Lus en 2020

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Ça a un peu vieilli en 40 ans... mais finalement, pas tant, et c'est peut-être le plus triste. En tout cas, analyse intelligente et bien expliquée des rôles genrés qu'on nous assigne.

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A mettre entre toutes les mains. Explique clairement les concepts de racisme structurel, privilège blanc, intersectionnalité... et force à remettre en question son rôle dans ces mécanismes.

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Pas forcément hyper fan de l'écriture, mais ça se lit facilement. Et ça éclaire une partie de l'histoire marocaine que j'ignorais totalement.

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Style peut-être un peu trop fleuri à mon goût mais on visualise très bien les décors, les paysages, la médina de Meknès. On visualise bien aussi la détresse des personnages, chacun piégé à sa manière dans une vie qui ne le satisfait pas totalement. Quand même un peu pesant... Dommage, ça ne m'a pas complètement tenue en haleine.

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Juste au secours. D'accord, par la description sans fin des tenues qui se ressemblent toutes, les confusions entre personnages, les enchaînements de dîner tous plus superficiels que le précédent... on comprend bien qu'Ellis veut nous montrer à quel point cette société est creuse et fondée sur l'apparence. Et à quel point la violence du personnage centrale (réelle ou imaginée) est sa seule échappatoire, sa seule manière d'exister. Mais on le comprend au bout de 15 pages, pas besoin d'en écrire 300 de plus qui disent toutes la même chose. Pas besoin d'aller parfois trop loin (le meurtre de l'enfant). Puis qu'est-ce qu'on s'emmerde ! Le livre me tombait des mains sur la fin.

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Dès les premières pages, alors que tout se passe encore bien (après le flash-back), on sent déjà cette ambiance pesante, ce malaise, le fait que quelque chose ne va pas. Et on a envie d'en savoir plus. Je l'ai dévoré en 2 jours.

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Le sujet est intéressant, il est de plus en plus abordé ces dernières années. Le problème de ce bouquin, c'est qu'il est trop complet. Il en devient fourre-tout, il n'y a pas d'angle et on s'y perd. Dommage.

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Une si belle découverte. C'est beau, érotique, ironique, mystique, référencé... c'est Leonard, quoi.

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Jolies petites poésies. J'ai bien aimé les haïkus.

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Comme c'est un recueil d'articles rassemblés, ça se répète parfois. Comme cete affaire et cette famille sont compliquées, on s'y perd un peu. Mais qu'est-ce que c'est complet ! Qu'est-ce qu'on visualise bien cette Vologne de l'angoisse... et on apprend plein de choses sur l'affaire.

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Le propos n'est pas inintéressant mais c'est vraiment pas du tout anglé, on perd vite le sujet principal de vue. Mais il y a des pistes de réflexion intéressantes notamment sur l'hétéronormativité de "la parisienne" et le fait qu'elle se construit en opposition à "la femme normale" (forcément mois bien, du coup).

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Ça décrit un Maroc dont on parle peu souvent au Maroc... et un Tanger qui a disparu, en tout cas qui est maintenant caché. C'est vraiment très sombre. Pas une grande fan du style.

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Réflexion très intelligente, très imagée et vraiment accessible. Contrairement à ce que je pensais au départ, largement pertinent en Europe aussi.

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Ça se lit bien, on apprend plein de choses dans ce mélange entre fiction et réalité. Mais c'est trop dense et donc un peu fouillis. Bref, sympa mais pas exceptionnel.

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C'est très riche mais justement trop, et assez chiant à la longue.

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Ça m'a touchée car cette ambiance de montagne et de station huppée m'a rappelé des souvenirs. L'écriture est parfois un peu ampoulée, ça tourne un peu en rond, mais on est tout à fait dans cette ambiance feutrée et même calfeutrée, un peu pesante.

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Grande fan du style de Despentes. Dans ce bouquin, ça part dans tous les sens mais on n'est pas perdu et on ne s'ennuie pas. En revanche, cette fin m'a déçue - trop précipitée, sortie de nulle part, presque bâclée.

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Au début, j'ai été étonnée par la taille du livre. Pour une enquête journalistique sur un sujet de société, c'est étonnament long. J'ai compris pourquoi : hyper riche, beaucoup de témoignages, documenté. C'est accessible, bien hiérarchisé, très intéressant et surtout nécessaire.

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Un classique de la littérature sur les genres, la façon dont la domination se construit, asservit les femmes mais aussi les hommes. Mais c'est Bourdieu, donc c'est volontairement incompréhensible. C'est quand même dommage.

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Brillant, bien rythmé, passionnant. Le livre mêle bien un récit familial toujours pudique et des notions de socio. Dommage que sur la fin les séquences masturbation intellectuelle se fassent trop présentes.

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Un peu déçue par ce livre souvent présenté comme pilier des thèses féministes modernes. Soulève des idées intéressantes, notamment la question du statut lié à l'assiette et l'inégalité de genres sur ce point... Mais trop souvent trop peu étayé à mon goût et donc difficile d'adhérer complètement à ce qui est dit.

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C'est bien écrit, très sec, très concis. On sent bien cette ambiance poisseuse et l'envie de rien et la tristesse. Mais ça ne m'a pas transportée, je suis un peu restée sur ma faim.

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Qu'est ce que c'est imagé ! comme un film. le pitch est assez simple et pourtant m'a transportée. On est là, avec les personnages, on vit avec eux ce qu'ils vivent. Très émouvant. Été obligée de faire une pause de lecture après ça.

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Au début, c'est long. Bien écrit évidemment, mais on s'ennuie. Sûrement comme les personnages et leur quotidien de luxe insipide. Puis dans le dernier tiers du livre, on bascule. Le vernis se craquèle, la vie des personnages se délite tranquillement, c'est le récit d'un échec, et ça devient passionnant.

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Finalement, on n'apprend pas grand chose. Sûrement un bon cadeau à offrir à de jeunes parents, mais j'aurais peut être préféré savoir comment donner une éducation féministe à un fils.

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Ça se lit bien (malgré une traduction pas toujours folichonne) mais on met des siècles à comprendre quel est le noeud de l'affaire, celui que l'histoire essaie de résoudre. Et à la fin c'est toujours pas limpide. Lecture ok, mais sans plus.

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Flaubert montre sans cruauté mais sans embellir les choses non plus, la médiocrité de Charles et Emma Bovary. On se prend même parfois de tendresse pour ces personnages pourtant si peu remarquables. Et on la voit bien, la Normandie humide et grise.

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C'est fin. Adichie pointe avec humour et subtilité certains comportements, certaines situations, et force le lecteur à se poser des questions... pourtant on n'a pas l'impression de lire quelque chose de compliqué, on ne se triture pas le cerveau, ça reste un livre de détente. C'est le genre de livre qui me fait me dire "ah si seulement je pouvais lire là maintenant tout de suite" quand je suis au travail, dans la rue etc. bref le genre de livres dans lequel on a envie de se plonger des heures entières. Je l'ai dévoré.

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On suit bien l'évolution des personnages, descriptions hyper parlantes (les bicoques du bidonville, la décharge...). On ne tombe pas dans le piège de la moralisation. Mais le style ne m'a pas hyper convaincue non plus.