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De New York à Chicago, en passant par Miami Las Vegas et Atlantic City, Denis Orsatelli narre l'histoire du crime organisé aux États-Unis.
En faisant un parallèle avec les films sur la mafia et de gangster, il replonge dans les grandes périodes durant lesquelles la Cosa Nostra tirait bénéfice de ses activités illégales : le racket, la prohibition, les ports industriels et syndicat (dont celui des camionneurs), l'entrée de la drogue, les casinos, les marchés financiers. Il évoque également la corruption des plus grandes institutions telles que la police, la justice ou la politique. Il en est ainsi pour le sport notamment le noble art ainsi que le show-business avec le cinéma dont ils garderont un lien étroit.

Si ses analyses cinématographiques sont assez sommaires et apportent bien peu de chose pour les amoureux du genre, le récit réel et l'évocation des grands noms du crime comme Al Capone, Lucky Luciano, Mickey Cohen, les chefs des 5 familles de New York, John Gotti, rendent le récit historique très complet et démontre l'évolution de la mafia de la fin du 19e siècle à nos jours.
La structure du livre est intéressante, l'auteur passe constamment du réel à la fiction, faisant s'entremêler les récits, permettant de réduire la limite entre ces deux mondes qui s'influencent l'un et l'autre.

Le film de mafia: Cosa Nostra et cinéma est un ouvrage captivant, mais qui vaut plus pour sa documentation sur les éléments réels que fictionnels.

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Depuis le début de l'histoire du cinéma, les films de boxe ont été présent. L'intérêt du cinéma pour ce sport s'explique par la facilité des prises de vues de par la surface de combat et la proximité des boxeurs. Le ring est un catalyseur des passions les plus primitives ce qui rend la boxe très populaire. La boxe étant une métaphore de la vie. Les coups reçus symbolisent les épreuves qui attendent chacun d'entre nous. Il faut donc y faire face et savoir se relever quand on est à terre.

Passant par la mode du burlesque durant les années folles avec Keaton, Chaplin et Lloyd. Le film noir et le biopic seront les autres genres dans lesquels s'illustreront les films de boxe.

David Da Silva analyse par le prisme des différent genres et de l'évolution du médiums certains films sur le noble art qui ont été réalisé. Il revient sur le contexte sociologique et politique de chaque période : La crise de 29, la seconde guerre mondiale et la guerre froide, l'Amérique contestataire et des laissés-pour-compte des années 70, les valeurs Reaganiennes,ect… Autant de thèmes qui permettent à travers la boxe de traiter de l'Amérique, de son évolution, mais aussi de manière plus intime et psychologique de l'individu.

La boxe à Hollywood est un livre hautement recommandable pour tout amoureux des films sur la boxe.

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À travers les différents sous-genres du polar qui est le cinéma le plus exploité à Hong Kong, Arnaud Lanuque plonge dans chacun d'entre eux pour en décortiquer les caractéristiques et les thématiques. Girl With Guns, Heroic Bloodshed, Goo Waak Zai etc. Tous ont droit à une remise en contexte, et leurs exploitations par les cinéastes hongkongais (souvent jusqu'à trop tirer sur la corde).
L'auteur y ajoute ses avis sur les films cités, de nombreuses interviews (environ 45) de personnalités : producteurs, acteurs, scénaristes, réalisateurs et cascadeurs enrichissent l'ouvrage.
Il évoque également les conditions difficiles de production avec les pressions exercées par les Triades, mais également la censure de plus en plus présente après la rétrocession.

Police vs Syndicats du crime est un livre passionnant afin de découvrir en détail l'entièreté du polar hongkongais, son contexte politique, industriel et social, ainsi que les acteurs qui composent ce cinéma.

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Rafik Djoumi revient en introduction sur le début de carrière des deux sœurs, le contexte de production, les échecs des deux derniers volets ainsi que les inspirations pop culturelles qui ont permis à Matrix de voir le jour.

L'auteur entre dans le vif du sujet en décortiquant les premières minutes du premier film en s'attardant sur deux symboles : le lapin blanc et le livre "simulacre & simulation" de Jean Baudrillard. À travers, ces deux références, le journaliste interroge notre regard par rapport à l'oeuvre, la manière dont les Waschowski nous manipulent ouvertement nous conditionnant a une simulation alors que la vérité est devant nous. Ceci oblige à totalement repenser notre façon de voir et comprendre Matrix.
Djoumi revient également sur les techniques cinématographiques utilisées, notamment le bullet time et de leurs utilités thématiques.

Il expliquer comment les sœurs Wachowski ont complètement changé les certitudes du spectateur avec Matrix Reloaded, en proposant un film bien différent du premier, abordé sous l'angle de la pur logique . Rafik Djoumi analyse certaines scènes de Matrix, Animatrix et Reloaded en différenciant les points de vue émotionnels, logiques (intra-diégétique) et thématiques (extra-diégétique). Il explore l'aspect politique, religieux et mythologique. Ce dernier point est abordé avec l'un des personnages importants de ce second film : Le Merovingien. L'autre figure importante de toute la trilogie auquel il est accordé quelques pages est celui de L'architecte.

Dans la troisième partie, la trilogie est traitée sous l'angle philosophique. Rafik Djoumi évoque notamment : Platon, Descartes, Putnam, George Berkeley, Robert Nozick, Schopenhauer, Nietzsche, Thomas Hobbes.
La structure du récit est analysé par le prisme des 12 étapes du Monomythe de Campbell dans le livre "Le Héros aux mille visages". les sœurs Wachowski ont dépassé ce stade du Monomythe pour proposer un cycle supérieur à celui de L'aventure du héros (représentant que la moitié du Héros aux mille visages) : le cycle cosmogonique

La saga Matrix alerte ses spectateurs sur leurs propres conditionnements. Les réalisatrices donnent les outils pour comprendre ce mécanisme avec les outils cinématographiques tout en conditionnant le spectateur. Cet hors-série de Rocky Rama analyse avec énormément d'exhaustivité toute la richesse thématique et formelle de la trilogie Matrix, en abordant les références culturelles et contre-culturelles des Wachowski.

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Mark Seal enquête sur les dessous d'un des monuments du cinéma : Le Parrain.
Le journaliste revient sur toutes les étapes de fabrication du livre ainsi que du film. De la préproduction en passant par le tournage jusqu'à la sortie du film et ses récompenses aux Oscar. Le chef d'œuvre de Coppola a connu de nombreuses mésaventures qui ont failli rendre impossible cette entreprise cinématographique.

Afin de rendre le plus complet possible son récit, l'auteur dresse le portrait des personnalités du cinéma qui ont participé activement à ce projet, revenant sur le parcours de chacun. Mario Puzo, Charles Bluhdorn (dirigeant de La Paramount), Robert Evans, Albert S Ruddy, Francis Ford Coppola, etc.
Il en oublie pas l'implication des membres de la Mafia à divers degrés, qui sans leur accord le film n'aurait pu se faire. En cela, Joe Colombo, chef de la famille Colombo, a été d'abord un ennemi de la production avant d'en être un allié précieux.
D'autres membres du crime organisé, notamment ceux de Las Vegas, ont permis auparavant à Mario Puzo d'être informé pour l'écriture du livre qui par la suite deviendra en 1969 un énorme best seller aux Etats-Unis.

Cependant, au sein de l'équipe du film tout n'a pas été une sinécure, beaucoup de désaccord à toutes les étapes du projet entre Coppola et sa Némésis éternelle Robert Evans. Chaque décision a été une source de conflit : le casting, la musique, les lieux de tournage, chacun s'accrochant fermement à ses positions entraînant des retards sur le planning et des coûts financiers importants. Coppola étant lui-même sous pression, prêt à se faire renvoyer à tout moment et contrôler intensivement par le producteur exécutif Jack Ballard.

Le livre revient également sur les choses positives qui se sont passées durant le tournage, les scènes qui deviendront culte : la scène du restaurant (bien que Pacino a été blessé), La mort de Sonny, la passation de pouvoir entre Vito et Michael. Pour cette seule séquence, c'est le scénariste Robert Towne qui en écrit les dialogues.

Laisse le flingue, prends les canolis est un livre très intéressant pour comprendre l'envers du décor dans la création d'un film. Mark Seal parsème son récit de témoignages de nombreux participants au film, mais aussi de leurs proches afin d'avoir une vue globale sur l'expérience vécue.

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Prenant la forme d'un journal intime, Stanislavski enseigne à travers une semi fiction le métier d'acteur. Il y expose son système qui n'est pas une méthode unique, mais un moyen de développer des techniques et de déployer sa créativité, son imagination. Stanislavski détail également les aptitudes de l'acteur :
• Action
• Concentration
• Attention
• Relaxation
• Adaptation
• Communion
• Mémoire émotionnelle
• Forces de motivations internes
• Le super objectif et l'esprit subconscient
• L'état intérieur de créativité
• La " ligne non franchie"
• Le groupe et les objectifs
• La foi et un certain sens de la liberté

La formation de l'acteur est un ouvrage intéressant pour comprendre en détail le système de Stanislavski repris par l'actor studio. En donnant une méthodologie psychotechnique afin de stimuler consciemment la partie créative de l'interprète afin d'atteindre son subconscient, le livre permet à ceux qui veulent devenir acteur d'avoir une base pratique.

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En 22 leçons, Stella Adler enseigne ce qu'est être un acteur. Avant tout, elle ambitionne de faire de ses élèves, des personnes meilleures, fières d'elles et de ce qu'elles accomplissent. Avoir confiance en soi, en ses qualités et ce peu importe les obstacles et les échecs que l'on rencontre. Faire de la vocation d'acteur une seconde nature, qui s'exprimerait de plusieurs manières. Être un observateur de la vie, du monde et des détails qui le compose en est une. Cela permet de faire travailler son imagination.

La voix et le corps sont les instruments essentiels de l'acteur, à ce titre, il est impératif de les entraîner afin qu'ils exercent naturellement ce que le cerveau leur demande de faire. Stella Adler propose des exercices permettant de les stimuler afin que les gestes et la parole soient réaliste au moment de réaliser une action demandée. Il en va de même pour l'imagination, l'un des outils les plus précieux de l'acteur. L'imagination fait le pont entre le réel et la fiction. En imaginant de façon précise les circonstances d'un décor, d'une situation, d'un accessoire, etc. L'acteur peut arriver à rendre crédibles ces éléments à ses yeux et à ceux du public.

La construction d'un personnage se fait par des actions physiques ou psychologiques. La professeur d'art dramatique en propose plusieurs : parler, bavarder, converser, se disputer, se battre, se remémorer, etc. Chaque action sur scène est temporellement différente de la vie réelle, car dans la fiction, le temps est plus contracté.

Pour chacune de ces actions, l'acteur doit connaître leurs logiques et les justifier (de manière immédiate ou intérieur) pour qu'elles paraissent réelles, soient habitées et ne paraissent pas vaines. Complexifier une action permet d'en créer plusieurs petites et ainsi de personnaliser chacune d'entre elles toujours dans l'optique de les rendre authentiques. Pour cela, elles doivent commencer avant la scène et se poursuivre afin que la transition entre réalité et fiction se fasse naturellement.

L'étude du texte est évidemment capitale. Stella Adler donne des astuces pour mieux le comprendre, l'appréhender et le faire sien. Le but étant d'aller au-delà des mots pour tenter d'accéder au cœur du message que l'auteur veut transmettre. Cela aide aussi à mieux comprendre le personnage. Son passif, sa profession, le contexte social dans lequel il évolue. Le costume est un autre outil pour l'acteur de rentrer dans le personnage.

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Cet essai dirigé par Christophe Damour, réuni plusieurs universitaires afin d'analyser le jeu d'acteur à travers une étude esthétique du corps, des gestes et du visage. Le livre propose également une dimension ontologique ainsi que la persona de l'acteur afin d'en révéler la dimension auteuriste de l'interprète. Le tout est illustré concrètement à travers un ensemble de méthode actorale et d'interprète venant d'horizon et d'époque différente (Brando, Depp, Sefania Sandrelli, Cary Grant, Tadanobu Asano, Emmanuelle Devos, Fay Wray, etc…).

Jeu d'acteur gestes et corps au cinéma est un livre indispensable pour tout passionné du jeu d'acteur, désirant décortiquer toutes les subtilités de l'interprétation.

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De son enfance passée dans le South Bronx, en passant par ses années au théâtre jusqu'à son entrée dans le cinéma, sa gloire et ses déboires financiers, Al Pacino conte sa vie tel un vieux monsieur au crépuscule de sa vie.

Sonny Boy n'est pas un livre sur le cinéma à proprement parler, même si Pacino donne quelques anecdotes par-ci par-là c'est plus un livre racontant avec humilité l'histoire d'un survivant qui a embrassé la profession d'acteur parce qu'il y était obligé, car ne sachant rien faire d'autre. Pour atteindre ce rêve, il a été entouré de personnes importantes dans sa vie : son ami et mentor Charlie Laughton, Lee Strasberg, Martin Bregman entre autres. Les femmes ont également joué un grand rôle à commencé par sa mère Rose Gerardi, mais aussi ses compagnes et actrices Diane Keaton, Marthe Keller, Jill Clayburg, etc. Pacino prend le temps de parler de toutes ces personnes et de leur rendre hommage pour ce qu'elles lui ont apporté humainement et artistiquement parlant. D'ailleurs, il évoque avec beaucoup d'affection des acteurs comme Martin Sheen, John Cazale,Meryl Streep.

Fou amoureux du théâtre et en particulier de William Shakespeare, Pacino n'hésite jamais à citer ses dramaturges favoris ou des gens qu'il considère comme plus intelligent que lui, allant même le temps de quelques lignes oniriques créer une conversation avec Bertolt Brecht.

Sonny Boy est un livre touchant écrit avec beaucoup d'humilité et d'autodérisions. L'ouvrage photographie une époque, mais aussi retranscrit l'ambiance du quartier d'enfance de Pacino , passé avec ses amis Cliffy, Brce et Petey. C'est un livre qui parle également de la solitude d'un homme qui a dû apprendre à exorciser ses démons.

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Al Pacino étant un acteur qui s'exprime très peu en public, ce livre est un recueil d'interview à plusieurs période de sa vie (de 1979 à 2007).

Son ami Lawrence Grobel le questionne sur son enfance dans le South Bronx, en passant par son attachement à la ville de New York et sa passion pour le théâtre ( notamment ce que représente William Shakespeare pour lui ).
Il parle évidement de sa carrière cinématographique, de sa façon de travailler certains de ses rôles,de la vision qu'il porte sur ses choix et des personnalités avec lesquelles il a collaboré. Il n'hésite pas à nous fournir quelques anecdotes.
"Al Pacino, Entretiens avec Lawrence Grobel" nous permet de mieux connaître l'acteur, en tant qu'humain, au delà de son métier et de son statut.

Un excellent livre pour tout les amateurs et fans de l'acteur

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Une analyse en profondeur de sa filmographie, de Panique à Needle Park jusqu'à L'associé du diable. Ludovic Girard décrypte la préparation intensive de l'acteur pour incarner ses rôles faisant parfois des liens pour démontrer les oppositions ou les points communs de ses personnages.

L'auteur nous parle aussi des conditions de tournage, rapporte énormément d'anecdote ainsi que des témoignages provenant des personnalités avec lesquelles il a travaillé.

On n'oublie évidemment pas de nous parler de sa passion pour le théâtre mais aussi de revenir sur sa vie personnelle.Un livre d'une grande richesse indispensable à tout fan d'Al Pacino

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Ludovic Girard, fait une mise à jour de la première biographie qu'il avait écrite en 1998.
L'auteur revient sur l'enfance de l'acteur en passant par ses débuts sur la scène théâtrale dans les années 60 avec des succès telles que The Indian Wants the Bronx, Does a Tiger Wear a Necktie jusqu'à son entrée dans le cinéma au début des années 70. S'ensuit le déclin de sa carrière à partir des années 2000 avec quelques fulgurances dans les années 2010 et le début d'année 2020
Comme dans le premier ouvrage, Ludovic Girard trouve un équilibre entre éléments personnels et professionnels de Pacino. Retranscrivant sa méthode de préparation, des anecdotes de tournages et des témoignages de collaborateurs tout en mettant en parallèle sa vie et ses tourments, qui peuvent être à l'origine de ses choix de rôles.

Si Al Pacino Le grand jeu est un très bon livre sur l'acteur, il n'en reste pas moins un goût de déception quant au manque de travail de l'auteur sur cette réédition. Le premier livre narrait l'enfance jusqu'à L'associé du diable, or dans ce nouvel ouvrage, toute cette partie qui représente la majorité du livre n'est qu'un copier-coller (avec peut-être un ou deux ajouts), laissant quelques erreurs factuelles écrites à l'époque. Il aurait été mieux de faire un second volet partant de Révélations et L'enfer du dimanche et d'étoffer toute cette partie de sa vie et de sa carrière.

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Une étude descriptive et comparative mettant en exergue toute la technicité d'Al Pacino. Christophe Damour analyse avec minutie tout le système de jeu de l'acteur (gestiques, postures, regards, mains, voix, accessoires, rapport tactile aux objets et aux partenaires, qualité d'orateur, etc…) aidant à la construction de ses personnages et à leurs compréhensions psychologiques. L'auteur analyse également la persona de Pacino ( de l'acteur et de ses personnages)pour faire remonter certaines similitudes qui lui sont propres. Des récurrences qu'il s'est approprié notamment grâce à la génération d'acteur qui l'a précédé (Marlon Brando, Paul Newman, Rod Steiger , James Cagneyetc..) chez qui il a pris le meilleur de leurs qualités d'acting pour les inclurent dans son jeu.

De part sa formation de la "méthode" à l'actor studio ( inspiré de Stanilavski) et de son approche théâtrale, Pacino parvient à donner à ses rôles une dimension Shakesperienne tout en gardant un côté crédible et réaliste à ses interprétations.

Al Pacino: Le dernier tragédien est une véritable bible pour apprécier le travail d'acting de Pacino, mais plus généralement pour avoir un regard analytique et objectif sur le travail des acteurs. Des interprètes qui ne sont pas simplement au service d'un réalisateur, mais des créateurs et techniciens qui expérimentent pour ainsi transmettre la vérité de leurs personnages.

Dans la collection "Jeux d'acteurs" également :
• Patrick Dewaere Le funambule
• Sean Penn La fébrilité au cœurs du jeu
• Johnny Depp Le singe et la statue
• Michel Simon l'art de la disgrâce
• Audrey Hepburn La grâce et la compassion

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Dans ce numéro spécial consacré à Al Pacino, les journalistes reviennent sur sa carrière (mais traitent très peu des années 2000-2010), notamment quelques uns de ses rôles les plus marquants chez De Palma (Scarface, L'Impasse), Sidney Lumet (Serpico, Un après-midi de chien), William Friedkin (La chasse), . Il est également mentionné son rôle dans Dick Tracy, mais sous l'angle des deux maquilleurs : John Caglione Jr et Doug Drexler.
Les auteurs analysent également l'une des particularité du jeu de Pacino : Son intensité. Celle-ci contraste avec l'homme timide qu'il est en privé.

En complément de ce dossier spécial Pacino, on peut retrouver un excellent article sur Brad Pitt et son rapport à la nourriture dans ces films, et ce que ça apporte en terme de jeu, notamment de normaliser ses personnages, les faire rentrer dans un quotidien. Ou pour Rusty (dans la sage Ocean's 11) le fait de manger sur le pouce lui confère une hyperactivité.

D'autres articles sur The King of New York, Les dinosaures, Astéroid City sont également dans ce magazine.

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Du Parrain à Jack et Julie, Karina Longworth revient sur 10 rôles de l'acteur. Non pas forcément ceux considérés comme les plus marquant mais ceux qui démontrent l'évolution de sa technique, de ses choix et de sa personnalité. Passant des interprétations intériorisées dans les années 70 aux plus démonstratives dans les années 80 à aujourd'hui, Pacino a conservé une constante dans son jeu que l'auteure décrit comme le "crescendo" qu'il transmet par sa voix et son langage corporel.

Le film est parsemé d’aparté revenant sur des moments précis de sa vie ou sa carrière (la relation avec son mentor Le Strasberg, son discours aux Oscars,etc…), de superbe photographie de ses films ainsi que les témoignages des personnes avec qui il a eu l'occasion de collaborer durant sa carrière.

Anatomie d'un acteur : Al Pacino n'est pas forcément le livre qui se révèle être le plus instructif si on a déjà eu l'occasion de lire d'autres ouvrage concernant la carrière de Pacino, toutefois certaines analyses faites par Karina Longworth s'avèrent très intéressantes.

Dans la collection "Anatomie d'un acteur" également :
• Nicole Kidman
• George Clooney
• Johnny Depp
• Leonardo Dicaprio
• Tom Cruise
• Robert De Niro
• Meryl Streep
• Jack Nicholson
• Marlon Brando

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Les auteurs reviennent sur la biographie des deux acteurs, sur l’histoire de la "méthode", celle dont ils en sont les descendant et se servent pour préparer et interpréter leurs personnages respectifs.
Michel Cieutat et Christian Viviani analysent minutieusement toutes les caractéristiques de leurs jeu d'acteur : regards, gestuelle, démarche, voix, technique, leurs goût pour l'improvisation etc... tout y passe

Ils mettent en évidence leurs points commun en mettant à comparaison leurs vies privés et leurs choix de carrières qui va beaucoup plus loin que les simples rôle de flic ou de gangster.
Pacino et De Niro sont avant tout deux très gros travailleurs qui ne laissent rien au hasard durant leurs préparations pour leurs rôles, le moindre détail à son importance pour parler, bouger, penser,afin d'arriver au stade ou ils ne jouent plus mais sont les incarnations vivante de leurs personnages.

On regrettera seulement lors de la partie concernant le décryptage de leurs filmographie, les spoiler dans les synopsis et peut-être au vu du nombre conséquent de film traité, le manque de profondeur dans l'analyse

Pacino, De Niro regards croisés est une oeuvre littéraire précieuse et unique qui permet aux amateurs de comprendre et d'apprécier avec précision le travail de ces deux légendes vivantes du 7ème art

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Prenant la forme d'une hagiographie, Guillaume Evin retrace la vie et la carrière d'un des plus grands acteurs du cinéma : Robert De Niro. De son enfance passée à Greenwich Village, élevé par des parents artistes peintres en passant par son entrée à l'actor studio suivant les cours de Stella Adler, jusqu'à son entrée dans le cinéma avec Shelly Winters qui devient son mentor et l'aiguilla.
L'auteur revient sur la splendide carrière de l'acteur, structurant le livre de la manière suivante :
- Contexte de l'époque durant laquelle De Niro évolue professionnellement et personnellement
- Critique d'une sélection de films de l'époque traitée précédemment, les plus connus de cette période, ceux pour lesquels De Niro s'est fait connaître pour l'excellence de ses interprétations

L'auteur revient sur les qualités d'acteurs de De Niro, sa technique expressive : sourire en demi coin, plissement des yeux, jeu minimaliste mais intense. Mais également la préparation millimétrée de ses rôles, ne laissant rien au hasard pour ne pas seulement jouer le personnage, mais le devenir.
Guillaume Evin évoque brièvement les déboires personnels de De Niro avec ses femmes, et la partie de carrière la moins qualitative, mais sans rentrer dans le détail. Son association avec Martin Scorsese est longuement racontée.

Robert De Niro l'affranchi est un très bel ouvrage, superbement illustré qui donne envie de se replonger dans la filmographie de ce monument du cinéma. Toutefois, on peut regretter que le livre soit trop complaisant évitant soigneusement d'évoquer les titres les moins glorieux de l'acteur, préférant parler de longévité et d'activité prolifique.

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Glenn Kenny revient sur 10 rôles de Robert De Niro. Le critique New-Yorkais retrace le contexte dans lequel chacun de ces films ont été tournés en incluant des éléments biographiques de l'acteur,ainsi permettre au lecteur de cerner les motivations qui l'ont poussée à accepter de jouer ces personnages. S'ensuit une description d'une ou plusieurs séquences pour chaque long-métrages sélectionnés avec une analyse de son jeu. Glenn Kenny expose les avis de certains journalistes cinéma sur les films traités, afin que le lecteur ait un point de comparaison entre ce que pense l'auteur et le critique.

Le livre révèle énormément d'anecdotes, que ça soit les méthodes de préparation de De Niro ou bien des secrets de tournages à travers des témoignages de l'acteur lui-même et de personnalités avec qui il a collaboré.

Anatomie d'un acteur : Robert De Niro est un excellent ouvrage s'attardant sur la méthode de jeu de l'acteur et ainsi saisir l'investissement physique et émotionnel qu'il injecte dans ses différentes performances.

PS: Il est seulement regrettable que sur les 10 films que Glenn Kenny à choisi, 4 soient réalisé par Scorsese. Il aurait été appréciable qu'il y ait un peu plus de variété dans la sélection.

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Johnny Depp est le type d'acteur paradoxal qui se sert de ses compositions pour mieux se cacher. Ayant été popularisé grâce à la série 21 Jump Street qui fera de lui une idole pour les adolescents de l'époque, Depp aura très vite l'intelligence de casser cette image avec Cry Baby de John Waters et ses collaborations avec Tim Burton. Une association qui exploitera son attrait pour la marginalité. Musicien avant tout, Johnny Depp se sert de son corps comme d'un instrument.

Son travail avec Tim Burton débute avec Edward aux mains d'argents et sera renouvelée sept autre fois. Une relation fraternelle s'installe et permettra à Depp de faire évoluer son jeu en expérimentant et en créant des compositions originales inspirées entre autre du cinéma muet.
Le mimétisme, le travestissement et la suspension sont l'une des grandes qualités de son jeu. Johnny Depp est un acteur qui sait jouer l'écoute laissant dans ces moments exprimer son visage. Les accessoires sont des composants essentiels de ses interprétations, lui permettant de jouer avec afin de donner des indications au spectateur (la scène d'intro dans Dead Man).
Son physique androgyne apporte une candeur qui détone de l'environnement et des gens qui gravitent autour de ses personnages.

Doté de beaucoup d'intelligence dans la construction de ses rôles, L'acteur fait preuve de méticulosité durant les phases de préparation. Costumes, accessoires, accents, intonation, débit, timbre de voix, gestuelle, aucun détail ne lui échappe pour lui permettre d'incarner. Ayant également touché à la réalisation le temps d'un long-métrage (The Brave), cette expérience lui a permis de s'inspirer de ses influences cinématographiques (Jarmusch, Kusturica) et d'expérimenter avec beaucoup de difficultés la double casquette réalisateur/acteur.

Habitué aux films indépendant, Johnny Depp découvre avec Pirates des Caraïbes l'univers du blockbuster. Une opportunité qui lui permet de construire un rôle antihéros fantasque qui est la somme de tous ses personnages dont il joue à fond la carte cartoonesque. À contrario chez Mann, il fait preuve de sobriété dans Public Ennemies en conférant a son John Dillinger une palette d’émotion discrète : nonchalance, charme, froideur, mélancolie. Johnny Depp est l'acteur spectral par excellence. L'absence est sa signature.

Corinne Vuillaume analyse en détail les spécificité actorales de Johnny Depp, évoque ses references et agrémente le tout de retour des critiques sur ses rôles et ses films.

Annotation :

Nigel Goodall s'étend sur la carrière de Johnny Depp mais aussi (et surtout) sur sa vie privée. Même si il est intéressant de comprendre qui est l'homme, on entre un peu trop dans son intimité à mon goût. L'auteur cherche à justifier toutes les frasques qui ont suivi l'acteur pendant des années et son rapport avec les Paparazzis. Il s'étend également sur ses relations avec Winona Ryder, Kate Moss et Vanessa Paradis. Johnny Depp est un marginal a Hollywood mais c'est surtout un être humain. En tant que tel il a droit à l'erreur et le fait de le justifier au travers des chapitres n'est pas vraiment intéressant.

L'autre parti du livre qui consiste a parler de sa carrière est beaucoup plus passionnante. On y perçoit un acteur méticuleux dans le choix de ses rôles et dans leurs préparations. Il ne les choisi pas en fonction de la popularité ou du potentiel succès au box-office que cela peut apporter mais pour le plaisir simple de leurs donner vie. Ne choisissant jamais la facilité, il a toujours ce besoin de se renouveler, tenter des expériences avec des réalisateurs qui ont une vision artistique forte.

L'auteur n'hésite pas à enrichir son récit de témoignage d'acteur de réalisateur, de producteurs avec lesquels Johnny Depp a collaboré, d'anecdote d'ami intimes, de quelques photos, des citations et bouts de témoignages de Johnny Depp lui-même.

Le livre aun aspect un peu people qui rend sa qualité inégale mais nécessaire pour comprendre non seulement l'homme mais également l'acteur. Il est très bien documenté et permet de bien cerné ce personnage atypique d'Hollywood.

Annotation :

Fabien Gaffez analyse le système de jeu de Johnny Depp. Son jeu maniériste et intuitif, ses influences directs des comédiens du cinéma muet tels que Buster Keaton pour son côté burlesque, le transformisme de Lon Chaney ou encore l'expressionisme allemand de Conrad Veidt. Des références qu'il ne contente pas d'imiter mais se les réapproprie afin d'exécuter une performance originale dans plusieurs genres différents

L'observation fait parti de la méthodologie de Depp. Une analyse qui lui permet de modeler ses postures, sa voix ,ses gestes, son look. Une totale recomposition tirée de ses références et qui permet à Johnny Depp de créer tout un passif pour chacun de ses personnages et d'adapter son jeu suivant leurs origines ethniques.
Donnant la réplique à certains de ses ainés ( Robert Michum, Christopher Lee, Martin Landeau, Marlon Brando, Al Pacino, etc…),la fiction retranscrit par l'image les rapports qu'il entretien avec chacun d'entre eux.
Le rapport que ses personnages entretiennent avec certains objets (téléphone, livre, machine à écrire, etc…) ou substance (drogue, alcool) ajoute une touche de plus à sa palette d'acting

L'auteur évoque également les inspirations littéraires de Johnny Depp. De Rimbaud à Cocteau en passant par Artaud, Baudelaire, Hunter S Thompson (ancien mentor et ami de Johnny Depp)etc... Des références qui sont responsables dans le choix de certains de ses rôles et qui lui ont permis de se constituer un musée de personnages cohérent.

Johnny Depp : le singe et la statue est une véritable enquête sur l'un des acteurs les plus talentueux de sa génération. En analysant simultanément la persona de l'homme et de l'acteur, cela permet au lecteur d'avoir une meilleure compréhension des deux facettes.

Annotation :

Douglas Wight évoque le parcours et la vie d'un des acteurs hollywoodiens contemporain les plus important de sa génération. Il revient sur son enfance passée avec sa mère dans le quartier malfamé d'Echo Park situé dans l'Est de Los Angeles après la séparation de ses parents, de ses envies précoces de cinéma et de sa vie sentimentale mouvementée.
Le reproche que je fais à cet ouvrage est de tomber trop dans le côté "people" de la vie de DiCaprio. Wight n'est pas toujours très explicite sur le travail de l'acteur, malgré les anecdotes de tournages et témoignages de personnalités avec qui il a collaboré, ainsi que les déclarations de DiCaprio. Toutefois, il ne lésine pas sur l'aspect privé qui s'ensuit la sortie de Titanic. Parlant des faits comme des rumeurs, notamment celles concernant ses conquêtes. En cela le livre est assez déséquilibré, la partie privé prend bien trop le pas sur la partie artistique. De plus contrairement à d'autres biographies sur des personnalités du cinéma, ça ne permet pas d'avoir une photographie de l'époque dans laquelle l'acteur a baigné et ainsi de donner une idée de ce qu'était l'Amérique à cette période.

Leonardo, le magnifique, une vie, des films vaut pour les révélations qui sont faites sur les films de DiCaprio, mais à l'instar du livre Le monde Secret de Johnny Depp de Nigel Goodall, Douglas Wight tombe beaucoup trop dans le magazine à potin. Même si ces épisodes de sa vie font partie de Leonardo DiCaprio, cela n'est pas forcément intéressant pour les amateurs de cinéma.
Anatomie d'un acteur : Leonardo DiCaprio est un meilleur choix pour en savoir plus sur son travail avec un meilleur équilibre sur sa vie privée.

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Florence Colombani revient sur 10 rôles emblématiques dans la filmographie de Leonardo Dicaprio. Elle y établit des points communs avec certains d'entre eux, met en exergue les choix de Dicaprio en lien avec sa vie, son rapport au cinéma, ses ambitions en tant qu'acteur, ses convictions politiques etc… L'auteur analyse également certaines séquences afin de montrer toute la palette expressive de son jeu d'acteur.

Le livre est rempli de magnifiques photographies, de citation de Dicaprio pour expliquer sa manière de travailler et de préparer ses rôles, mais également des citations des artistes avec qui il a eu l'occasion de collaborer. (Scorsese, Cameron, Luhrmann etc…)

Anatomie d'un acteur : Leonardo Dicaprio est un excellent bouquin permettant de mieux cerner le talent de cet acteur exceptionnel, de comprendre ses choix de carrière et d'apprécier son implication total dans certains des projets qu'il a lui-même initié.

Annotation :

Incontestablement, l'une des plus grosses stars d'Hollywood, Tom Cruise a mené sa carrière d'une main de fer et beaucoup de détermination. Exigeant depuis le début dans le choix de ses rôles, son travail de composition, sa détermination à se surpasser et sa concentration ont attiré l'œil des plus grands cinéastes américains.

Tom Cruise est un acteur qui s'implique énormément dans ses rôles, pas seulement dans leur préparations mais également dans la conception des films, notamment le scénario. Il participe à l'écriture de pratiquement chacun d'eux pour ne pas en dépendre totalement et lui permettent d'intégrer certaines thématiques telles que l'absence de la figure paternelle ou la puissance du capitalisme.

Certains de ses personnages se répondent entre eux, tels que Charlie Babitt, Pete "Maverick"Mitchell ou Jerry Maguirre. Des hommes en apparence arrogants, mais cachant un manque de confiance, cela se traduit par une évolution dans le jeu de Tom Cruise en cours de film. Que ça soit des intonations changeante, des postures passant de l'extraverti à l'introverti ou des expressions du visage avec notamment un sourire confiant qui tend à disparaître. Tout ceci donne une cohérence aux choix de l'acteur.

Amy Nicholson analyse avec beaucoup de pertinence la persona publique et privée de Tom Cruise, ses choix de carrière et les spécificités de son jeu d'acteur. Le livre est parsemé de photo de ses films, de citation de l'acteur et de témoignage de personnalité avec qui il a travaillé.

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Louis Blanchot, analyse la persona de Tom Cruise et fait le liant avec sa filmographie pour appuyer son propos. Il établit des connexions entre les films, pour y voir une cohérence dans les choix de l'acteur.

La résilience, l'acharnement, la ténacité, la non-conformité, sont les traits de caractère de Tom Cruise dont il fait don à ses personnages. De ses premiers rôles d'adolescent, en passant par le prodige insolent jusqu'au méta narcissisme assumé, Cruise a toujours l'ambition d'avoir un certain contrôle sur ses projets, notamment au niveau du scénario afin de rendre ses rôles et interprétations singulières.

Ses performances sont marquées par une gestuelle expansive servant de masque pour montrer une confiance en soi. Or, les personnages de Tom Cruise sont intérieurement l'opposition de cette carapace exubérante. Un sentiment interne qui se transmet par un faciès impassible et tendu aux traits figés. La maîtrise de cette expression faciale est l'une des plus grandes qualités d'interprète de l'acteur.

Chacune de ses rôles raconte quelque chose sur l'homme, notamment l'absence de la figure paternelle. En cela, la saga Mission Impossible fait office de fil conducteur pour y voir l'évolution de l'acteur.

Louis Blanchot délivre un essai passionnant afin de comprendre qui est Tom Cruise à travers ses choix de carrière et ses performances. Il démontre parfaitement que ses rôles se répondent et d'autres s'opposent continuellement.

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Olivier Maillart analyse le jeu de Tom Cruise et son évolution au fil de sa filmographie.
Différenciant l'image du visuel, selon l'auteur, la période des années 80, ère Reagannienne, a été pour Tom Cruise une période durant laquelle il a mis plus en avant un visuel de lui-même, dans des rôles mettant en avant l'arrogance de ses personnages. Or, au fil de son œuvre, il délaisse majoritairement le réalisme et les rôles de composition pour des films plus abstraits, et aux personnages plus épurés. Ce qui permet à Tom Cruise de délaisser sa beauté plastique pour déployer toute sa physicalité, sortir de l'ordinaire pour devenir extraordinaire durant les scènes d'actions aussi burlesques que spectaculaire.

Tom Cruise varie désormais très peu le caractère de ses personnages, et par conséquent, il ne tente plus de composer au sens dramatique du terme.
Le visage n'est plus le moyen pour Cruise de s'exprimer, tout passe par la performance corporelle avec comme gimmick la course. Une récurrence dans sa filmo qui retranscrit un moyen d'expression simple, enfantin, rappelant la capture du mouvement du cheval au galop part Eadweard Muybridge.
En gravitant dans des univers ou la suspicion et la paranoïa sont reines, il entre dans un jeu Hitchcockien

Hormis dans Lions et Agneaux le personnage Cruisien à regard omniscient sur les événements, faisant de lui le scénariste, réalisateur et acteur de son monde fictif et apportant une dimension méta filmique puisque Cruise l'acteur et producteur contrôle aussi de bout à bout les tournages de ses films.

Poétqiue de Tom Cruise est un très bon essai démontrant les particularités du Tom Cruise Movie de ces 20 dernières années rendent la filmographie de Tom Cruise cohérente avec sa vision du cinéma.

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Une personnalité unique et un talent actoral inspirant, Marlon Brando est indéniablement l'une des plus grandes figures de l'histoire du cinéma Américain. Ayant joué pour certains des plus grands cinéastes de leurs générations, des réalisateurs tels qu'Elia Kazan ou Mankiewicz ont permis à Marlon Brando d'exploiter sa sensibilité, son charisme animal, son ambiguïté. Souvent moquée pour ses défauts de prononciation inaudibles et gutturale, le rôle de Marc Antoine dans Jules César démontra qu'il était capable de jouer du Shakespeare avec crédibilité et éloquence. Sa capacité d'improvisation, d'imitation et de se renouveler à chaque prise en fait un acteur créatif.

Un talent que Brando n'a pas toujours mis à profit par paresse combiné à des choix discutables. Cependant, bien que sa filmographie soit imparfaite, il démontre une cohérence dans ses interprétations qui fait de Brando un véritable auteur.

Narcissique, égocentrique, mégalomaniaque, la persona de Brando en fait un des acteurs les plus difficiles de l'industrie. Se cache pourtant derrière cette façade de véritables blessures qu'il tenta d'exorcisé dans son unique film en tant que réalisateur : La vengeance aux deux visages.
À contrario, lorsqu'il veut absolument jouer un rôle, il peut faire preuve de dévotion (Reflet dans un œil d'or, Le Parrain).

Florence Colombani propose d'analyser 10 rôles qui ont fait la splendeur de Marlon Brando. Elle revient sur le contexte de chaque film, sur son répertoire actoral et sur sa persona parfois injectée dans certaines de ses interprétations.

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Arthur Cerf revient sur l'enfance passée à Omaha, dans le Nebraska. Élevé par un père violent et castrateur et une mère actrice devenu alcoolique, marquera à jamais Brando. L'auteur parle de l'intégration de Marlon Brando à l'actor studio et de sa relation avec sa professeure Stella Adler. Suit e à cela Brando connaîtra son premier succès sur les planches dans Un tramway nommé désir du dramaturge Tennessee Williams.

S'ensuit son entrée dans le cinéma, l'auteur s'attarde notamment sur deux de ses plus grands rôles : Stnaley Kovalski et Terry Malloy. Il est évoqué également La vengeance aux deux visages, la première réalisation de Brando dont l'ambition fut d'en faire une tragédie grecque et qui s'avère être une œuvre Oedipienne et Freudienne. Un échec au Box Office, mais un western qui aurait pu être un grand film. S'attarder sur sa carrière est l'opportunité pour Arthur Cerf de parler du rapport compliqué entre Brando et le métier d'acteur. Un domaine qui le révulsait malgré son indéniable talent.

Des contradictions qui se poursuivront tout le long de sa carrière. Profitant du système d'un système qui le revulse au point de rendre les tournages compliqué de par ses exigences. Toutefois des cinéastes comme Coppola pour Le Parrain ou Bertolucci pour Le dernier Tango à Paris arriveront à le dompter. Bernardo Bertolucci poussera Brando dans ses derniers retranchements émotionnels en le faisant aller jusqu'au boutisme de la méthode selon Strasberg. Un tournage épuisant qui lui fera questionner son système de jeu.

Marlon Brando Les stars durent 10 ans explore toutes les facettes de l'acteur et démontre sa singularité et sa complexité.

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Né à Slater dans le Missouri et très vite abandonné par son père William, Steve McQueen est élevé par son grand oncle Claude. Il quitta le domaine de celui-ci pour vivre une vie de vagabond avec des escales à New York pour y retrouver sa mère Julian.
De maison de correction, en passant par la marine, la vie de McQueen a été rythmée par la pauvreté.

Sa rencontre avec Sanford Meisner, le fera rentrer à la Neighbordhood Playhouse et en 1955, il intégra l'Actor Studio avec Lee Strasberg comme professeur. Steve McQueen étant un instinctif et inconstant, il ne trouve pas d'intérêt à l'enseignement basé sur Stanislavski. Après avoir joué dans des séries B et des petits rôles comme dans Marqué par la haine, c'est à 27 ans qu'il joue dans le film culte The Blob.

Au nom de la loi est la série qui fera connaître McQueen dans le monde, c'est alors que John Surges le recrute pour jouer dans Les Sept Mercenaires. S'ensuivit une ascension avec La grande évasion et plus tard Le kid de Cincinnati, L'affaire Thomas Crown, ainsi que le culte Bullitt. Jouant à chaque fois sur un registre épuré, son physique et son charisme deviennent l'incarnation du cool. Suite à ses succès, Steve Mcqueen prit une place importante à Hollywood, ayant le luxe de choisir ses projets. En parallèle, la course automobile est sa passion première.

Le mix entre automobile et cinéma donna Le Mans, film qui devait être une ode à la course, sera finalement au tournage un calvaire sans nom et un échec critique et commercial. Guet-apens lui permis de renouer avec le succès et de rencontrer sa seconde femme Ali MacGraw.

Vincent Gautier dresse un portrait interessant de la personnalité animale, caractérielle de Steve McQueen. Celle-ci même qui lui a permis d'être une star de cinéma, mais à contrario lui a fait mener une vie chaotique jusqu'à qu'il embrasse la foi chrétienne jusqu'à sa mort en 1980. L'auteur parsème son récit de quelques anecdotes.

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Lelo Jimmy Batista dresse le portrait de Nicolas Cage. De par son caractère et son physique, il est l'un des acteurs les plus atypiques d'Hollywood. L'auteur revient sur le parcours de Nicolas Cage, de son enfance avec son père August Coppola, sa relation avec son oncle Francis Ford en passant par sa passion pour les animaux avec lesquels il sent une grande connexion et auxquels sa personnalité est assimilée (les chapitres sont titrés en référence à un animal.) jusqu'à ses différents mariages.
Lelo Jimmy Batista revient également à la filmographie de Cage et distille des anecdotes de tournage.

Nicolas Cage envers et contre tout est un livre intéressant pour ceux qui veulent en savoir plus sur l'homme et l'acteur qui se cachent derrière les memes qui pullulent sur Internet. L'auteur retranscrit ce qui fait la singularité marginale de Nicolas Cage, au sein d'une industrie cloisonnée qui ne prend pas de risque, la ou Cage s'évertue à être le plus imprévisible possible, à être la ou on ne l'attend pas, à expérimenter quitte à échouer.