Ma collection commentée - Jeux vidéo

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Joué - 11/19 - PC

Je vais pas trop m'étendre au risque de dévoiler le meilleur mais c'est clairement une réussite et une énorme surprise, le genre qu'on croit voir arriver mais qui finalement nous dupe avec beaucoup de finesse.
Scénario fluide et sans à-coups ; sophistication et intelligence de la prose ; suspens constamment entretenu qui donne l'impression d'avancer vers l'inconnu. Et surtout, de mémoire de gameur ponctuel, voilà un titre exemplaire qui sait jouer la carte du méta de manière ludique et cohérente, et pas juste sur sa fin (Thimbleweed Park, prend des notes...).

P.S : Profitez, il est gratuit sur Steam !

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Joué - 10/20 - PC

Life is Strange me gêne. D’un côté ce jeu agréable, ses contemplations, sa mélancolie, sa sensibilité écolo, ses graphismes qui ont conservé l’effet de la gouache ; ce jeu qui en narrant l’extra-ordinaire, s’autorise aussi, en négatif, à observer l’ordinaire, les détails, la banalité d’une petite ville américaine.

De l’autre, ses écarts mélodramatiques et ce dernier épisode, mal-amené, où tous les personnages se répandent en excuses et où on nous ressort les déambulations métaphysiques à la Silent Hill 2 ou à la Twin Peaks mais cette fois-ci sans conviction et plus par facilité ou mimétisme. Une petite déception, donc.

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Joué - 11/20 - PC

https://www.senscritique.com/activity/282372/175644

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Joué - 12/21 - PS4

"Maintenez o pour survivre"

J'exagère un peu, mais l'idée est là.

J'aurais tellement voulu être plus enthousiaste pour une suite aussi ambitieuse, qui atteint parfois "l'œuvre d'art totale".

Mais proposer un gameplay aussi simplifié, ça va pas quoi. Et je suis pas le premier à critiquer Naughty Dog là-dessus. Quelle satisfaction on retire à faire survivre son personnage, si on intervient aussi peu ? Je me suis rarement senti aussi peu investi dans un jeu vidéo, même après 40h de jeu. Hallucinant.

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Joué - 04/20 - PC

Pris à part, ce troisième volet (platement sous-titré Les Aventures de Lara Croft) est une virée sympathique à défaut d'être mémorable, avec une poignée de thèmes musicaux inspirés et des niveaux réussis (la station de métro Aldwych, le crash de l'avion).

Rétrospectivement, avec les deux premiers jeux en mémoire, on atteint ici le point de rupture d'un gameplay et d'un level design déjà douteux de base : un mécanisme face à vous, l’élément manquant est quelques hauteurs plus loin à la vue de tous ; pour y accéder vous passez votre temps à actionner des leviers et à millimétrer vos sauts.

Si jusque là on sentait l'effort de justifier et de récompenser ces contraintes par une intrigue motivante (ou du moins un macGuffin qui en jette, comme la Dague de Xian), Tomb Raider 3 opte pour la non-linéarité en trompe-l’œil en vous permettant d’ordonner le choix de vos destinations. Geste novateur mais imparfait puisque souffrant des limites de son époque, le jeu se trouve dans l'incapacité technique d'offrir une véritable narration qui viendrait articuler et donner du sens à cet arrangement. Ainsi peu importe quel niveau vous prenez, cela n'a aucune incidence sur celui-ci ou sur les événements. L'histoire en reste à ses grandes lignes et demeure considérablement appauvrie.

De fait beaucoup moins fun que son concurrent indirect (le redondant mais indéniablement abouti Half-Life, sorti un jour plus tard et qui proposait également une invasion de la zone 51 bien avant le raid des furries), TR3 n'a donc pas grand chose pour lui : ni le plaisir de la découverte du 1er opus, ni la force silencieuse et solitaire du deuxième. Probablement le plus impersonnel et le plus fastidieux des Tomb Raider signés Eidos et c'est regrettable.

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Abandonné - 08/21

Un choix qui procède d'un constat tout con : je passais plus de temps à regarder la soluce qu'à y jouer. Il m'a fallu un moment pour comprendre que je n'étais plus sur Steam mais bien sur Youtube, c'est dire...

C'est dommage car après une si belle intro, je commençais à croire que les développeurs avait appris des erreurs du 3e volet. Que dalle. Les niveaux sont toujours trop longs, trop labyrinthiques. Le jeu nous laisse bien le temps de perdre de vue nos objectifs.Je viens à peine de passer les 50% de progression, et j'ai vraiment l'impression d'avoir pris 20 ans dans la gueule.

Je retiens malgré tout un bel effort pour proposer une intrigue plus ambitieuse que les précédents volets. Et c'est d'autant plus dommage que celle-ci est nécessaire pour comprendre l'échec du 6e volet, ce chef-d’œuvre incompris. Mais à un moment, ça sert à rien de forcer. J'y ai assez joué pour en parler, c'est l'essentiel.