Ma sélection nouveautés manga 2016

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Minéralement votre. Un manga unique.

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Une perle comme Yuki Urushibara (auteure de Mushi-shi) sait nous en offrir. Elle traite le thème de la famille et le long cheminement vers un double deuil à faire avec une maîtrise assez hallucinante. Elle qui connait mieux que personne comment réaliser une émulsion parfaite entre le réel et le surnaturel, nous propose de méditer sur l'impermanence de toute chose.

A noter un très beau travail d'édition de la part de Ki-oon.

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Mon énorme coup de coeur . Mais toute la trilogie est fantastique. A venir : Levius/est, qui a l'air tout aussi sublime et prenant.

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Comment résister au charme de ce dessin ? Et puis, l'histoire est bien ficelée, comme un conte qui ne lésinerait pas sur les scènes d'action.

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J'ai déjà fait couler beaucoup d'encre virtuelle sur ce manga. Et si je devais résumer en un mot pourquoi je le recommande, je dirais "Elégance".

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Art magnifique et propos simple et touchant. Un père dont l'activité nage dans la tradition (il est apothicaire ambulant) mais qui fait montre d'une paternité très moderne, en fait.

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Non seulement l'intrigue est bien ficelée, mais le trait de Daruma Matsuura est juste fabuleux. Bon nombre d'entre nous sont déjà éperdument amoureux de chaque couverture de la série. Et pour une fois, il faut se fier à la couverture pour juger ce livre à la beauté vénéneuse et fascinante.
Derrière le fantastique, se cache la dure réalité du rejet. La thématique de l'identité est développée au fil des tomes avec une savante maîtrise. L'être et le paraître, l'être et le néant ?

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Tout est dans ma critique. Le volume 2 m'aura donné raison sur la réflexion que l'auteure fait au sujet de sa place et de celle de son personnage principal.
Un manga à découvrir absolument.

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Comme un documentaire qui met un punch dans la face mais sans crier des slogans. Comme quoi il n'est pas toujours utile de politiser un propos pour qu'il soit éminemment politique, justement. On a là un manga sur l'humain. Et il est fort bien documenté sur le quotidien de ces travailleurs du nucléaires, qui doivent passer pas moins de 7 strates de sous-traitance pour gagner leur vie à l'écourter, pour un intérêt général bien compris, qui fait d'eux des héros au quotidien mais aussi les victimes philosophes d'un système bancal. Ils sont là et c'est tout.
Ceci dit, en complément, avoir lu Colère Nucléaire c'est conseillé aussi. Parce que certaines choses doivent être dites aussi, namého !
Pour une compréhension des enjeux globaux et un "décillement" supplémentaire sur la question, il doit se lire en complément. Mais "Au coeur de Fukushima" c'est ce manga qui comme le gekiga d'antant, offre un réalisme cru qui se suffit à lui-même pour ébranler le coeur et l'esprit.

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Résumé éditeur : "Pour son apprentissage professionnel, la jeune Nanami doit réaliser un stage en entreprise. C’est au sein de la société Protect qu’elle va avoir la chance de pouvoir s’immerger dans le monde du travail... Cette boîte de consulting en médias numériques est dirigée par un véritable génie de l’informatique : un certain Jingorô Yamada ! Consultant aussi extravagant que visionnaire, il va ouvrir la lycéenne à de nouveaux horizons... Et sa première mission sera de remettre sur les rails un mangaka dont la carrière est au point mort. Et si le numérique était la clé pour créer de nouveaux business models dans le monde de la culture et du droit d’auteur ?"

Miso Susuki est sorti du système d'édition traditionnel. Il nous fait profiter de son expérience personnelle pour dresser un tableau de l'IT-Business culturel. Très sympa et instructif.

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Edition 2016 par Komikku. Pas moyen d'en parler autrement qu'en disant merci à l'auteure pour ce moment si exquis. Oui, exquis. Dessin raffiné, construction finement ciselée, personnages criants de vérité, histoire élégante, touchante, toute en sensibilité, en implicite. C'est classe, tout simplement. Et le plus incroyable c'est que forcément vous allez vous retrouver dedans.

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Vous voulez un nekketsu dans les règles de l'art ? Vous serez servis. Même limite trop au départ. Encore que vous verrez, passés tous les poncifs du genre, vous vous rendrez compte qu'il en est un au moins qui est absent. En effet, le héros principal n'est pas un benêt. De base il a des capacités d'observation et de réflexion, ce qui est plutôt rafraîchissant attendu que tous les autres codes du genre sont là (le rival imbuvable, la bonne copine, le mentor, l'entraînement acharné, l'examen de passage, ect...). Et bien entendu, toutes les valeurs habituelles du genre sont présentes.
Le style de l'art, qui colle plutôt bien à une aventure de super héros, tout en restant dans un esprit très japonais, est clairement attractif. Et dynamique.
Du côté du fond, n'attendez pas une révolution thématique, mais c’est toujours intéressant de voir développer un tant soit peu le rapport super héros/Etat ou super héros/société. D’autant plus que là, le ratio habituel est inversé : on a plus de gens à pouvoirs que d’individus lambda. Et du coup la question de l’exclusion est sous tendue.
Bien entendu toute proportion gardée dans un nekketsu, m’enfin si certains thèmes sont bien abordés, pas besoin de profondeur abyssale, juste des pistes, des suggestions pour se poser les bonnes questions. C’est ce que j’aimerais trouver dans un nekketsu que j’aurais à conseiller.

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Akata en parle très bien :

"Faut-il se forcer à rentrer dans la norme et s'intégrer à tout prix dans la société et l'école ? Rien n'est moins sûr… Syoichi Tanazono, en tout cas, dans ce récit de presque 300 pages, nous livre son expérience personnelle, faisant, du même coup, une entrée très remarquée dans le milieu de l'édition au Japon ! Véritable disciple spirituel d'Akira Toriyama, ce jeune mangaka pourrait bien faire parler de lui dans les années qui viennent !

Le jeune Masatomo aurait pu avoir une vie normale : jusqu'à son entrée à l'école primaire, il était en effet un petit garçon plutôt jovial. Mais hélas, en première année, sa trop colérique professeur lui donne un gifle particulièrement violente et pas du tout justifiée. Dès lors, la spirale infernale commence pour Masatomo, qui n'ose plus retourner à l'école : peur du regard d'autrui et des rumeurs, incapacité à sortir de chez lui, difficultés à s'intégrer et à se comporter naturellement avec les autres… Tous les ans, malgré les efforts de ses parents, mais aussi de nombreux professeurs et pédagogues, il n'arrivera jamais à suivre une scolarité ordinaire. Préférant passer ses journées chez lui, à copier des dessins de Dragon Ball… Et si, au fil des pages, une vocation salvatrice était en train de naître ?"


Très belle réflexion sur l'écart et la norme. Que de souvenirs qui resurgissent aussi, quand on a connu ce moment de notre vie où aller à l'école faisait mal au ventre.

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Sakka Casterman, mai 2016.
Série en deux tomes.

Résumé éditeur : "La vie de Gen, chef d’entreprise quadragénaire, est retombée comme un soufflé raté.
Gen a la dalle, mais il est réduit à pêcher sa pitance dans les eaux bourbeuses d'une rivière.
Sa rencontre avec Hyos va changer le menu. La jeune fille est dotée d’un curieux coup de fourchette (ou de baguettes) : elle est capable d'avaler tout et n'importe quoi et de le régurgiter pêle-mêle, donnant vie à des créatures aussi monstrueuses que grotesques… Là où n’importe qui ferait la fine bouche, Gen voit en l’apparition d’Hyos une chance d’ajouter une étoile au guide de son existence. Mais il découvre très vite qu’en cuisine, une terrible menace plane sur la Terre... Bon appétit, Gen."

Drôle et fou. Absurde et grinçant. Bourré de références à la pop culture et traduit de main de maître par Aurélien Estager avec l'aide de Ayano Suzuki-Couturier.

En un mot : jubilatoire !

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Parce qu'elle met les pied dans ta face de bourge. Et qu'en plus elle est sans doute une Asperger.

Kaneko ou l'art punk. They are not dead.

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Sept réimpressions en un an au Japon, un prix d'excellence au Japan Media Arts Festival et le voilà prévu chez nous pour la rentrée (tome 1 en septembre, tome 2 en novembre) grâce aux bons soins des éditions Akata.