Lu en 2020

Annotation :

[Janvier]

Reprise en main de la série par Jim Zub, avec l'addition bienvenue de Ironheart et the Wasp dans l'équipe, ainsi que d'un nouveau QG-véhicule volant. Une première aventure en Alaska pas désagréable, avec le dilemme plutôt intéressant de ce vilain qui se propose d'agir contre le réchauffement climatique. On a aussi une héroïne inédite plutôt intéressante qui se ramène dans l'équipe au cours de l'arc. J'aime bien le fait que Zub n'ait pas peur de faire une équipe de Champions majoritairement féminine.
Le dessinateur a un style plus classique et moins cartoony que celui de Ramos auparavant, mais fait bien le travail.

On a aussi le tie-in à Infinity Countdown dans ce tome qui, étonnement, va amener pas mal de bouleversement majeurs pour la série, notamment pour les personnages de Nova et Ironheart. C'est aussi l'occasion de voir le retour du vilain de Nova Warbringer. L'arc est plus mémorables pour ses conséquences que pour ces grands moments, et n'est pas aidé par un coloriste pas vraiment à la hauteur et un dessinateur plutôt moyen.

Annotation :

[Janvier]

Suite du run de Greg Pak sur le Totally Awesome Hulk, Amadeus Cho. Ce dernier retourne ici sur Sakaar, la fameuse "Planète Hulk", qui a bien changé depuis le départ du géant de jade, puisqu'elle est désormais très (trop) inspirée visuellement de l'univers Mad Max. Mais les combats de gladiateurs organisés par des tyrans despotiques sont toujours à la mode et Amadeus va devoir y participer.

Ce qui est intéressant, c'est que cet arc va questionner jusqu'où Amadeus est prêt à aller pour sauver les gens, s'il est prêt à sacrifier certains de ses principes, de ses idéaux pour le bien du plus grand nombre.

Y a un côté très cinématographique dans cet arc, renforcé par le découpage très horizontal des pages de Greg Land. Ça se lit vite et c'est plutôt prenant. Les cadrages de Land ont bien entendu leurs limite (il a du mal à proposer beaucoup de vues générales), mais globalement ça passe.

Annotation :

[Janvier]

Fin du run de Greg Pak sur Totally Awesome Hulk. Amadeus Cho est de retour sur Terre et je ne sais déjà plus exactement ce qui se passe dans cet arc. C'était pas trop mal il me semble, et une conclusion soignée à toute cette série. Mais c'est dommage qu'on ait pas eu un meilleur dessinateur que Carlo Barberi pour dessiner tout ça.

Annotation :

[Janvier] (et relu en Juin)

Donjon est de retour ! Et pour renouveler un peu cet univers pourtant déjà gigantesque, Trondheim et Sfar inaugurent de nouvelles périodes, nommées Antipodes. Ce premier tome d'Antipodes se situe dans le lointain passé du monde de Donjon, -10 000 albums avant Donjon Zénith T.1.

Le parti pris de cette période semble être de montrer que les animaux anthropomorphes n'ont pas toujours existé dans cet univers et comment cela est arrivé. On a donc un récit de fantasy très original où l'on suit les animaux de compagnie de guerriers Orcs et Elfes qui se retrouvent sans maîtres après une bataille. C'est très amusant, on retrouve le style des auteurs, et les dessins de Panacionne sont très efficaces.

Annotation :

[Janvier] (et relu en Mai)

Enfin la suite de Donjon Zénith ! Voilà quelque chose qui fait extrêmement plaisir. C'est très agréable de retrouver les héros dans cette aventure en forme de crescendo assez dingue. Le dessin de Boulet est assez inégal dans ce tome, avec parfois de très belles cases (notamment les grandes cases de décors panoramiques, qui ont souvent de superbes couleurs) et des personnages quasi systématiquement loupés comme la shaman dont est amoureux Marvin.

Annotation :

[Janvier]

Suite du run de Jim Zub sur Champions dans ce gros tome qui contient plusieurs arcs. Le premier a l'avantage d'être illustré par l'excellent Kevin Libranda et est très beau, et on découvre aussi la nouvelle armure d'Ironheart, et le nouveau costume d'Amadeus Cho qui adopte aussi un nouveau nom de héros, Brawn. L'aventure en Afrique n'est pas désagréable, mais pas vraiment majeure.

On a ensuite le numéro sur les fusillades dans les écoles aux Etats-Unis. Un thème très important et c'est bien qu'il soit abordé, surtout dans la série Champions où les héros ont, au début en tout cas, été pas mal en contact avec certaines problématiques réelles de notre monde.

Et on a ensuite l'aventure qui voit nos héros projetés dans le Weirdworld et vivre une aventure de fantasy. Zub s'y amuse bien et c'est plutôt entraînant mais encore une fois, et comme toujours avec les Champions, on est pas sur une aventure d'exception.

Annotation :

[Janvier]

Relaunch des Champions de Jim Zub, qui récupère cette fois-ci son vieux compère Steven Cummings aux dessins. Et c'est vraiment pas très beau, dommage. A part ça, il y a des idées, avec cette expansion des Champions qui accueille pleins de nouveaux membres, mais le premier numéro est un peu maladroit pour emballer totalement le lecteur, et il faut vraiment attendre le 2e numéro et son twist monstrueux et plutôt réussi pour vraiment accrocher à la série, qui prend soudainement un tout autre tournant.

On appréciera aussi le tie-in à War of the Realms, étonnement réussi, avec d'une part les retrouvailles de Cyclops avec l'équipe, et d'autre part Juanan Ramirez aux dessins, déjà bien plus agréable à l'oeil que Cummings. En plus on revoit le temps de quelques cases la jeune héroïne oubliée Hummingbird.

Annotation :

[Janvier]

Fin précipitée des Champions de Jim Zub version 2019, faute de succès de la série. Les dessins de Steven Cummings sont toujours franchement pas oufs.

C'est pas désagréable à lire, mais pas dingue non plus. Au moins on a la fin de l'histoire de Nova qui avait perdu son casque, et on revoit vite fait les Freelancers. Par contre, on a aussi le droit à des membres de l'équipe possédés par une force maléfique (notamment Nova, pour la 2e fois dans le run de Zub !) et j'ai jamais été très fan de ce genre d'intrigue.

Au final, ce run 2019 n'aura pas été une très grande période des Champions. Mais en même temps, est-ce que les Champions ont été une grande série un jour ? Pas à mon sens. C'est assez étrange, c'est un groupe de héros hyper attachant, mais aucune de leurs aventures n'a vraiment été incroyable. J'espère que Outlawed et la prochaine série de 2020 arriveront enfin à proposer des histoires marquantes pour l'équipe.

Annotation :

[Janvier]

Excellente conclusion du run de Jason Aaron sur Thor, qui retrouve Esad Ribic, toujours très en forme et qui livre encore une fois des pages sublimes et ultra-épiques, pour une dernière histoire avec le Thor All-Father du futur. Y a en plus des dessinateurs guests qui se ramènent sur la fin et qui font plaisir.

Le run de Jason Aaron sur Thor était vraiment incroyable. J'espère que celui de Donny Cates arrivera à être à la hauteur.

Annotation :

[Janvier]

Toujours un plaisir de lire Emile Bravo sur Spirou. Et le voir réutiliser le "théâtre du farfadet" qui a réellement existé, est une très bonne surprise.
J'aime beaucoup cet exercice de confronter Spirou à un événement historique, tout en lui faisant vivre sa première aventure fleuve, tout en essayant de lui offrir une profondeur nouvelle et une origin story plus complète. C'est vraiment un superbe boulot.

Annotation :

[Février]

One-shot disponible gratuitement et légalement en anglais sur le site du Jump.

Avis à venir.

Annotation :

[Février]

Relecture.

Annotation :

[Février]

Relecture.

Hélas je n'avais pas acheté les tomes suivants à l'époque, donc ma relecture de Death Note s'arrête ici pour le moment.

Annotation :

[Février]

J'ai surtout apprécié le fait que Baba le pirate n'ait plus ses lèvres colorisées en rouge vif.

Sinon l'album se laisse lire sans être désagréable, mais pas vraiment marquant non plus, alors que l'idée de s'intéresser aux ados du village avait du potentiel.

Annotation :

[Février]

Greg Pak à l'occasion de poursuivre et d'approfondir un peu son travail sur les Agents of Atlas commencé durant War of the Realms. L'occasion également de le connecter un peu mieux aux Agents of Atlas historique.

Annotation :

[Mars]

Excellent 2e tome. La scène de la traversée en radeau est incroyable.

Annotation :

[Mars]

Relecture.

Ça fait plaisir d'avoir enfin une telle série Invaders. Zdarksy propose une histoire ambitieuse qui essaye de creuser vraiment les personnages, notamment Namor, qui est la vraie star de la série, même s'il n'en est pas le héros mais plutôt l'antagoniste.

Ça fait des années que Namor n'a pas eu de série solo, et même si celle-ci n'en est pas une non plus, ça fait plaisir de voir Zdarsky prendre le temps de travailler le personnage, et essayer de donner du sens à certaines de ses contradictions.

Pour les gros fans des Invaders, la série manque un peu de Toro et d'allusions à Union Jack et Spitfire, mais c'est vraiment très solide. L'intrigue est plus intéressante que ce que proposait Robinson dans la série de 2014. Par contre, Human Torch est aussi plus en retrait.

Sur la partie graphique, on se régale avec le talentueux Butch Guice sur les flash-backs, qui sont vraiment superbes. Les parties dans le présent sont illustrées quant à elles par Carlos Magno qui a un style très réaliste avec un encrage très fin, qui rappelle un peu ce qui peut se faire parfois en BD européenne. C'est pas forcément mon style graphique favori, mais ça fonctionne, et il est surtout bien mis en valeur par l'excellent coloriste de la série, Guimaraes, qui fait aussi des merveilles sur les traits de Guice.

Bref, à mon sens, une série Invaders à lire absolument.

Annotation :

[Mars]

C'est toujours excellent. Très beau et très drôle.

Annotation :

[Mars]

Relecture.

Annotation :

[Mars]

Une nouvelle histoire complète dans le même univers que le tome 1. J'ai préféré celle-ci, plus mignonne et avec une fin que j'ai mieux compris que celle du tome 1 qui me semblait plus abscon.

En outre, c'est toujours aussi magnifique graphiquement. Le travail graphique de Lorena Alvarez est vraiment incroyable. Et rien que pour ça, cette BD vaut le détour.

Bref, un tome 2 fort agréable à parcourir.

Annotation :

[Avril]

Relecture.

Annotation :

[Mai]

Relecture.

Cette série est vraiment extraordinaire. C'est un énorme plaisir de la relire.

Annotation :

[Mai]

Dans la lignée de Bloody Harry qui parodiait Harry Potter, voilà Freaky Mouse qui s'amuse des dessins animés Disney (ou des plus connus en tout cas) au cours de gags en 4 cases. Les dessins de Gyom sont tous mignons et les gags sont amusants et inventifs.

Annotation :

[Mai]

Relecture.

C'est toujours excellent. Et j'adore les moments où Joe refuse de plier devant les représentants de la bourgeoisie.

Annotation :

[Mai]

Relecture.

Annotation :

[Mai]

Excellente surprise. J'avais vu cet album être chaudement recommandé sur Twitter ces dernières semaines, et ça ne m'a pas empêché d'être très agréablement surpris à la lecture. La façon qu'a Florence Dupré La Tour de raconter le tabou autour de la sexualité qu'elle a connue quand elle a grandie est vraiment incroyable, et saisi parfaitement toute la confusion, le trouble, la gêne qui peut se créer dans l'esprit d'un enfant.

C'est extrêmement intéressant également de voir comment elle raconte sa façon de ressentir le sexisme, la misogynie de son éducation, de son père et du milieu dans lequel sa famille évoluait, et les conséquences que ça a eu sur sa perception d'elle, de ses parents, du monde.

J'ai vraiment adoré, et j'ai hâte de lire le tome 2. La seule chose que je reprocherais, c'est la représentation des personnages noirs où l'on tombe un peu dans les stéréotypes des caricatures racistes. Ça colle avec la vision du monde qu'elle avait enfant, mais bon, était-ce vraiment la démarche de l'autrice à ce niveau là ?

Annotation :

[Juin]

Après deux tomes plus orientés vers le passé de Paul, ce nouvel album nous raconte ce qu'il est devenu. Et ce n'est pas toujours très joyeux. Paul traverse une année compliquée avec la santé de sa mère qui décline, une séparation avec sa femme encore récente, des soucis de santé, une grande maison vide, sa fille qui projette de partir à l'étranger... Et il faut aussi s'adapter au monde d'aujourd'hui, et à ce niveau là, ce n'est pas toujours simple et Paul trahit bien l'homme de cinquante ans qu'il est devenu.

Ce n'est pas le tome le plus joyeux, mais Michel Rabagliati n'oublie pas de ponctuer tout du long de touches d'humour plus ou moins efficaces. Et il y a toujours une belle maîtrise pour raconter le quotidien, quelques très belles séquences, des digressions réussies (sur les polices d'écritures des panneaux d'autoroute notamment)... et tout cela est accompagné par un dessin et un trait toujours aussi élégant et agréable à l’œil.

A mon sens ce n'est pas le meilleur tome de la série, mais ça reste un témoignage touchant du tournant de la cinquantaine, et une actualisation bienvenue de l'univers de Paul qu'on est toujours ravi de retrouver.

Annotation :

[Juin]

Relecture.

J'avais lu ce manga en Octobre dernier mais j'en avais déjà plus aucun souvenir, et vu que je n'avais pas pris le temps d'écrire un mini avis dessus à l'époque, ça n'a pas aidé. Je me suis donc relu ce premier tome afin de me rafraîchir la mémoire.

Et c'est un manga de romance assez classique. Il y a un léger questionnement sur l'identité de genre mais qui est assez vite balayé vu qu'il est rapidement établi que le côté garçon manqué et fille manquée des héros était plus imposée par le contexte familial que voulue et dès qu'ils retombent dans leurs stéréotypes de genre tout va mieux, et cet aspect de leur passé sert surtout à les rapprocher.

Après il y a des choses intéressantes qui sont racontés sur la puberté, et voir les relations entre les personnages évolués au travers des années est agréable également.

En fait le principal problème du manga est qu'il lance un gros point de bascule assez tôt dans le chapitre 1, et tout le reste du tome sert à nous raconter comment on en est arrivé là, mais à la fin du tome on y est pas encore et ça manque un peu d'un vrai cliffhanger pour nous donner envie de lire la suite.

Au final, c'est vraiment pas désagréable à lire, mais il manque quelque chose pour vraiment en faire un manga réellement marquant.

Annotation :

[Juin]

Toujours un plaisir de lire les petites histoires paisibles du vieil homme et son chat. C'est drôle et tout à fait charmant, avec en plus des passages sur la bouffe japonaise qui donnent toujours faim.

C'est vraiment une superbe BD.

Annotation :

[Juin]

Relecture.