Mancie 2022

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Pour commencer l'année, l'un des parcours proposé dans le livre Movieland, celui dédié aux teens movies. Je connaissais le film pour sa réputation mais c'est à peu près tout. Une chouette découverte même si au départ j'ai vraiment eu peur que l'ensemble soit trop daté pour m'arracher un sourire. Finalement, il n'en est rien et de nombreux gags fonctionnent encore très bien. Même si c'est beaucoup plus discret que dans The Breakfast Club, j'ai apprécié également l'angle un peu plus profond proposé par le récit, notamment via Cameron, par rapport aux teens movies les plus courants.

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On continue sur les teens movies. Eh bien malgré le titre qui n'augure rien de bon, il faut avouer que l'ensemble a du charme. Certes, à première vue rien d'original tant on y retrouve tous les motifs du genre mais le charme des acteurs, les quelques bizarreries, la trame shakespearienne (certes très diluée) et la bonne grosse esthétique fin 90-2000 donnent à ce film mal nommé de quoi passer un moment sympa.

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Il y a des scènes sympas mais globalement je n'adhère ni aux valeurs de l'ensemble manquant cruellement de second degré, ni aux longueurs de récit plombant le rythme et encore moins à l'inventivité frileuse du point de vue visuel.

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Bon que visuellement ce ne soit pas terrible, admettons, le budget n'a rien de comparable avec celui du premier et honnêtement même si le manque d'investissement transpire tout du long, le résultat final n'est pas un scandale non plus. Mais c'est là que le bât blesse : le reste n'est pas terrible non plus, sinon franchement mauvais. Les saynètes avec les personnages secondaires sont surexploitées pour cacher la pauvreté de l'intrigue, les dialogues sont le plus souvent risibles et même la cohérence globale du récit, se fracture constamment. Pas la pire des suites loin de là, mais mieux vaut tout de même se contenter du premier.

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Il y a beaucoup d'éléments mis ensemble et le résultat en ressort boursouflé. L'humour par exemple apparait sous bien des formes entre la farce, l'absurde, la parodie, le cynisme et souvent un tel mélange fait perdre de la force plus qu'autre chose. En ne voulant pas trancher le film s'enlise car il faut ajouter à cela une certaine ambition politique (on touche à la satire qui ne s'accommode pas très bien du bazar ambiant) et de véritables morceaux de drame. C'est donc long, le rythme étant alourdi par cette volonté d'être trop de choses à la fois. Reste pour autant de nombreux moments réussis et la qualité indéniable d'avoir pu proposer un sujet complexe sur le ton de l'humour, sans pour autant tomber dans le ridicule.

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Esthétiquement c'est très sympa même si l'ensemble contient finalement peu de moments de bravoure ou de claques graphiques. Au niveau du récit, je suis un peu perdu. La première partie du film ainsi que la fin ne semblent pas adressées au même public que la patrie centrale dans le fameux royaume des chats. Cette dualité se ressent d'ailleurs dans un certain manque d'aboutissement autant pour le récit pour enfant que pour celui qui me parait plus mature et adressé à l'ado. Un bon moment malgré tout et qui en 1h10 propose un récit riche et bien mené avec gros point positif des personnages très attachants.

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On poursuit sur la liste des teen movies. Celui-ci n'en est d'ailleurs pas vraiment un. S'il en reprend de nombreux codes, il y intègre plusieurs éléments subversifs notamment dans le comportement des adultes, mais surtout par ce cynisme ambiant, notamment sur la fin. Étrange récit balloté entre le rose bonbon classique du genre et un arrière gout acide (et non acidulé comme on l'attendrait davantage).

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Une ambiance dans la première partie du film plutôt réussie tant elle est accompagnée d'une direction artistique soignée. Par la suite les choses se gâtent car si apparait un enjeu précis, là où le début laisse un peu circonspect, tout devient bien plus fade visuellement et indéniablement prévisible. La foire quittée, le récit s'allonge et l'on s'ennuie dans cette descente aux enfers dont on attend rien car jouée d'avance et sans saveurs.

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Le principe bien que prévisible fonctionne plutôt bien et le film possède un rythme bien maîtrisé, notamment en renouvelant suffisamment ses situations et en alternant les registres. Le récit peut en revanche sembler lourd sur la question du portable et du rapport à l'intimité tant le propos revient régulièrement et sans finesse. Pour la fin, elle n'est pas sans mérite notamment au niveau de la cohérence malgré une certaine facilité.

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Plus ancien film. Eh bien, il fallait commencer quelque part !

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Première comédie !

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Ah que c'est dommage ! L'idée de base est sympathique avec les multiples références aux marvels et dc mais le tout est complétement parasité par des blagues périphériques sexuelles à outrance et qui plombent le rythme de l'ensemble.

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Jolie carte postale des années 60 du moins en apparence car loin d'être uniquement figurative, celle-ci propose quelques pistes plus profondes. On y retrouve une confrontation avec le désir adulte moins innocente qu'à première vue ainsi qu'une réflexion sur l'autorité captant bien l'air de la décennie précédente. Dommage que le récit n'ait pas davantage de fil rouge.

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Drôle et si l'ensemble n'est pas toujours d'une grande finesse, il faut noter que la critique proposée n'est pas inintéressante, et surtout saluer encore une fois la justesse du duo.

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Le film en lui-même n'est rien de plus que sympathique et plutôt oubliable mais pour un amateur des jeux, il faut bien reconnaitre que l'esprit de la licence est plutôt bien compris et que l'on prend indéniablement plaisir à noter les différents parallèles établis.

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Un bel écrin porté par des acteurs en grande forme ! Après le récit fonctionne mais il faut avouer que l'aspect thriller est un peu décevant par manque de finesse, malgré quelques scènes très efficaces. Globalement l'écriture ne suit pas la qualité de la mise en scène et ça se ressent sur trois heures ... Malgré tout ça reste un sacré spectacle qui propose autre chose que Marvel (du moins en partie car on trouve malgré tout quelques gimmicks pénibles).

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Divertissant et intéressant par rapport à la manière de filmer l'intérieur de notre dame. Après le récit est indéniablement artificiel et il manque un travail esthétique plus poussé pour dépasser ce problème de départ.

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Quelques idées mais globalement rien n'est abouti dans ce film. Le récit est réduit au strict minimum et les rares trouvailles esthétiques sont mal exploitées par une mise en scène confuse.

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Le scénario est vide, l'enjeu d'une pauvreté sans nom, la morale d'une uniformité phénoménale mais ... c'est trop mignon. Voilà, je suis faible.

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Un peu plus organisé que le deuxième volet mais le récit continue de manquer de liant. De plus, l'ensemble ne réemploie que trop peu les éléments mises en place précédemment, appuyant encore davantage l'idée que la saga souffre véritablement d'un manque de vision d'ensemble. Comme toujours bordelique donc avec des enjeux qui patissent de cette construction et tombent à plat. Bon la danse des crabes scorpions est marrante.

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Quel rythme ! ça part dans tous les sens au point que l'histoire en pâtit pas mal mais quelle générosité ! Vraiment sympa à suivre, on retrouve tout ce qui fait le sel de la série, même si l'ensemble est ici trop désordonné, mais cette pagaille est en grande partie pardonnée par l'efficacité de la mise en scène, conférant à l'ensemble les qualités d'un bon divertissement.

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Bon pas d'effet mignonnerie ce coup-ci. L'image est assez affreuse par moment et le récit bien que plus riche en soi est d'une mollesse phénoménale.

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C'est plutôt sympathique. Dommage que le délire méta du début disparaisse bien vite derrière une gentillette comédie d'aventure.

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Touchant mais toujours pas la moindre construction d'intrigue ...

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Rugueux mais incroyablement perturbant. La guerre sans le moindre lyrisme. Cruel et vrai d'un bout à l'autre.

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Original, beau et touchant malgré une histoire qui se précipite un peu trop sur la deuxième moitié.

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Visuellement inventif et classieux, l'ensemble est moins convaincant en ce qui concerne le récit, souvent porté d'une manière trop lourde par des dialogues qui oscillent entre le simpliste et le grotesque. Dommage, il y a pourtant une véritable force dans la mise en scène de ces légendes nordiques qui restent en tête.

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Récit méta très drôle sur la conception d'un nanar ! Le début est un peu long mais la dernière partie tient toutes ses promesses.

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Plus sympa que prévu ! Bien accroché au fait qu'on ne voit finalement pas vraiment la guerre et que le film se concentre avant tout sur l'évolution du personnage. Et puis globalement j'adhère complètement à l'ambiance 80 de l'ensemble.

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Un peu moins de charme que son prédécesseur mais une narration toujours efficace au possible et des scènes d'action d'une grande intensité !