Margaret Lee

Annotation :

Les meurtriers d'une femme sont hantés par celle-ci (le film est moins terre-à-terre que ce résumé grossier) et Lee a le plus touchant rôle, celui de la repentie pleine de remords devenue presque aussi éthérée que la morte.

Très belle scène de photos de nu puis de sexe entre l'ancien bourreau et sa victime dont on voit quelques passages ici : https://youtu.be/pyo7Z2mByDo?feature=shared&t=129

Annotation :

Film poussant à fond les clichés de l'exploitation, faisant même dévier l'érotisme vers la pornographie. Loin de la stylisation habituelle de ses confrères, Di Leo est cru et brutal jusqu'à l'absurde et le choc. Cela en devient un film méta sur la misogynie du genre à peine naissant du giallo avec son univers complètement fantasmatique de tueur déambulant librement dans une clinique psychiatrique pour femmes à troubles sexuels. Le décor moyenâgeux et ses instruments de tortures exhibés et tous maniés par le tueur révèle le caractère rétrograde du jugement psychiatrique (et de leur entourage) sur ces femmes.
Pour les (a)mateurs, la dépressive insatisfaite jouée par Margaret Lee est frontalement, et gratuitement, exposée nue dès les premières minutes. Mais c'est un casting fourni et Rosalba Neri en nymphomane prend un peu plus de place que la tête d'affiche.

Annotation :

Une photo magnifique des rues Londres colorées, des grands intérieurs lourdement décorés, etc. tout est beau et stylisé à l'extrême, surtout les femmes "fatales". Ou pas.
Dans son suspens maladroit et ennuyeux, Doppia Faccia réussi au moins à retourner les habitudes des films de l'époque sur la nouvelle femme libre qui serait dangereuse. Pas de ça ici, un vieux bourgeois cupide tire les ficelles et la belle Margaret Lee est une innocente femme malheureuse qui aspirait à plus de liberté.

https://youtu.be/FD22dqt2mK0?feature=shared la belle chanson qu'elle écoute en boucle et dont les paroles sonnent comme un reproche à Klaus Kinski.

Annotation :

Un rôle assez rare de pure méchante manipulatrice. Mais bon c'est Lee, son ex peut-il faire autre chose que de retomber sous le charme et se faire trahir encore ? Faut dire qu'elle y est sublime en robe rouge dans un champ de coquelicot même si la couleur n'annonce rien de bon.
Sinon le film surprend avec ses rupture de rythme surprenant et ses aller-retour amoureux (fraternels, maternel, sexuels) et damnés.

Annotation :

Quasiment la seule femme du film et à peine présente deux minutes à l'écran. Les deux minutes sont denses car elles contextualisent les méthodes de la mafia pour rabattre de jeunes naïves de la province vers la prostitution.
Avec cette conclusion tragique et en musique pour les récalcitrantes https://youtu.be/ht6PPXDc8wo?feature=shared

Annotation :

Une équipe spéciale (un pro du trampoline quand même) infiltre les lignes ennemies aidée par Margaret Lee, agent double comme secrétaire auprès des SS. Elle est en face à face avec le sadique Klaus Kinski très présent dans cette liste (11 ou 12 films ensemble, la pauvre).
Comme dans Bandits à Milan, Lee est la seule présence féminine et elle porte l'érotisme délicat et surtout le drame au milieu de l'action masculine.

Annotation :

Second film pour Jess Franco. C'est un film bien sage pour son réalisateur, les 20 premières minutes avec Margaret Lee, choppée par l'inquisition alors qu'elle batifolait dans les champs, sont les moins chiantes. Amour, torture et bûcher, avec beaucoup de gros plans sur ses yeux.

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Pastiche des films d'espionnage façon OSS 117. Margaret Lee est charmante en agent de la CIA sous couverture de veuve trafiquante d'arme, malheureusement la frontière entre pastiche et 1er degré s'efface dans la dernière partie qui ne reprend que les clichés machistes (Le Tigre dérouille tout le monde pendant que la blonde pousse des cris aigus dans un coin) sans être drôle.
On remerciera tout de même Chabrol pour Margaret Lee enchaînée et portant un costume en peau de bête qui sort de nul part.

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Lee incarne une grande bourgeoise corsetée à la moderne (avec d'horrible couvre-chef comme un bonnet à perle et une sorte de serviette-éponge) qu'elle rend tout de même charmante en séductrice légère. Et puis, pour finir de corrompre Dorian, elle retire le superflu pour apparaître légèrement vêtue et magnifique à travers un miroir (reflet d'une beauté éclatante comme le portrait de Dorian).
Petit rôle, dans une adaptation qui a ses coups d'éclats, et la scène de Lee en est une, mais un peu trop sage.

Annotation :

Ce film yougoslave m'intriguait dans sa filmographie (la co-prod italienne explique sa présence et celle de Bouchet). Vu en rip VHS recadrée et aux couleurs quasiment disparues, ce qui lui donne une patine URSS mais retire beaucoup de son charme littoral.

Beaucoup de craintes au début, avec son côté artistique désormais bien fatiguant (la mise-en-scène et le montage décontractés, du body art bien de son temps et des séquences super 8). Margaret Lee donne un peu de vie au film en guide touristique charmante qui remplace la trop parfaite poupée barbie Barbara Douchet dans le cœur de l'ambitieux médiocre.
Petite scène de séduction sympathique avec elle au micro d'un bus de touristes pendant que le don Juan tourne autour en poubelle mal transformée en voiture de sport et en baisant par provocation sa barbie. Des scènes de nu ""artistiquement classe"", et un petit retournement final de son personnage (évidemment qu'un petit médiocre comme lui ne la méritait pas)

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Être une Hubert Bonisseur de la Bath girl n'est pas signe d'une carrière très réussie. Vu le niveau de misogynie pas de surprise, son rôle est celui d'une cruche (à un moment, elle est évanouie au sol sans qu'on sache pourquoi). Le doublage en rajoute une couche.
Heureusement que le nouvel acteur tire les idioties qu'on lui fait dire vers la comédie.

Annotation :

Deux personnages communistes, un photographe de nu qui veut vivre dans le péché pour se sentir vivant en faisant coucher Margaret Lee avec ses copains, et un autre qui vit la révolution un peu sexuellement aussi mais surtout à travers le culte de la personnalité. Pas drôle et incohérent. Faut dire que les années 50 ne sont pas reconstituées et on a du mal à comprendre la période quand tout crie "années 60" dans les décors et costumes.
Dommage que ce ne soit pas du tout une bonne satire des méthodes du parti ou de ses adhérents. Margaret Lee est très présente mais son rôle n'a pas d'autre intérêt que d'être jolie.

Annotation :

Tout petit rôle qui arrive sur la fin de son style Marylin en blonde décolorée dans les comédies.

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Minuscule rôle, tout en jolies jambes entre lesquelles se baladent des scorpions tueurs.

Annotation :

1er rôle et différent de ce que j'ai vu jusqu'à présent. Elle joue la jeune femme charmante qu'à la toute fin, avant cela Margaret Lee a le regard dur de la criminelle en fuite. L'atout charme du film est une petite blonde aux magnifiques yeux verts qui, film d'exploitation oblige, passe entre les mains de tout le monde. À commencer par Margaret Lee qui la corrompt en première. Une scène saphique qui commence par Lee qui casse des noix d'un air détaché avant de sauter de façon assurée sur la blonde.

Le thème musical de Lee (dans une version dvd moche) https://youtu.be/3ULg2gVQH4Y?feature=shared&t=13

Annotation :

https://youtu.be/HocohDDsFyE?feature=shared