Lus en 2018 (Comics / BD)

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12/01/2018
(Comixology - V.O.)

On commence donc cette année 2018 par une lecture contextuelle : le dernier run de Mark Waid sur les Avengers, qui a pour but de déboucher sur la lecture des singles hebdomadaires de la série à partir du #675 et l'arc sur-médiatisé "No Surrender".

La série est dessinée par Mike Del Mundo, sorte de croisement entre Stepan Sejic, Esad Ribic et Humberto Ramos. D'ailleurs la série est censée fonctionner en jumelage avec l'autre série de Mark Waid et Humberto Ramos (donc) : "Champions", que je ne lirai pas même si ça aurait pu être pertinent.

Ce premier volume fait la part très belle au personnage de Kang (antagoniste historique des FF et des Avengers) et au voyage dans le temps. L'apport intéressant de Waid est son changement d'angle de vue où il n'est pas tant question de créer ou pas des paradoxes temporels mais de... jouer avec. Même si cela reste très confus et peu pertinent, le récit se suit avec plaisir grâce au talent d'un des plus anciens briscards du milieu (qui a notamment travaillé sur les heures fastes de la JLA des années 90) mais aussi celui du dessinateur Mike Del Mundo qui produit des planches léchées et très élégantes.

[ A noter que cette lecture intervient alors que celle de l'omnibus Moon Knight n'est pas terminée (cf. liste 2017) ]

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13/01/2018
(Comixology - V.O.)

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14/01/2018

Première lecture papier depuis... très très longtemps !

Un pot pourri intéressant de récits autour de Noël. Si le Holiday Special n'a presque aucun intérêt (celui avec Batman et Superman est sympa) et le Annual #1 avait déjà été lu en single V.O., on appréciera en revanche beaucoup la présence de Neal Adams dans ce recueil qui signe dans Batman Annual #1 un remake de "La douce nuit de Batman", publiée dans un back-up de Batman #219. L'original est écrit par Mike Friedrich (02/1970) et le remake est signé Paul Dini.
En outre Urban nous propose le DC Special Series #21 (12/1979) écrit par Dennis O'Neil et dessiné par Frank Miller, alors à l'aube de sa légendaire carrière. Une petite pépite.

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19/01/2018

Le run de Warren Ellis sur Moon Knight s'est avéré être un excellent point d'entrée à l'époque où il s'agissait de ma toute première lecture de noob Marvel. Cette relecture profite cependant d'un background désormais solide sur le personnage, ce qui renforce encore plus le plaisir de lecture. Un indéniable classique que je ne me lasserai jamais de relire.

[ A noter que le personnage de Carson Knowles dont il est fait référence dans le #6 apparaît pour la première fois dans la première série Moon Knight #25. Dommage que Comixology ne propose que les 23 premiers numéros... ]

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19/01/2018
(Comixology - V.O.)

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19/01/2018
(Comixology - V.O.)

On retrouve dans cet extraordinaire second tome du run de Jeff Lemire sur Moon Knight trois artistes "invités" pour dessiner les pages des différents alter egos de Moon Knight. Wilfredo Torres et son style très pur s'occupent de Steven Grant, Francesco Francavilla et son style très noir s'occupent d'un Jake Lockley déambulant dans les bas-fond d'Hell's Kitchen tandis que James Stokoe et son style très cartoonesque s'occupent du génial "Space Mark Spector / Moon Knight One". A noter aussi que le Général Lupinar fait référence au personnage de Lupinar The Wolf introduit dans les pages du magazine Hulk #13, écrit par Doug Moench et dessiné par Bill Sienkiewicz avant même le début de la première série régulière Moon Knight. Qui a dit Grant Morrison ??

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20/01/2018
(Comixology - V.O.)

Dans sa post-face Jeff Lemire parle de son run comme d'une lettre d'amour au personnage en évoquant le travail de Moench et Ellis. Et il est clair que ce run transpire la passion du canadien pour les comics de super-héros intelligents et profonds. Un immense classique en devenir et une confirmation du coup de cœur 2017.

Enfin le travail artistique de Jordie Bellaire et Greg Smallwood crève le plafond sur ce troisième volume par son audace et son originalité. Le coup de crayon de Smallwood est assez incroyable et il me tarde de le retrouver sur une autre série.

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20/01/2018

La grosse période "Moon Knight" est désormais terminée (elle se poursuit en singles avec le run de Max Bemis cependant), on poursuit nos lectures Marvel classiques avec quelques titres mettant en scène les Fantastic Four et leur Némésis incontournable : Victor Von Doom.

FF 1234 a été publié en 2001 sous le même label que les Marvel Colors de Jeph Loeb et Tim Sale. Elle se distingue surtout par l'immense élégance graphique des planches intérieures de Jae Lee, surtout connu ces derniers temps pour ses superbes couvertures (à voir aussi dans Superman American Alien).

[ A noter qu'il est fait référence à la pièce de Shakespeare "La Tempête". J'imagine que ça aurait été la grande classe de la saisir par moi-même, mais non...! ]

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20/01/2018
(Comixology - V.O.)

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21/01/2018
(Comixology - V.O.)

Découverte complètement par hasard au gré de mes errances sur internet, cette série s'est avérée excellente et inattendue. Après le classique de Grant Morrison sur les FF et alors que ceux-ci reviennent (?) aux canons Marvel (avec la série Marvel Two-In-One de Chip Zdarsky), cette série apporte un très joli focus sur le personnage de Victor Von Doom. Bendis (que l'on dit sur le déclin) fournit (pourtant) une écriture très travaillée et parfaitement agréable à lire alors que Alex Maleev et Matt Hollingworth sont irréprochables de bout en bout. D'ailleurs à quand Maleev sur du Superman ??

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22/01/2018
(Comixology - V.O.)

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27/01/2018

Une conclusion magnifique, inspirée et pertinente.

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28/01/2018
(Comixology - V.O.)

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30/01/2018
(Comixology - V.O.)

Avant Mister Miracle, Tom King s'était donc occupé de la Vision, un très ancien personnage de Marvel, créé par Kirby et Simon, comme personne ne le sait. Les deux séries sont très similaires en terme de thématiques et de style. King use des mêmes techniques de narration et les planches sont construites avec la mêmes structure : du gaufrier 3x3 dynamique et subtile pour des dessins très classe signés de l'artiste espagnol Walter Hermandez Walta.
Le propos de King sur la déshumanisation de l'humanité est une nouvelle fois particulièrement percutant et pertinent. La série mérite largement son statut de chef d’œuvre.

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01/02/2018

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02/02/2018

Jeff Lemire nous refait "Le Sixième Sens" avec sa sensibilité désormais légendaire. Une sensibilité qu'il met ici non seulement dans son récit et sa narration mais également dans ses dessins qu'il signe en intégralité, même les couleurs.

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03/02/2018

Black Hammer était un des énormes coups de cœur de 2017 mais les conditions dans lesquelles j'avais eu l'occasion de le lire étaient particulièrement affreuses. Si bien qu'il était passé un peu à la trappe et c'est plutôt Moon Knight qui était reparti avec le titre du "Lemire de l'année" !
Suite à la très sympathique découverte de Royal City, au milieu de cette petite pose indé, c'est avec plaisir que je retrouve ce formidable titre.
A la seconde lecture, c'est surtout sur les dessins envoûtants de Dean Ormston (avec les couleurs du génial Dave Stewart) que se porte mon admiration. En outre, cette œuvre de Jeff Lemire, dont on connaît le talent pour scénariser avec beaucoup d'intelligence des comics très mainstream, me fait pense un peu à Planetary de Warren Ellis. Un futur grand classique !

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04/02/2018

Suite du petit run sur Jeff Lemire, très en vue en ce début d'année. De longue date en ma possession, je n'avais jamais trouvé une bonne opportunité de le lire. Après Royal City et Black Hammer, cela semblait pertinent.

Cette série me rappelle énormément La Route de Cormac McCarthy et un peu The Walking Dead (je ne pense pas que cela soit un hasard). Comme dans toutes ses oeuvres, Lemire excelle dans la caractérisation de ses personnages et fait preuve d'une belle sensibilité dans sa narration. Mais le titre pêche un peu par sa simplicité, étant extrêmement rapide à lire. Mais rappelons qu'en 2009, date de la sortie de Sweet Tooth #1, Lemire n'avait que 33 ans...

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04/02/2018

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05/02/2018

La série, qui propose une conclusion simple mais intense et bien exécutée, rappelle fortement "Y Le Dernier Homme" de Brian K. Vaughan et Pie Guerra. Une série du début de carrière de Jeff Lemire qui n'est pas parmi les chefs d'œuvres absolus que propose le catalogue Vertigo mais qui demeure cependant une excellente expérience de lecture.

A noter qu'Urban Comics s'est bien gardé de préciser dans les crédits que Matt Kindt était le dessinateur, encreur et coloriste des #26-28 (flashback 1910). Cependant, le style des deux artistes est assez proche et cette information est présente dans les bonus de fin d'album.

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06/02/2018

God Country avait été encensée à sa sortie et il faut admettre que c'était mérité tant elle regorge de qualités rendant sa lecture particulièrement jouissive. Les thématiques brassées sont innombrables et forment un magnifique melting pot de pop-culture très intelligemment orchestré par le verbe affûté de Donny Cates et mis en scène par les compositions sublimes de Geoff Shaw. Deux artistes que l'ont retrouve actuellement chez Marvel (ensemble, notamment, sur Thanos).

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08/02/2018

Pour 8$ (7€), DC sort en cette période de grand froid dans le monde réel (en tous cas en France) un numéro spécial en hommage à l'artiste Bernie Wrightson et à l'auteur Len Wein, co-créateurs du personnage de Swamp Thing (le second est également le créateur du personnage de Wolverine). Dans ce tribute on trouve un récit écrit par Tom King et dessiné par Jason Fabok, puis un récit inédit de Wein dessiné par Kelly Jones (Batman Dracula, The Sandman).

Le premier est une merveille, une pépite magnifique dans laquelle King sublime son style atypique pour nous faire délicieusement chavirer. Pour ne rien gâcher, Fabok atteint également des sommets de qualité avec son trait hyper propre et son sens exacerbé du spectaculaire.
( A noter que Bleeding Cool et Newsarama ont mis 10/10 à ce récit.)

Malheureusement, le second récit ne présente aucun intérêt car il est non-lettré. DC propose cette histoire sous forme d'hommage à Len Wein récemment décédé, mais cela aurait eu plus de sens s'il s'était agi d'un artiste.

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10/02/2018

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11/02/2018

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11/02/2018
(Comixology - V.F.)

C'est de la merde non ? Racoleur, cliché et simpliste, opportuniste vis-à-vis de Hollywood et pas si excellent que ça graphiquement, Kick-Ass est tout ce je déteste chez Mark Millar.
A noter que le titre fait la part belle aux réseaux sociaux dans une espèce de fausse modernité ridicule (mon avis) et atteint le summum du mauvais goût dans le choix de Millar d'utiliser MySpace (choix éventuellement pertinent en 2008, année de l'apogée du site mais aussi du début de son déclin. Aujourd'hui le site est oublié de tous).

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11/02/2018
(Comixology - V.F.)

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12/02/2018
(Comixology - V.O.)

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13/02/2018
(Comixology - V.O.)

Kick-Ass c'est Mark Millar qui revisite le comics de super-héros, et c'est de la merde. A l'inverse, Jupiter's Legacy c'est Mark Millar qui revisite le comics de super-héros. Et c'est vachement bien !

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14/02/2018
(Comixology - V.O.)

Ta-Nehisi Coates est un célèbre romancier et journaliste politique dont les positions quant à la cause afro-américaine est bien connue. En 2016, il se lance dans cette nouvelle série Black Panther chez Marvel, concomitamment au succès du personnage dans le film Captain America Civil War, et à l'annonce de son film solo (sorti ce jour). Les premiers numéros de la série sont dessinés par le très bon Brian Stelfreeze.

Les talents de romancier et de compteur de Coates se retrouve clairement dans ce volume (lu en V.O.). Les mots sont puissants et élégants. L'histoire est fort plaisante et je ne saurai dire si la manque de contextualisation est un problème ou point fort. Enfin les dessins de Stelfreeze et Laura Martin (couleurs, on a pu l'apprécier sur Planetary par exemple) sont impeccables dans cet album de très grande qualité à mon humble avis.

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15/02/2018
(Comixology - V.O.)

Malheureusement, Chris Sprouse propose une expérience graphique moins intéressante que Brian Stelfreeze. En outre, l'intervention du Crew semble un peu téléphonée. Un deuxième tome un peu moins bon, donc.