Mars 2018 / Cinéma

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Au poing, pris entre le point de vue d'un trio de la "BAC" et d'un groupe de jeunes filmant avec un drone, se brosse le portrait urgent d'une cité prise entre tous les feux, intranquille. Reste la frustration d'une fin en queue de poisson.

Vu sur UniversCiné

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Modeste court-métrage gentillet, à l'animation sciemment simpliste, la nomination de ce court aux César à de quoi étonner. Non pas qu'il n'ai pas de mérite mais qu'il n'invente rien et n'évoque rien de profond et fort.

Vu sur UniversCiné

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Chaque avancée personnelle dans le cinéma de Rohmer est une surprise profonde. Montrant combien son cinéma est moins monolithique qu'une certaine cinéphilie veut bien le croire. Et surprenant, du début à la fin !

Vu en DVD

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Sur le papier, cette découverte de l'Atlantide, où se mêle l'animation 2D et les effets 3D orchestre de profondes idées théoriques. Sauf que, malgré son univers et sa galerie de personnages, le film étouffe, comme sous terre.

Vu sur Netflix

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Ce Disney est l'un de ceux que j'ai le plus vus dans mon enfance. Initiant au joie de la mythologie antique, joyeusement romantique et amical, le revoir devenu adulte est une sorte de doudou confortable, idéal pour les soirs de pluie.

Vu sur Netflix

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Alors, oui... mais non ! De Will Ferrel, j'aime ses comédies avec John C. Reilly, avec Adam McKay. Ici tout semble tellement prévu pour un public décérébré devant la télé en train de digérer Thanksgiving. Un film lâché comme un rot !

Vu sur Netflix

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Drapé dans une photo magnifique et une musique délicate, le tout porté par des sculptures vivantes, la grâce hellénique contraste avec le mélodrame profond qui s'y joue et qui, étreint par tant de beauté, peine à laisser éclore le chagrin.

Vu au Pathé Bellecour

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Si Johannès devient fou, c’est parce qu’il a pénétré dans le miracle de l’existence. Si Ordet compte parmi les chefs-d’œuvre, c’est qu’il saisit aussi le miracle du cinéma : celui de rendre à l’homme son corps, son âme et son mouvement.

Vu à l'Institut Lumière

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2e HSS de 2018, réalisé à la va-vite, pour ne pas dire par-dessus la jambe, en plein Festival de Cannes. Seul le face à face entre une Huppert déboussolée et une Kim Min-hee diaphane et superbe vaut le détour rohmerien.

Vu au Lumière Bellecour

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1e film africain à recevoir le Prix du Jury, "Yeelen" est une date clé dans l'Histoire du cinéma. A l'os, sur le culte sorcellaire bambara, baigné dans les paysages magnifiques du Mali profond, daté très 80s, une œuvre subsaharienne charnière.

Vu à l'Espace Culturelle La Halle de Dieulefit

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Premier film d'un des plus éminents cinéastes portugais, traversé par le soucis du désir, dans une atmosphère peuplée d'obscurités et d'immondices, cette ode mentale dans les tréfonds de l'érotisme choque autant qu'elle fascine.

Vu au Lumière Terreaux

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1e film signé Gerwig, entre W.Anderson et Baumbach, tout pourrait ressembler à un drame adolescent convenu. C'est sans compter l'énergie superbe de S.Ronan, la photo, le montage syncopé et la délicatesse profonde de l'ensemble.

Vu au Lumière Terreaux

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Fort d'une symphonie de Tchaïkovsky, explorant différents niveaux d'animation (images fixes, traits schématiques, dessins mobiles, couleurs...), Tezuka fait une oeuvre proto-miyazakienne, une ode orchestrale à la nature.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Dans une poésie assez binaire (l'imaginaire solitaire et émancipateur contre la force brutale et terrassante), ce joli court-métrage est un médaillon d'animation où Tezuka montre, une fois de plus, l'ampleur de ses talents graphiques.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Sketch animé, ce court est comme une goutte dans l'océan titanesque du cinéma et de l'oeuvre de Tezuka. Il n'en restera pas grand chose à l'esprit de celui qui le verra, si ce n'est un léger sentiment de désaltération humoristique.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Court-métrage méta, jouant sur les scories d'une projection pellicule, cette réflexion sur le western, expérimentant la façon ludique dont la matière peut interagir sur le contenu, offre un laboratoire plastique à Tezuka.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Des courts réalisés par Tezuka, celui-ci est un de mes préférés. Parce que sur un principe assez simple (une vue subjective bondit et parcourt la terre), il donne à rêver, à voyager, à bondir. A animer le désir de s'envoler.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Ce court commence comme un bon et beau générique de Saul Bass. En parcourant une ville dont la nuit se confond avec la joie, Tezuka fait entrer, à gros sabots, le fascisme. Mais tout finit par tourner en rond.

Vu en DVD emprunté à la BM

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En inventant la comédie romantique de science-fiction philosophique, Kiyoshi Kurosawa fait feu de tout bois, à l'image d'un Bong Joon-ho, et, avec ses cadrages ascétiques si propres à lui-même, fait vibrer le genre.

Vu au Lumière Bellecour

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Sélectionné au César, ce court compile tous les tics du genre. Cadrages serrés au plus près des mains et des visages, avec jeux de flou dans la profondeur ; non-dits et blessures secrètes. Ceci est bien un exercice.

Vu sur UniversCiné

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Sur un parti pris calé entre réalisme psychologique et absurde symbolique, ce léger court-métrage sélectionné au Festival de Cannes ne surprend pas, n'émeut pas, n'interroge pas et ne réjouit pas. Presque un exploit.

Vu sur le site du Festival de Cannes

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Au fond, réussir un court, comme ici, c'est savoir condenser un esprit sensible sans y apposer un marketing narratif et faire courir, comme une lame de fond, un affect singulier qui ne trouve à s'exprimer que par un artisanat maîtrisé.

Vu sur UniversCiné

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En parcourant les couloirs d'un musée imaginaire, introduit par des images en prises de vues réelles, Tezuka donne naissance à une galerie plus ou moins joyeuse de personnages, rassemblée dans un dernier cortège au paradis final.

Vu en DVD emprunté à la BM

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En une petite dizaine de secondes, Tezuka construit son autoportrait comme une roulette de jackpot. Amusant, simplissime, presque trop, c'est pourtant suffisamment bien chiadé et joliment pensé pour remplir son ambition.

Vu en DVD emprunté à la BM

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Vu à l'occasion de la Fête du Court, cette parodie d'une classe de maternelle où vient se glisser une étude à hauteur d'enfants du monde capitaliste, portée par Nicole Ferroni, est aussi pauvre en mise en scène que drôle dans son propos.

Vu au Lumière Terreaux

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Forte de plans bordées par la beauté chromatique des crépuscules automnaux, cette introspection au pays des rednecks white trash rend visible des oubliés de l'american dream, des flingués d'armes à feu, en leur rendant grâce.

Vu au Star de Strasbourg

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Entre la nervosité de Scorsese et le film noir rendu absurde par une bande d'incapables à la Coen, ce biopic biaisé sur la patineuse Tonya Harding, porté par une galerie d'acteurs au diapason, réussit l'effusion de son énergie pop et tragique.

Vu au Lumière Fourmi

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Chargé par un imaginaire queer et camp, soucieux de faire de chaque plan une expérience sensible et sensuelle, le film s'extrait d'une misogynie sourde de bon aloi en contant une mutation des genres. Reste la fascination de certaines séquences.

Vu au Comoedia

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2e volet du détective animalier, Jim Carrey y excelle d'autant plus qu'il semble avoir encore davantage desserré la bride, au risque d'outrepasser gaillardement la politiquement correct. Reste qu'il n'atteint pas l'excellence du #1.

Vu sur Netflix

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Œuvre chorale dans le Casablanca d'aujourd'hui, ourdie par une histoire du cinéma savamment digérée, Ayouch orchestre une cantate polyphonique et païenne à la gloire de la liberté au Maroc, à la joie de vivre comme on l'entend.

Vu au Lumière Terreaux