en rajoutant d'autres. En tant que récit issus de Lovecraft on a droit à plein de name dropping de partout pour faire plaisir, mais on ne retrouve pas l'ambiance de ses nouvelles. L'impression générale qui en ressort est qu'il s'agit de deux long épisodes pilote pour une série un peu kitsch qui aurait pu se dérouler à Arkham. Et surtout on a toujours ce monstre affreux qui tiens plus de la gargouille que de la créature Lovecraftienne.

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Une adaptation de la nouvelle éponyme produite par Brian Yuzna. Il faudrait que je la relise parce que je me souvient pas du troisième oeil qui surgit du front.
Des scientifiques construisent un résonateur afin d'entrer un contact avec un univers parallèle, patatra ça se passe mal et l'un d'eux est tué. Une psy décide alors de reproduire l'expérience avec le survivant. L'esprit est assez fidèle à Lovecraft bien que je ne me souvienne pas qu'il y ait autant de référence au cul. La part d'horreur est bien respecté avec des monstres dégueulasses répugnants à souhait, avec du gore en veux tu en voilà. Donc un film plutôt dans le moyenne haute.

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L'adaptation est assez fidèle dans l'esprit bien qu'elle n'en suive pas du tout le récit. Malgré tout en découvre Herbert West comme un sale con tel que décrit par la nouvelle et la fin infernale et sanguinolente dans la morgue est digne de celle du livre.
Je sais pas pourquoi mais pendant tout le film j'ai eu l'impression de voir un Macroniste en furie dans le personnage de West. Sinon il s'agit d'une des nombreuses adaptation contemporaine de nouvelles de Lovecraft produite par Brian Yuzna, et le fait que le même actrice joue dans quasiment le même rôle de docteur dans From Beyond, une autre adaptation par la même équipe, m'a fait espérer un Lovecraft universe avant l'heure. Mais on s'en fout, de toute façon les adaptation de Lovecraft ont toutes en commun les même lieux (Arkham, l'université de Miskatonic etc).

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La suite du premier film où Herbert tente de reconstruire la copine du héro façon fiancée de Frankenstein. Malgré quelques bonne idées, le film reste une copie du premier film sans grosse surprise.

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Je ne suis vraiment pas fan de celui là, que le personnage finisse en prison paraissait logique et on trouve là la prison comme nouveau cadre de ses expériences. Pour autant, ça ne rend pas le récit cohérent et, au contraire, le rend maladif. Yuzna a pour habitude de faire dans l’excès et ici c'est particulièrement visible au travers de la nouvelle trouvaille de son personnage : extraire le plasma d'un être vivant pour le transférer à un mort. C'est comme ça qu'on finit avec un gars avec des dents de rat et la copine de l'héroïne avec la personnalité d'un tortionnaire.
Donc trop bordélique et trop carnavalesque à mon goût.

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Mignola n'a jamais caché qu'une de ses principales inspiration pour Hellboy venait de Lovecraft et de son Panthéon de Grands Anciens. Des trois films Hellboy, le premier reste le plus emprunt de cette influence. Car au final, c'est l'histoire d'un occultiste qui cherches à invoquer un ancien Dieu venu de l'espace.

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Une adaptation assez cool de l'Affaire Charles Dexter Ward par Roger Corman avec Vincent Price. Le titre français rend plus justice au film que le titre original qui l'a nommé The Haunted Palace, en référence à un poème de Poe, plus vendeur que Lovecraft à l'époque. Il faudrait que je relise l'histoire d'origine car c'est une des première que j'ai lu et elle est assez floue dans mes souvenirs. La mise en scène est ultra classique mais en même temps il s'en dégage un charme certain. Les décors sont hyper beau, la musique grandiose, et les acteurs très bon. Le film souffre peut être juste de quelques longueurs mais voir le Necronomicon et entendre parler de Nyarlatothep et compagnie dans une film des années 60 est ultra plaisant.

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Une adaptation elle aussi relativement fidèle de La Couleur Tombée Du Ciel. S'il suit bien le déroulement du récit, quelques modifications ont été apportées pour coller plus au contexte des années 80. Aussi l'horreur, bien que présente, joue sur un registre plus proche du body horror. De mémoire, dans la nouvelle l'évolution était beaucoup plus progressive et moins brutale dans le dépérissement de la vie autours de la ferme. La mise en scène manque un peu d'ambition et l'écriture de subtilité mais surtout il manque le petit (enfin pas si petit) quelques choses d'extraterrestre qui donne tout son effrois à la nouvelle. Là il s'agirait presque d'un simple élément chimique qui change les gens en zombies violents. Mais ça reste un divertissement convenable.

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Bon le rapprochement avec Lovecraft reste ici assez lointain mais la partie finale apporte de grosses réminiscences d'un certain grand Ancien

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Une seconde adaptation de La couleur Tombée du Ciel, surement une des nouvelles les plus tentante à adapter en film d'horreur. Le film est plutôt valable et plus réussis que son prédécesseur. Le plus gros reproche que je ferais viens de Nicolas Cage. Le mec ne sait pas jouer normalement alors sa plongée vers la folie ne se ressent pas , il a l'air un peu fou dés le début. En dehors de ça je le conseil bien volontier.
Ah aussi, c'est fun de voir Q'orianka Kilcher jouer la mère d'Arkham, un peu connasse sur les bords.

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Suite à plusieurs événement flous un groupe de personne est pris au piège dans un hôpital par un culte mystérieux. Mais quand des morts semblent se métamorphoser en monstre dans les murs de l'établissement, éclaircir ces mystères devient vital.
Pas forcément un mauvais film, The Void est une semi déception. Le postulat de base (un culte qui veut ouvrir un portail vers un autre monde, cet autre univers qui corrupt le notre, des grands anciens ...) fais plus qu'évoquer Lovecraft et je ne m'en plains pas. Pourtant, l'intro passée, je ne retrouve pas les mêmes sensations qu'en lisant ses nouvelles. La déception viens plus de moi que de la qualité intrinsèque du film, qui n'en manque pas. Gros coup de cœur pour les effets spéciaux pratiques, le gore et les monstres son réalisés avec un minimum de numérique ce qui ajoute vraiment à leur aspect dégueulasse. Les monstres ne sont pas forcément ultra originaux mais arrivent à être dérangeants, avec des designs qui peuvent rappeler les grandes heures de Guy Davis sur B.P.R.D. Les personnages eux même ne sont pas mauvais, avec de bons acteurs (Helen Wong <3), le bémol irait sur la fille enceinte qui devient caricaturale sur la fin.
En y réfléchissant je pense que c'est la dynamique du film, bien plus que son cadre ou sa réalisation, qui m'empêche de le rattacher complètement à cette liste. Dés la première scène on est dans une sorte d'urgence qui ne nous quittera pas jusqu'à la fin. On enchaîne actions et réactions sans temps de souffler réellement et l'enquête est pratiquement absente du récit (hormis la scène dans le bureau du docteur) ainsi que la plongée progressive dans l'horreur qui là arrive dés l'intro.
Donc pour un premier visionnage, il faut plus attendre un film de monstre/body horror qu'une Antre de la Folie 2.

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Idem que pour les films précédent, à noter que le film crée un lien avec Le Jour Où La Terre S'arrêta à travers l'usage de la phrase "Klaatu, Baraba, Nikto" légèrement modifiée pour l'occasion.

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Un film à sketchs hommage à Lovecraft qui ne tiens pas forcément ses promesses car parfois trop axé sur le gore au détriment de l'horreur psychologique. La première partie raconte une histoire proche de ce que Lovecraft à retenu de Poe en y ajoutant une couche de monstre, nécromancie et compagnie. La deuxième tiens plus de Reanimator tandis que la dernière se veut plus proche d'Alien (ou plutôt de C.H.U.D si on s'en tiens à la qualité) le tout étant relié à par des segments ou Lovecraft lit ces histoire dans le Necronomicon. Bon ça pisse pas loin, on a quelques bon moments qui rappelle certaines nouvelles mais pris dans sa globalité on est plus sur un film pop corn et par moment super cheap.
Pas le meilleur de la liste.

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Le film est tiré d'un fait divers qui appelait déjà à imaginer un intervention surnaturelle dans la disparition de deux gardiens de phare. Ici on assiste à une plongée dans la folie causée par l'isolement, les abus de Willem Dafoe, la superstition et les non dits, le tout dans un huis clos en noir et blanc qui appelle des références des débuts du cinéma, l'art symbolique et la mythologie grecque Pattinson en genre de Prométhée qui veut littéralement s'accaparer le feu du savoir. Et c'est là qu'on peut trouver des ressentis proches des histoires lovecraftiennes, avec une folie qui se répand insidieusement, des interdits qui protègent une réalité plus grande que le notre et qui, une fois violés, empêchent un retour vers une vie normale. Y a t-il des monstres et des dieux ? pas vraiment le film sous entends que les visions de Thomas viennent de son esprit, seulement la fin laisse planer le doute en nous privant de ce qui est dans la lumière.

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Beaucoup de choses dans ce film nous ramènent à des thèmes chers aux récits de Lovecraft tout en y ajoutant une touche new age. Le flics qui enquête sur des disparitions liées à une secte qui tente de créer un pont avec un monde parallèle entre totalement dans ce registre. Le film en soit est pas mauvais, il manque par moment de clarté dans son déroulé, mais offre par ailleurs un poignée de moments vraiment cool (la visite de l'institut, la séquence VHC, la grotte du Bhutan, etc...), le tout reste malheureusement un peu fade visuellement. Plutôt un bonne surprise pour un film qui était resté dans les placard de son studio pour 4 ans.

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Les hommes poissons ! Bon en vrai ça a rien à faire dans la liste mais ça me faisait rire.

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Un film Argentin qui, bien que présenté au premier abord comme un film de fantômes, transpire l'inspiration lovecraftienne.
Dans un quartier de Buenos Aires se produisent des évènements étranges qui poussent un policier et des enquêteurs du paranormal à mener l'enquête.
On y trouve beaucoup de choses ; la rumeur de choses horribles qui se repend, un homme ordinaire confronté à quelques chose qui le plonge aux limites de la folie, une horreur d'outre monde qui contamine un lieu, des traces de culte, des savants qui jouent avec le feu, un peu de body horror. Plutôt une bonne surprise en somme.

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Ce film a droit à sa place ici seulement par la présence anecdotique du Necronomicon. Etant assez mauvais je ne le conseil en aucun cas