Lus en 2024

Annotation :

J'ai lu Janua Vera et le début de Gagner la guerre en 2023, mais l'essentiel de la lecture du deuxième récit a été faite en 2024.

Janua Vera : J'ai beaucoup apprécié la plupart des nouvelles de ce recueil, même si les deux premières ne m'avaient pas transcendé, c'est bien mieux par la suite. Par contre, j'avais eu du mal à comprendre le lien entre toutes les nouvelles. Certes, toutes se passent dans le Vieux Royaume, mais à part cela, pas vraiment de lien. Les époques sont différentes, les lieux sont différents, les personnages sont différents, j'étais déconcerté, enfin seulement jusqu'à la lecture de Gagner la guerre où les différentes nouvelles m'ont aidées à mieux comprendre l'univers.

Gagner la guerre : C'est génial ! Voilà tout. L'auteur écrit de belles phrases tout du long, en utilisant des mots compliqués et des termes précis, sans que cela ne fasse pédant (c'était déjà le cas pour Janua Vera). Certains passages sont des merveilles : Je pense par exemple au passage où les deux assassins se parlent en argot, ou même celui où Benvenuto et Leonide Ducatore examine les trois peintures de la victoire du Cap Sybilos. L'auteur réussit à faire en sorte que les histoires secondaires soient intéressantes, tout en servant la trame principale. J'ai adoré du début à ... presque la fin. En effet, je trouve l'avant dernier chapitre long (mais sûrement nécessaire pour le dénouement) et la fin paradoxalement un peu courte, même si le finish est sympa et reste bien dans l'esprit du reste du roman. Must have malgré tout.

Annotation :

Ce recueil de nouvelles dans le Vieux Royaume a un fil conducteur contrairement à Janua Vera : toutes les histoires se situent pendant la guerre civile qui amène la chute de Léomance. J'aime bien l'idée, mais par contre la quasi totalité des nouvelles du recueil sont moins intéressantes que celles de Janua Vera. Soit elles ressemblent beaucoup à ce qui avait déjà été fait dans le précédent livre (ou alors à du Tolkien), soit elles sont trop courtes pour être réellement pertinentes. Grosse déception après gagner la guerre.