Lus en 2018 (la sobriété bonjour)

Annotation :

Première lecture de l année et première déception. Vu les avis élogieux que j avais entendu sur ce livre, je m attendais à un bouquin SF original ou au moins passionnant à lire. Et bien que nenni. A part le début du livre qui est intéressant pour son concept, le reste est ennuyeux car l idée principale prend une direction sans intérêt. En plus de ça, l écriture est mauvaise et les personnages peu crédibles et caricaturaux.

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"Des souris et des hommes" faisait partie de ces livres "classiques" que j avais envie de découvrir depuis des années. Je n ai pas été déçue: en peu de page, Steinbeck réussit à rendre ses personnages concrets, réels et parvient à susciter une véritable émotion quant à la destinée de tous les personnages mis en scène, et particulièrement le duo principal. Un petit livre qui dit de grandes choses sur une certaine frange de la population américaine dans les années 30. En tout cas j espère lire d autres Steinbeck cette année.

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Très bonne surprise que ce roman "pour adolescent" : écriture très novatrice, intrigue originale et surprenante, un roman qui se dévore.

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Ce spoil de Martin Eden ahah, mais bon, preuve de goût de citer cet ouvrage. Sinon bon, ça enfonce pas mal de portes ouvertes, on apprend pas grand chose mais c est pas plus mal de voir certaines choses écrites noir sur blanc, je suis pas forcément d accord avec toutes ses propositions utopiques mais certaines sont intéressantes.

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Très édifiant de lire ce livre autobiographique juste après "Rue des boutiques obscures", car on se rend compte que dans ce roman, les personnages dont parlent Modiano sont en fait son père et ses amis, qu ils nomment dans "Un pedigree". Ce texte est vraiment émouvant, alors même que l écriture se veut distancée, minimaliste et presque à l écart de ce qu elle raconte. Mais cela renforce encore plus l émotion, je trouve, et nous donne vraiment l impression de connaître Patrick Modiano.

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Je n estime pas devoir noter une correspondance. En revanche, que celle-ci est éclairante sur la personnalité des deux auteurs, tous deux génies de la littérature et pourtant en proie au doute constant et à la modestie. Kawabata, prix Nobel de littérature, et Mishima, ont l un pour l autre une admiration très émouvante. On sent qu un lien très fort les unis, et on comprend pourquoi Kawabata, qui montre déjà tout au long de cette correspondance une tendance à la mélancolie et à la depression, s est suicidé peu de temps après la mort impressionnante de Mishima par seppuku. Il est par ailleurs "amusant" de noter que leur suicide à tous deux reflètent leur personnalité: Mishima dans le grandiose et grandiloquent, et Kawabata, dans la discrétion d un petit appartement avec une fuite de gaz.

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Un très bon livre, dans lequel Jack London s est inspiré de l histoire vraie de deux condamnés à mort (dont l un a réussi à être gracié) et de sa propre expérience carcérale, afin de raconter les conditions de "vie" déplorables dans les prisons américaines au début du XXème siècle. Amusant d avoir lu ça la même année que "Personne ne gagne" de Jack Black, contemporain de London, et qui raconte et dénonce lui aussi ces conditions. Un roman très impressionnant, et fort dans le message qu il veut faire passer.

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Allez, essayons d imaginer Sisyphe heureux.

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Stephen King me prouve encore une fois avec ce roman qu il est non pas seulement un maître de l horreur, mais surtout un maître pour décrire les psychologies des individus, et en particulier de ceux qui sont souvent mis sur le côté, des "petites gens sans importance". De plus, il créé très souvent de très bons personnages féminins (en tant que personnage principal, de surcroit), qui ne sont pas caricaturaux, ni parfaits ni de pauvres petites choses fragiles. Des vraies personnes, en finalité.

Annotation :

J ai adoré la moitié des nouvelles, l autre moitié était un peu moins convaincante selon moi (deux nouvelles abandonnées entre autre). Certaines nouvelles étaient vraiment excellentes en tout cas, les univers mis en place sont vraiment malsains et font froid dans le dos.