Lus en 2023

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Je l'ai offert à mon père, qui cherchait de la lecture facile, et il me l'a rendu en me disant : "c'est vraiment trop difficile à lire pour moi. Je l'ai donc lu dans un moment "ça fait 3 mois que j'ai pas ouvert un bouquin", sans trop y croire.

A ma surprise, c'est vraiment très facile à lire. Certes, l'univers de Tevanne est particulier avec ses enluminures - programmes qui laissent penser que l'auteur a découvert la programmation quelques mois avant l'écriture de son livre. Mais la structure est limpide et franchement plaisante : action - mystère - introspection du personnage - retour à l'action. C'est le genre de bouquin "blockbuster" bien ficelé, avec de grosses ficelles, de beaux personnages, mais suffisamment rythmé et bien écrit pour qu'on ait toujours envie de continuer. Un tourne-page 4 étoiles en fait.

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Claire Duvivier m'avait vraiment impressionné avec un Long Voyage, à l'écriture fluide et au récit sérieusement maîtrisé. J'étais très curieux de lire son nouveau roman.

Et Claire Duvivier m'a encore eu. Sa façon de construire ses personnages et de les intégrer dans un univers un-peu-médiéval-fantaisie finalement très discret mais tellement cohérent est tout simplement admirable. J'ai adoré suivre les aventures du trio adolescent qui rythme ce livre, j'ai adoré suivre les intrigues politico-familiales de Dehaven et j'ai tout simplement adoré la façon dont elle aborde le territoire de la ville sans jamais avoir besoin de faire des pages de descriptions. Un bon roman, solide et intrigant qui m'a captivé pendant deux semaines.

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Dans la liste des classiques que je devais lire depuis un petit moment, Les annales de la compagnie noire attendaient depuis longtemps. J'avais beaucoup d'a priori sur cette série de (14 !) bouquins dont le premier date du début des années 80.

Après avoir lu les 3 premiers tomes de la série, je suis bien forcé d'admettre que c'est tout sauf vieillot. Le récit de Toubib est précis, concis, vraiment bien rythmé. C'est moins des annales qu'un roman de fantasy bien troussé, mais c'est diablement efficace. L'univers est certes simpliste mais très cohérent, le monde est compréhensible sans avoir besoin de carte, les personnages suffisamment creusés pour qu'on s'y attache.

Je suis finalement surtout admiratif de la façon dont Cook part d'un sujet hyper classique (le bien contre le mal) pour pondre quelque chose de prenant et bien rythmé. La preuve de son talent d'écrivain, c'est qu'il n'a pas besoin d'un lore complexe ou d'un système de magie poussé pour donner de l'épaisseur à son univers.

Je ne lirai probablement jamais la suite - les résumés des tomes suivants ont l'air de s'embourber dans des machins sans âme - mais j'ai vraiment passé un bon moment.

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C'est court, c'est bourré d'humour noir et c'est vraiment bien écrit. Ça arrache aussi tellement la culture américaine que j'ai ressenti un sentiment d'exotisme. "C'est donc comme ça qu'on vit aux Etats-Unis ?"

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Alors voilà j'ai terminé mon backlog de livres qu'on m'a offert ces dernières années et je prends ceux qui étaient en bas de la pile. Les Bras de Morphée, c'est typiquement le genre de bouquin "bas de la pile".

C'est pas mauvais - le pitch est original et c'est un peu marrant - mais c'est pas franchement un bon bouquin. Son principal problème à mon sens c'est que c'est écrit par un prof de français. Les références littéraires ou culturelles sont lourdes ou maladroites, les enjeux faibles ou souvent perdus et les personnages sont assez mince.

Surtout, ça tombe un peu trop souvent dans de le genre de la fanfic ou l'auteur écrit plus pour lui que pour son lecteur. Un des rares bouquins ou j'ai sauté des dizaines de pages sans aucune vergogne.

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J'avais abandonné La Rapport de Brodeck il y a 4 ou 5 ans et j'avais alors complètement arrêté de lire. Et puis on m'a offert la BD de Larcenet et j'ai pris une baffe. C'est un excellent roman : beau, profond, superbement narré. Une histoire tragique dans un décor superbe, ce qui rend l'horreur encore terrible. Je l'ai offert à tous les alsaciens de mon entourage. Ils m'ont tous dit que ça touchait juste.

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Après deux mois sans lire, je me suis dit qu'il me fallait un truc simple, distrayant, bien raconté. C'est bien raconté et distrayant mais, Jaworski oblige, loin d'être simple. Le Tournoi des preux c'est tout ce que l'on peut attendre d'un bon Jaworski : des personnages hauts en couleurs, une recherche admirable (j'ai beaucoup recherché sur Internet tous ces termes liés aux châteaux-forts) mais une intrigue qui est encore un peu faible pendant ce premier tome. J'ai passé un bon moment.

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"Il" est de retour et on sent que Jaworski est désormais vraiment à l'aise avec "lui". Le Conte de L'asssassin, c'est la masterclass (comme dise les jeunes) de Jaworski. Il y a tout ce que l'on peut attendre d'un nouvel épisode Janua Vera : une narration très drôle, des meurtres sordides, des portraits cruels et du malaise. Oui beaucoup de malaise, surtout dans les dernières pages. Je suis très curieux de savoir où va aller le troisième tome.