Lus en 2016

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Janvier

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Barthes > Sartre :)
Viens me clasher si tu n'es pas d'accord. Biz.



Janvier

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Février

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février

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Ou comment comprendre l'esprit surréaliste

Relecture

février

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février

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On m'a offert ce livre avec bienveillance, pensant que je serais très probablement ébloui par son caractère novateur.



Ok, ce livre présente des points positifs :
- Il se lit vite.
- Il est compréhensible malgré son aspect théorique.
- Il abat certaines idées reçues concernant l'alimentation, blablabla.
- Il enseigne des choses cool concernant la pratique de la défécation.
- Il est illustré par des petits dessins trop mimi kawaii comme on les aime.


Mais quelque chose m'a déçu, à savoir : ce manque d'informations qui sont tout de même importantes, hein, (j'ose affirmer ça alors que je ne suis qu'un pauvre individu qui n'a aucune ou très peu de connaissance en matière de nutrition, de science, etc, mais qui pourtant est courant de certaines choses ;-)). Et justement, cette connaissance, toute cette profondeur OBSCURE du domaine de la nutrition, y est complètement absente. PAR EXEMPLE, notre chère auteure ne nous parle pas des conséquences de l'ingurgitation de chair morte qui non seulement anéantit le corps; mais aussi, anéantit ton petit toi intérieur, ton psychisme, oui oui oui ;-))))))). Et elle ne parle pas non plus des bienfaits de l'alimentation vivante, etc. Mais bien évidemment je ne fais dire qu'1/100000000 des choses encore occultées. (Parce qu'ok, c'est bien gentil de seulement nous dire que le lait c'est très mauvais, et qu'il en est de même pour le gluten, mais ça je crois que tout le monde le sait hein, merci quand même).
C'est dommage parce que ce livre se veut "révolutionnaire" (ou du moins il l'est pour beaucoup de personnes), mais il zappe trop trop de choses qui sont pourtant faciles d'accès par des théories (certes, marginales) qui se vulgarisent de plus en plus.


(Peut-être aussi manque-je d'humour, mais je n'ai pas aimé le ton ironico-comico-tg de l'auteure, ni les nombreuses métaphores qui se veulent pourtant ludiques, dsl)




Mars

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Pourquoi cette pâleur ô mon bel enculeur ?

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1000000 fois plus intéressant que toutes ces oeuvres qui se veulent être l'incarnation de la débauche.
Bon sang, c'était sublime, notamment le chapitre : "Grande fête chez A. J."

Le Festin nu permet de faire l'expérience, certes à travers la textualité, de quelque chose de physique, je vous l'assure. c tré kokass.


Mars

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Je ne sais pas trop comment l’expliquer, mais j’ai été complètement happé là aussi. Notamment parce que je me suis attaché à Clay alors qu'au fond il n'a rien à envier ? Peut-être parce que, justement, je me suis reconnu un tout petit peu en lui, par certains aspects. Il y a d’autres raisons aussi, mais je ne compte pas les exprimer, dsl.
J’avais quelques a priori concernant cette lecture : je me suis dit que ça allait être chiant, que je n’allais pas comprendre, que ce serait le récit fade et inintéressant d'une jeunesse qui ne se sent qu'à l'étroit dans ce monde tr0w irrespirable.
Le texte dégage en fait quelque chose de plus sombre et donc de plus touchant. Je n'ai même pas envie de vous dire quoi en question, je préfère vous laisser découvrir par vous-mêmes.
Si vous êtes à la recherche d’un roman exploitant le thème d’une aventure qui serait emplie d’innombrables hasards, lesquels seraient orchestrés par des gens improbables (de type héros romanesques à la Stendhal), ce n’est PAS avec Moins que zéro que vous serez conquis.

Merci Bret Easton Ellis pour ce moment. Je te kiffe mon loulou. Hâte de lire la suite avec Suite(s) Impériale(s).

(Navré pour cette annotation très abstraite, mais j'ai peur de ne pas parvenir à dire exactement ce que j'ai ressenti) (Bis2o)


Mars

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Le livre peut être indigeste pour certains (énumérations sans fin, descriptions aiguës des scènes "subversives", etc) ; en tout cas, selon moi, la satire de ce tueur (à la fois animé par un désir de domination, mais aussi complètement vide et éteint) est manoeuvrée avec succès.

Avril

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Lu en mars pour la prépa... voilà un énorme coup de coeur encore une fois soumis à mon amnésie passagère (cf : Feu Pâle...). Comment est-ce possible ????? D'autant plus qu'il fait partie de mes livres préférés...

Cette lecture m'a rappelé Emma Bovary quand on pense au ton un peu flaubertien tout au long du livre, je sais pas ?? Je peux pas trop m'avancer là-dessus et dire qu'ils ont complètement à voir l'un avec l'autre.
Mais au-delà de ce parallèle avec Flaubert, c'est-à-dire : impression de totale objectivité de l'auteur (qui certes peut sembler affadir la lecture à cause de cette sensation que nous sommes face à une voix narrative complètement innocente, mais qui en réalité oblige le lecteur "lectant" à être plus attentif...) par rapport aux personnages soumis en fait à une critique acerbe, il y a quelque chose de plus existentiel encore et plus brutal qui nous rappelle la voix de Dostoïevski (cf : Les Frères Karamazov).

Tout cela m'a permis de kiffer de manière extrême, voilà voilà.



Mars

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Je possède une plus petite version ("les cahiers d'exercice") et je dois dire que c'est assez bien fait. Il ne s'adresse qu'à ceux qui ont déjà acquis du vocabulaire (d'où les tous premiers exercices qui demandent de reformer des mots... alors autant vous dire qu'un grand débutant n'y arriverait pas, c'est impossible). En fait il permet de faire un rappel sur les bases.

Les mots ne sont pas tous marqués par l'accent tonique : donc on ne sait pas toujours comment prononcer telle ou telle syllabe. Et c'est bien dommage parce qu'une mauvaise prononciation va complètement altérer la compréhension de l'interlocuteur (surtout dans cette langue en fait). Donc on est sans arrêt obligé de vérifier la place de ce foutu accent autre part, et on perd un temps fou.

Si vous comptez apprendre le russe par vous-même (je veux dire, sans réel prof) n'achetez pas la version dont je vous parle. Mais trouvez-vous un looloo en Russie qui puisse vous payer de la bibine 2 génie et vous apprendre les bases en mode caliente.

удачи ;-)

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Avril

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avril

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Avril

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Selon moi, lire du Bret Easton Ellis c'est un peu comme sentir le vent chaud américain sur mon faciès juvénile ; c'est voir de mes propres yeux un peu tout ce qui y est dit ; c'est jouir autant que jouissent les petchis looloos qui se font zizir en mode cocktails ibiza ; c'est renifler le slibard dégueulasse d'un coloc de chambre malaisé ; c'est boire des mojitos dans une ruelle dégueulasse avec Jackie le sdf. Bon sang.

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Très zinzin

(annotation utile à venir)

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Mai

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Très complet, très intelligent, très blablablablablabalbalbalalabablablablababla

Mai

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La dernière lettre est peut-être la plus forte, politiquement parlant d'une part (d'où le projet initial de Montesquieu), puis dramatiquement lorsque l'on songe au ton tragique qu'emploie Roxane. La vision globale de l'oeuvre repose sur l'impossibilité des femmes de s'épanouir, parce qu'elles sont notamment soumises à une surveillance très forte de la part de l'autorité masculine. Or, Roxane va un peu (beaucoup) contre cette dictature puisqu'elle fait acte d'autorité à travers cette lettre : son retournement final montre qu'Usbek est en fait un tyran trompé. J'ai envie de dire qu'ici elle se dévoile en tant que femme admirable dans le sens tragique, puisqu'il s'agit d'une lettre de suicide qui du coup résonne comme une parenthèse énonciative très forte, comme une urgence d'expression de soi. En fait, ce suicide est un acte de libération intérieure, car comme l'esclave, Roxane est soumise, mais sa force réside dans ce qu'elle sait qu'elle l'est, elle n'est pas naïve. Elle me fait presque penser au sage stoïcien, son suicide ressemblant à celui de Sénèque lorsqu'il fait éclater sa force intérieure. Enfin bon, il faut bien sûr nuancer la chose, puisqu'elle ne va pas au bout du stoïcisme : elle préfère succomber à cette tyrannie par la mort. En tout cas, elle rappelle surtout les grandes héroïnes des tragédies (Cléopatre de Corneille) : elle est dans la destruction, et dans cet horizon héroïque on aperçoit un caractère nihiliste. En se tuant, elle fait enfin quelque chose qui n’est pas la conséquence d’un ordre qui lui est donné. Le stoïcien dirait plutôt "vous êtes libres intérieurement donc cela suffit ; vous savez que cela est injuste, c'est ce qui compte." Roxane, elle, prend une dimension presque virile et devient une figure d'autorité. Je te kiffe la miss.

Mai

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Ahlala... Qu'il est cocasse de lire de telles bêtises. Je ne comprends pas trop le projet de Plutarque lorsque celui ci déforme complètement la vérité de beaucoup trop de faits. Il s'affirmait pourtant comme un historien, donc quel est le fuck ? Eh bien, j'oserais avancer là l'hypothèse que ce looloo voulait tout simplement épater la galerie et rabaisser moralement les chers rois et diadoques. Quand on lit le chapitre sur Démétrios, on aurait presque affaire à de la comédie ou à une fable de La Fontaine. Ce coquinou de Plutarque osait amoindrir les gouvernants au même niveau qu'un vieux molard immoral. Selon lui, la jalousie féroce née des différends politiques, elle-même accrue par les guerres politiques tournées autour de la prise de pouvoir, a été l'unique raison de la mise au trône de certains chanceux. Bref, il faut évidemment lire cet "historien" avec énormément de recul.

Mai

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Le Satiricon peut être considéré comme l'origine du roman, bien que le genre était inconnu à l'époque, donc on peut le relier à un genre qui n'était pas encore déterminé dans la littérature ancienne. Du roman, Le Satiricon a un caractère que G. Lukacs a su définir : il s'agit de l'épopée dégradée d'un héros lui-même dépourvu de toute virtu. Contrairement à l'Énée de Virgile qui a su confirmer ses valeurs sous l'oeil de Mars, les 4 principaux personnages du Satiricon sont risibles : on rencontre un trio, Encolpe le narrateur au statut incertain (étudiant ou ancien esclave?), accompagné par Asylte et le petit esclave Giton. Alors qu'Énée était à la recherche de la virilité spirituelle, Ancolte, lui, poursuit la quête de la virilité sexuelle. Enjoyez ceci.

PS : la bio de Pétrone sur sens critique est d'une parfaite exactitude : "Auteur latin né en 2014 à Massalia. Il est décédé en 2066 à Cumes." Chapeau l'artiste.

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Virgile est l'héritier de 2 images traditionnelles : la façon dont les Romains se représentaient eux-même comme paysans (thèmes de la frugalitas, paupertas), valeurs opposées à la richesse ; ainsi que celle de l'Age d'Or : règne de Saturne dans le Latium, âge de la fécondité et de la bonté des êtres. L'auteur va retrouver ces éléments en faisant un éloge qui repose sur les peuples lointains : le texte va du coup s'appuyer sur la négation et l'antithèse, sur le refus des prestiges de ces peuples exotiques/orientaux (barbares), recelant les mythes les plus inquiétants. Le peuple romain va donc construire son destin à travers sa civilisation (paysanne) et cette atmosphère de rivalité.
Les Géorgiques est un texte court, mais il se situe parmi les textes fondamentaux de la littérature latine, son contenu représentant une forme de conception de la civilité chez le peuple romain.

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Pour être honnête j'ai beaucoup plus apprécié les nombreuses références historiques, théologiques ou même bibliographiques, que le récit en lui-même. Dsl.

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Je sais pas