Lucky-Luke, intégrale en cours (commentée)

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Relu il y a peu, j'ai pourtant déjà oublié pas mal de choses. Faut que Morris se rôde. Ce premier album (ne contenant pourtant pas la première histoire) au dessin et au scenar rudimentaires est plus une curiosité historique qu'autre chose.

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Malgré le coup de vieux, plutôt bon album, aux histoires variées. Une seule page à l'époque pouvait contenir beaucoup de choses, le découpage était différent de ce qu'il deviendra, une multitude de petites cases était alors très fréquent.

"Rodéo" est ironiquement celle qui m'a le moins marqué, mais reste sympathique. En terme de mise en scène de l'action, j'adorais l'affrontement de Lucky-Luke contre foule de desperados dans les rues de Desperado City, enfant, c'est toujours le cas aujourd'hui même si ça m'a moins ébloui. La dernière histoire et la folie autour de la recherche d'or est en revanche la plus drôle.

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Ce troisième album contient néanmoins la première histoire du cow-boy solitaire et... ouille ça a sacrément vieilli. Même les caractères des phylactères ont vieilli tant ils sont approximatifs (espacement variable, absence de ponctuation parfois). D'accord c'est excusable et ce sont les débuts d'une grande BD, mais reste qu'à lire aujourd'hui...

Viennent ensuite deux gags d'une page pas très drôles et avec même quelques dessins où Luke ne ressemble vraiment à rien.

Puis Luke contre Cigarette Cesar, déjà un peu plus sympa.

Ajoutons un nombre de pages bien léger (les deux gags d'une page ont du être placés là pour de justesse atteindre les 40, mais avec la page 5 comme première vraie page et non la 3 comme dans la plupart des albums...) et pour moi, Arizona, malgré son intérêt dans l'histoire de la BD, est dans ma bibliothèque histoire d'avoir tous les numéros plus que par envie de le relire régulièrement.

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Agréable comme ça, en particulier la deuxième histoire à mon sens grâce au personnage débonnaire de Percival Belden.

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Tous les petits soucis des albums précédents ne disparaissent évidemment pas du jour au lendemain, mais cet album est le premier marquant selon moi, car le premier avec un ennemi majeur. Et qu'on reverra. Etant môme j'étais outré par le fait que tout le monde prenne Luke pour un pied tendre au début. ^^ Sinon, le tabagisme de Luke ne m'a jamais paru aussi mis en avant.

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Luke n'avait pas encore renoncé à occire ses ennemis à l'époque et ça va poser problème plus tard, mais n'anticipons pas. Première des Dalton et, mine de rien, enfin un album avec une histoire vraiment longue, 36 pages, et en épilogue une histoire indépendante mais dans le même thème. Ainsi le rythme peut prendre plus son temps, ce qui est agréable.
Sans doute parce que les frères n'étaient pas appelés à revenir dans l'esprit de Morris à ce moment là, on regrettera juste que le caractère individuel de chacun des frères ne soit pas affirmé.

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Deux parties à cet album :

La première est modérément engageante et étire certains gags un peu trop longtemps (le cheval ivre en particulier...).

La deuxième partie "chasse à l'homme" où Doxey se passe de son acolyte est plus intéressante, entre le passage sérieux dans le désert, l'amusant moment de la ville d'endormis. On notera que Luke n'a jamais été aussi peu présent. Doxey est vraiment le personnage principal de cette histoire. Enfin, peut-être à cause des critiques de la version originale de la mort de Joe Dalton tué par une balle dans la tête dans le cadre (remplacée par une version plus soft a posteriori), Morris a allégé ses fins : Luke peut blesser, mais il ne tue plus. Doxey survit à la fin. Mais on a encore des audaces comme la mort dans le champ de deux animaux familiers.

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Je suis apparemment un des plus sévères avec cet album. Il est pas mal, hein, c'est loin d'être le pire qui soit, j'aime le look que Morris donne à Phil Defer notamment, mais... il est vite ridiculisé finalement, quand il avait l'air d'une menace sérieuse. Dommage, j'aurais bien vu en lui un méchant redoutable, et les gags amenés par une tierce personne par exemple.

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Et Goscinny débarque au scenario pour notre plus grand bonheur, pour la plus grande aventure de Luke à ce jour, remettant même ce dernier au centre de l'intrigue après deux albums où ses ennemis étaient plus mis en avant. Beaucoup d'inventivité et de variété dans les obstacles que rencontre le train, on s'amuse.

Du côté dessin, si quelques cases ponctuelles s'autorisent des cadres un peu inhabituels par rapport à ce qui se faisait jusqu'ici (ce qui est très satisfaisant) ça doit encore s'améliorer. Luke n'a toujours pas vraiment ses traits définitifs, ni même une ébauche, l'impression de mouvement pourrait être parfois plus réussie, et les décors sont brossés de manière assez sommaire. Ah et je ne comprends pas pourquoi : Il y a toujours cette manie de laisser la ponctuation de côté de manière aléatoire.

Malgré ces petits soucis, un album très divertissant, merci à Dupuis de l'avoir édité, je ne me plaindrai pas à la compagnie.

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Le siège de la ville et toutes les situations qui en découlent constituent l'intérêt de l'album, car les indiens en eux-mêmes ne sont pas aussi drôles qu'ils le seront quelques albums plus tard, ou même dans le précédent, des rails sur la prairie. En quelques pages de présence, ils étaient plus drôles qu'ici en 46.

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Un des albums où j'ai le plus ri franchement, à voix haute. Principale raison : La bande de Jamon. Elle constitue un groupe savoureux, d'où une multitude de gags qui ne se répètent pas trop. Notons aussi que c'est le premier album où le visage définitif de Luke commence à transparaître sur quelques cases. Il était temps.

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Et bien... oui mais... pas tant que ça. On excusera le prétexte de ressusciter les Dalton avec les "cousins" qu'on oubliera vite finalement, tant ces derniers feront l'objets d'albums. D'autant que, bon point, ils ont désormais leur caractère (enfin surtout Joe et Averell). Mais ça n'est pas le plus drôle des albums avec ces 4 coyotes.

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"Qu'on les pende !" Au tour de Goscinny de revisiter le mythe Roy Bean, et c'est une réussite. Outre ce dernier, mention spéciale au personnage au croque-mort.

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Une intrigue principale un peu décousue, plus "suite de sketchs" qu'autre chose, mais drôle et variée, et qui annonce plusieurs thématiques d'histoires futures. Cet album n'est pas inique.

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J'ai trouvé cet album un peu foutraque, et pas nécessairement le plus drôle des épisodes Dalton. J'aime l'idée de la réputation de Luke entachée avec une certaine méthode par les Dalton eux-mêmes, j'aime le dernier tiers une fois que Luke et ses fameux rivaux se rencontrent enfin. Ce sont les meilleurs moments. Mais selon moi on ne va pas au-delà du "pas mal".

Ah et j'ajoute que visuellement... Morris a fait mieux.

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En revanche, question dessins, cet album est un des premiers où je me suis dit que Morris avait franchi un cap. Pas mal de cases sont brillamment illustrées. A part ça, j'aime beaucoup les épisodes de voyage et celui-ci ne fait pas exception.

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Rantanplan première et...
... ben c'est à peu près tout ce que je retiens. J'ai lu cette BD hier et j'ai déjà presque tout oublié. Le scenario n'est pas spécialement mémorable, et on a vu largement plus drôle. Même la couverture n'est vraiment pas mémorable, à l'instar de L'évasion des Dalton, tu as l'impression que Morris s'est dit "Ouais bon comment je vais illustrer ça ?"

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C'était un de mes albums favoris quand j'étais enfant. Je ne sais pas si j'irais jusque-là aujourd'hui mais c'est une réussite visuelle : Considérant le thème, Morris a du élargir ses cadres. J'aime tous les personnages secondaires ici, et j'adore les méchants.
D'accord il y a quelques répétitions d'autres albums, comme le méchant principal qui prend le contrôle de tout une ville en semant la terreur mais ça ne me dérange pas trop.
Sinon on sent l'époque, en clin d'œil au lecteur "Dans cent ans vous serez considéré comme un bienfaiteur de l'humanité" dit-on à l'inventeur du derrick. Euh... moui peut-être, mais dans 150 ans en revanche... XD

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Un grand classique de cette BD (qu'ils avaient réussi à gâcher dans l'adaptation de 83). Aux répliques excellentes auxquelles Goscinny nous a habitué se mêlent les gags visuels tout aussi délicieux.

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Je crois que cet album était un des rares que j'avais loupé, et bonne surprise. Outre une première partie avec des gags osés (Billy qui suce son flingue pour mieux dormir, gag qui avait déplu à la censure) c'est la deuxième partie où Luke joue au plus desperado des deux qui m'a marqué. Je ne l'avais vraiment pas vue venir et c'est brillamment exécuté.

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Evidemment on joue pleinement sur le décalage de ces 4 hommes instruits et un peu lunaires dans un univers plus brut, ça amène l'essentiel des gags. A mon sens pas le plus mémorable des voyages, mais c'est (évidemment) bon tout de même.

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Une belle et variée course poursuite dans un nouvel environnement où, étonnamment, Luke et les Dalton ne se rencontrent que dans les dernières pages. Ca fait partie des quelques albums où j'ai hésité entre deux notes. J'ai failli mettre 8.

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Plus anecdotique celui-là. Pourtant, les Dalton qui s'allient aux Indiens, ça fait envie en théorie. Mais quoique tout à fait agréable à lire, on a vu mieux.

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Mais quel chef d'œuvre ! Comment en 44 pages a t-on pu avoir une telle variété de situations et galerie de personnages excellents ? C'est ce que j'aime aussi dans les épisodes voyages, on a souvent toute une galerie de nouveaux personnages marquants qui vont avec, au lieu d'un ou deux dans la plupart des autres albums, ou des sempiternels Dalton. Et là c'est le cas. Ajoutons aussi un "whodunit" appréciable.

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Outre être basé sur une réalité un peu méconnue du far-west (comme souvent dans les albums de Goscinny) cet album peut se reposer sur un excellent duo de méchants, un peu d'humour absurde, et une ville dont le caractère des personnages fluctue plus que le cours de la bourse.

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D'un point de vue purement logique, je me dis que les Dalton auraient pu descendre Luke à n'importe quel moment si leur raisonnement était "sans lui aucun juge ne nous condamnera". Mais bon, vu comme ils sont bêtes... qu'ils s'amendent faussement donne clairement son sel à l'album et un changement bienvenu aux albums Dalton qu'on a vu jusqu'ici.

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Deuxième album "siège" de la série, une nouvelle fois à cause des Indiens, à l'instar d'Alerte aux pieds bleus. Les personnages rigides sont paradoxalement parmi les plus intéressants qu'on peut avoir dans cette série tant le décalage avec les autres protagonistes est drôle, et celui du colonel est, sauf oubli de ma part, le premier (important du moins) d'une longue série.

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Billy the kid lui-même n'est pas si drôle, son complice du jour dans le crime l'est un peu mais sans plus... par contre les diverses villes visitées et leurs caractéristiques font tout l'intérêt de l'album, quelques scènes valent leur pesant de cacahuète. Bon album, dans la moyenne des albums scénarisés par Goscinny.

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Des bonnes répliques ici et là, une fin qui nous change agréablement du méchant mis en taule, mais ça n'est pas non plus l'album dont j'ai retenu le plus de choses ni qui m'a fait le plus marrer.

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Débuts d'un personnage féminin truculent, que l'on avait déjà brièvement vu avec d'autres traits dans de vieux albums, mais Morris et Goscinny lui donnent ici son apparence et son caractère définitif. Ajoutez à ça Luke qui mène une véritable enquête, la courte mais délicieuse apparition du professeur de maintien sous les traits de David Niven, et un quatuor de dames du monde hilarant, et vous avez un très bon cocktail.