Lu en 2017

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JANVIER

Des millénaires après le tome précédent, lui-même des milliers d'année après les premiers, Les Hérétiques de Dune n'a pas la saveur des autres références de la bibliographie de Frank Herbert. Les personnages attachants et charismatiques sauvent la face d'une intrigue en manque de renouvellement et qui traine terriblement en longueur. L'événement grandiose de fin du livre promet un dernier tome différent, ce que je verrai cette année...

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Lire les critiques déjà existantes pour connaître mon avis, cela y est très bien exposé.

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Passionnant et à la fois terrifiant, l'essai de Browning s'appuie sur les faits empiriques des exactions commises par les membres du 101e bataillon de réserve de la police allemande en Europe de l'est, ainsi que sur des études psychologiques menées après guerre (Milgram, Arendt...). Racontés dans un style quasiment neutre et glaçant, les faits survenus sont éclairés d'une autre dimension, celle de l'endoctrinement à la fois idéologique nazi et "autoritaire", du supérieur sur l'inférieur.
Immanquablement, et c'est peut-être cela le point le plus fort de ce livre, on ne peut s'empêcher de penser comment nous, lecteurs, aurions pu réagir dans cette situation, et dans quelles conditions une telle obéissance peut être reproduite aujourd'hui.

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Toujours un peu de mal avec le style de l'auteur, sans doute car je suis totalement étranger aux romans d'espionnage et à la mythologie qui traîne autour d'eux. En revanche, j'ai beaucoup apprécié les dernières pages, de belles émotion et mélancolie.
Il ne reste maintenant qu'à lire les deux tomes suivants de la trilogie de Karla.

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Nouvelle de Conrad, déjà lue en 2012.
Assez émouvant pour le côté nostalgie du narrateur, bien aimé aussi la mise en abime narrative.
Ça reste une nouvelle, mais toujours bonne à prendre dans un tramway bondé...

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Mouais, un peu moins fasciné que lors de la première lecture. La traduction n'aide sans doute pas. Les personnages sont quand même sacrément manichéens pour le moment, surtout quand on connait l'évolution de certains qui deviendront bien plus travaillés et intrigants.

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Relecture

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Bien

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Pour faire grimper le nombre de livres dans cette liste et respecter mon quota

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Une bonne biographie, qui, et c'est rare, a le mérite de ne pas tomber ni dans la célébration ni dans la vocation aux gémonies de la vie de Mitterrand. Michel Winock expose les différentes étapes de la vie du premier président de la république socialiste en suivant une ligne directrice rappelée régulièrement: fasciné par le pouvoir et non par le gouvernement, Mitterrand est une personnalité ondoyante qui peut difficilement être catégorisée, même comme socialiste.
Les chapitres sur sa jeunesse, sa participation à la IVe république ainsi que sur sa fin de règne, notamment le rapport de l'homme Mitterrand à la mort, sont recommandables.

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D'un ennui mortel. Si je veux lire du Dostoievski, je lis du Dostoievski, pas un ersatz.
Passablement déçu donc, car cette histoire ne prend jamais l'ampleur qu'on m'avait décrite, et c'est donc assez péniblement que je suis arrivé à la fin de ces quelques deux cents pages.

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Epoustouflant. Un roman comme on aimerait en lire davantage. Sinclair décrit la condition ouvrière dans les bas-fonds de Chicago au travers des aléas de la vie d'une famille lituanienne, venue chercher le bonheur et de meilleures conditions de vie aux Etats-Unis.
Une première partie abrutissante par sa description sans complexe de l'enfer ouvrier. On se demande comment l'auteur peut tenir cinq cents pages comme ça tant on se rapproche psychologiquement du niveau d'épuisement physique de ces modestes héros.
Une deuxième partie bizarrement anecdotique, où l'image de la rédemption n'est jamais très loin pour Jurgis.
Et enfin, une troisième et dernière partie qui finit dans un climax politique, en pleine prise de conscience socialiste au coeur des quartiers ouvriers de Chicago. Les derniers monologues sont ahurissants de sincérité et de profondeur, délaissant le héros pour le plus grand tableau, celui de la lutte contre l'oppresseur capitaliste.
Un grand, grand roman, par un grand auteur.

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RAS

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Très moyen et d'un ennui certain tout du long. Il y a au moins 300 pages qui ne servent à rien si ce n'est à remuer la branlette intellectuelle qui est pourtant la référence de cette saga depuis ses débuts. Les personnages sont tous inintéressants et les quelques climax qui parsèment le livre ne font pas lever les yeux de surprise...

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Enfin passionnant et le prochain tome ne devrait que confirmer...

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... ce qu'il fait sans problème.

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Un panorama de l'histoire de Venise vu à travers le portrait d'une dizaine de doges, du premier au dernier, auxquels s'ajoutent des chapitres de transition. Si le procédé est un peu lassant au fil des pages, on ne peut qu'être satisfait du travail de recherche de l'auteur, nous éclairant autant sur les processus politiques de la Sérénissime que sur les petits détails qui font de son histoire un mythe à part entière.
L'histoire s'arrête lorsque Venise cesse d'être indépendante, comme si cela ne valait presque pas la peine d'être mentionné au-delà de quelques pages, et c'est bien dommage car il y aurait quelques points à soulever, de Napoléon au tourisme de masse cher à Régis Debray.

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Lu en VO.
Le livre dont Gone Girl de Fincher est tiré. Assez addictif malgré son entrée très "page turner" et "branchée". Le style est sympathique, même sans comprendre 100% des blagues: le livre de plage par excellence, idéal pour décompresser sans se prendre la tête.

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C'était très bien.

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Un essai brillant, notamment sur sa dernière partie, moins technique que les premières et aux résonances plus actuelles.

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Difficile de passer après un passionnant tome 3, mais la pente est plutôt bien négociée. Les personnages un brin moins plaisants que précédemment sont compensés dans leurs apparitions par une ambiance on ne peut plus mélancolique (tous les passages avec Brienne).