Lus en 2021

Annotation :

Après plus d'un an sans lire un seul livre (merci le confinement), j'avais besoin d'un truc simple à lire pour me remettre en jambe. J'avais offert ce livre à mon père à Noël dernier sur la base de bonnes critiques. "Ca se lit bien, mais c'est sans conséquence" m'avait-il dit. Et il avait raison. L'espace d'un an suit un petit équipage multi-racial pendant un an pour un long périple dans l'espace. Il ne se passe pas grand-chose : chaque chapitre est une petite nouvelle en soi, prétexte à développer l'histoire de l'univers et la cohabitation entre races très différentes. C'est très bienveillant (sûrement trop par moment), mais c'était pile le genre de roman feel-good qu'il me fallait. Je l'aurai sûrement oublié dans un an, mais juste l'espace d'une semaine il m'a rappelé ce qu'était le plaisir de la lecture.

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Juste avant de m'arrêter de lire j'avais acheté l'édition reliée du troisième volume du deuxième tome de la série Rois du monde de Jaworski. Et sah ! Quel plaisir ! Pas facile de se remettre dans le bain tant l'univers est dense et les personnages nombreux, mais le sens de l'épique, l'intensité des batailles héroïques décrites de Jaworski c'est vraiment quelque chose. Sa série n'est pas très accessible, mais une fois maîtrisée elle possède une telle cohérence qu'il est difficile de ne pas être admiratif de l'ensemble.

Quant au bouquin en lui-même, il est pour moi un un petit cran en dessous de Chasse Royale II : un peu trop orienté baston et moins lore, avec des enjeux que je trouve pour l'instant trop prévisible. Mais je viens de m'acheter la suite (et je compte me prendre toutes les éditions reliées) et j'ai vraiment hâte.

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Une intrigue de série américaine, une réflexion lourdaude sur la littérature, mais une écriture irréprochable, je comprends vraiment bien ce prix Goncourt. Je suis franchement admiratif de l'écriture de Le Tellier. C'est précis, fin, terriblement cynique et finalement touchant. L'un des rares livres que j'ai plus apprécié pour son style que pour son fond.

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Voilà un livre des science-fiction qui mérite bien le titre de "livre de science fiction ultime". La Nuit du faune est sans conteste le livre le plus vertigineux que j'ai jamais lu. C'est le premier que je lis en tout cas qui joue autant avec les échelles de temps et d'espace. J'ai tout simplement adoré lire cette histoire accélérée de la Terre et de la Voie Lactée sur des centaines de millions d'années.

C'est un livre affreusement pessimiste parce qu'affreusement réaliste et en même temps poétique, beau, dense et saupoudré de philosophie. Je ne le conseillerai qu'à ceux qui ont déjà lu beaucoup de science-fiction et qui ont l'impression d'avoir fait le tour des toutes les intrigues, de tous les ressorts habituels du genre. C'est aussi un livre très dense (parfois en 10 pages se trouvent 10 bonnes idées de sujets de SF) et qui demande certaines connaissances en astronomie et en physique. Un livre qui va me suivre longtemps et que je veux déjà relire. Ca ne m'arrive pratiquement jamais.

Annotation :

On me l'a vendu comme LA série de Fantasy majeure des années 2010. Mouif. Ca commence par une préface odieuse de l'auteur qui fait un doigt d'honneur pendant 10 pages à tout le milieu de l'édition, en expliquant qu'il ne le mérite pas. Et que son livre est compliqué à lire parce que, lui, fait de la Fantasy exigeante. Bon.

Puis ça part dans tous les sens avec des personnages trop nombreux, un univers intéressant mais définitivement trop stéréotypé et des intrigues elles aussi trop nombreuses pour être vraiment cohérentes. Au point que les coups du hasard - personnage vraiment pratique de ce tome - se multiplient en dépit de toute cohérence.

Alors ok, les personnages - qui ont tous un passé mystérieux / douloureux / héroïque - sont attachants. L'univers qui mêle magie, histoire et divinité laisse entrevoir quelque chose de très vaste. Mais bon sang que ce premier tome est brouillon. Je vais lire le deuxième "pour voir".

Annotation :

Ce deuxième tome est dans la lignée du premier : indigeste. Et beaucoup trop long pour son bien. Tout est trop dans ce livre : trop de personnages, trop d'intrigues, trop de lore inexpliqué, trop peu de cohérence.

Un bon livre de fantasy ou de SF doit contenir un univers dépaysant pour le lecteur. Tout le plaisir est alors de l'apprivoiser et de s'y attacher. Et c'est mon principal reproche après avoir passé 3 mois sur ce tome de 800 ou 900 pages. J'ai toujours l'impression d'être paumé, sans jamais m'être vraiment attaché aux personnages (toujours aussi stéréotypés) et d'avoir compris 50 % de l'intrigue. Je passe à autre chose et je reviendrai plus tard voir si "c'est mieux au tome suivant".