Marc Lévy, ce philosophe...

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« Le temps ferme toutes les blessures, même s'il ne nous épargne pas quelques cicatrices. » : Marc, dans son infinie sagesse, prend une idée commune et banale (le temps guérit tout), et tente un jeu de mot médical sans aucune profondeur afin de rendre cette idée percutante, et de séduire un public d'émo et de gothik lolita pour qui la cicatrice est quelque chose de beau, symbole de souffrance et d'amour.
On notera que dans "Vous revoir", Marc réussit à s'autoplagier, avec cette splendide phrase pleine de fraîcheur: « Il y a des chagrins d’amour que le temps n’efface pas et qui laissent aux sourires des cicatrices imparfaites. »

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"Il n’est de pire solitude que celle qu’on éprouve quand on est deux.". Marc rend un hommage subtil à Johnny et à ce magnifique album "Solitudes à deux" au travers d'une phrase où les qu', que et quand donnent un effet léger.On est écrivain ou on ne l'est pas.

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"Ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. ". Quand j'ai lu cette phrase, j'ai failli tomber de ma chaise, littéralement, tant elle donne le vertige. On sent clairement l'influence de la parabole de la Maison bâtie sur le roc (Evangile selon Saint Matthieu) qui met en exergue le fait que l'on ne peut rien construire de solide sur du sable. Ici, dans l'esprit de Marc, le mensonge, c'est du sable, c'est un socle mou. Le mensonge est un grain de sable. Un grain de sable pour l'éternité. Merci, Marc.

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"On est tous l'étranger de quelqu'un.". Qui a osé dire que Marc a plagié Tahar Ben Jelloun (On est toujours l'étranger de quelqu'un, c'est-à-dire qu'on est toujours perçu comme quelqu'un d'étranger par celui qui n'est pas de notre culture.)? Qui? Qu'il ose se lever.
Coluche a dit "On est tous le con de quelqu'un". Moi, je sais qui est mon con.

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"Il est parfois des présences apaisantes, même si elles sont silencieuses.". Voilà une phrase qui n'engage à rien, et qui ne mange pas de pain. Enfonce-nous d'autres portes, Marc, encore!

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"Laisser entrer quelqu'un dans sa vie, c'est abattre les murs qu'on a construits pour se protéger, pour attendre que l'autre les enfonce!" Marc nous explique la vie et l'amour en une seule phrase, et quel punch! Un point d'exclamation vient renforcer le propos! C'est vrai, ça! L'enfer, c'est les autres! Mais on les laisse quand même percer notre carapace! On est vulnérables!Fou!

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"La création humaine est peut-être imparfaite, mais rien n'est plus parfait dans l'univers que deux êtres qui s'aiment.". Peut-être imparfaite, Marc ne se mouille pas trop. Par contre, quand il nous conte l'amour, il sait de quoi il parle. La perfection est dans l'amour. Un concept novateur pour l'époque!

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"C'est sacré, un amour d'enfance, rien ne peut vous l'enlever. Ca reste là, ancré au fond de vous. Qu'un souvenir le libère, et il remonte à la surface, même avec les ailes brisées." Quand Marc parle amour, il nous touche. Quand il parle d'amour d'enfance, il nous fait fondre! Ici, Marc métaphorise à pleins tubes. D'abord la métaphore marine (ancré au fond de nous, remonte à la surface), puis la métaphore aviaire (les ailes brisées). Un petit oiseau, un petit poisson s'aimaient d'amour tendre...Nul doute que Marc pensait à cette chanson en écrivant cette si jolie phrase.