Mai 2016 / Musique

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Long album aux origines rock metal mais qui lorgne plutôt du côté de l'opératique. À l'image du faste SF de sa pochette, cet "Astonishing" sur les plus de deux heures qui le composent finit par émousser son étonnement.

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Swing, pop et rock, ce "Commontime" sonne comme un légataire tranquille des Beatles. Mais, heureusement, sans le flegme d'enfant chéri qui mine tant d'autres groupes. Là, la recette prend et la musique réussit son opération charme.

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Tout en folk douce, le genre de musique qu'on pourrait entendre aux portes du Paradis (si tant est qu'il y en ai un), ce bel album peut accompagner une oreille sensible sur plusieurs écoutes et apporter son lot de spleen et de plénitude.

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La plupart des albums distille leurs meilleurs morceaux d'entrée de jeu et atterrit sur des plages plus "expérimentales". Là, Beyoncé finit avec un triumvirat de 3 tubes imparables et qui donnent à l'album toute sa puissance.

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Constellé de riffs de guitare et de musique ambient, reposant sur deux CD reprenant sous divers remixs les mêmes morceaux, cet album, soit-disant sans amour, respire l'amour d'un album concept mais sans que la sauce ne prenne pleinement.

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Symphonie composée de sons planants, héritier mineur du rock progressif et psychédélique, tendance Pink Floyd et The Doors, cet album aux ambitions spirituelles offre de beaux instants de musique mais ne creuse rien d'original.

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Réputé pour être un des meilleurs albums pop-rock de ces 30 dernières années, même la version deluxe remasterisée m'a paru d'une fadeur commune. Sans grands instants, érodant tout le leg du punk, reste une pop-de-violons.

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Best of d'Aphex Twin, cette compilation des plus grands morceaux du maître de l'ambient sont des exemples du genre, c'est-à-dire réussissant le mariage de l'expérimentation sonore sans jamais tomber dans la tapisserie électro.

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Date clé dans la musique punk, cet album de Sonic Youth respire la rage et la musique délivrée à bâton rompu. À écouter à pleine balle, l'album est pétri de réussites mais manque d'un surplus d'élan pour atteindre au coeur.

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Cousu de morceaux planants, mâtinés de soubresauts rock, cet album culte s'écoute avec une certaine oreille jouissante. Le genre d'album qui ne vous traverse pas d'émotions mais qui s'écoute parfaitement à satiété sur ses trajets.

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Grande oeuvre de Johnny Cash, contenant certains des plus grands morceaux du folkman US, ce chant du cygne de l'homme-en-noir, hymne polyphonique et en même temps crucialement singulier, résonne avec joie et une certain assurance paisible.

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Il y a des albums qu'on découvre parce qu'on a découvert un de ses morceaux dans le film (en l'occurrence la superbe "Vie de courgette"). Et il y a des albums qu'on peut beaucoup aimer grâce à un seul morceau. C'est le cas de "1983".

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Élevé par la voix de Julian Casablancas, douce à nulle autre pareille, cet album culte détient de beaux morceaux. Si l'album ressasse un brin les mêmes ritournelles sur le long, il n'en comporte pas moins de jolis instants de musique.

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À l'image, comme souvent, de la pochette de leur album, Animal Collective signe avec ce "Merriweather Post Pavilion", une oeuvre hypnotique mais dont les effets prennent sur le coup sans perdurer à l'esprit.

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Comme tous les albums "post-" (en l'occurrence "post-punk"), cet album est forgé dans un bain de mélancolie. Chant feulé sur un tapis de fleurs fanés, chaque bon morceau est autant de chagrin transformé en énergie.

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Né de la cuisse du folk et de la country, armé des cordes pincées de guitares sèches et de voix post-Dylan, cet album résonne avec la douceur d'une cuisine musicale faite d'ingrédients traditionnels à l'efficacité assurée.

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Dans "Logos", comme son titre le laisse deviner, il y a une recherche d'un langage doux, d'un murmure entre rock, pop et électro soft. Si la montée de spleen prend, elle ne retombe malheureusement qu'en lit de poussières.

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Album entraînant, galette qui ne jurerait pas dans une soirée rock ou les pogos joyeux iraient bon train, il manque cependant pas mal de singularités. Respectant son cahier des charges, manque le surplus pour l'extraire de la moyenne du genre.

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J'avais un autre souvenir de la musique de Nada Surf. Là, on est plus proche de la pop britannique bien faite et RTL2-like que du surf rock dont j'avais l'étrange souvenir. Gentil mais pas extrêmement grisant. Dommage.

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Petit album de rap, avec son lot de gonflage d'ego, comportant des ritournelles efficaces, orchestrées à grand renfort d'électro, ce "Maestro" signé Lartiste ne marquera pas l'histoire du genre mais laisse passer un temps agréable.