Megami Tensei, mi amore

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Le premier, la base. Le scénario n'a presque rien a faire valoir, mais sinon tout est déjà là : un monde rempli de démons qui vous sautent dessus à la moindre occasion, et... et je vais m'arrêter ici. C'était ma première approche de la série et mon expérience n'aurait pas du tout été la même si j'avais eu une expérience de la série précédemment. Ce que j'ai aimé, c'est comprendre par moi-même toutes les règles que le jeu ne m'expliquait pas (on peut s'imaginer que le livret du jeu s'occupait de ça, en émulation c'est difficile de faire avec). Mais bref, c'était pour moins une introduction parfaite au monde curieux de la série. Ah au fait, hésitez pas à utilisez une soluce vers la fin si besoin

PS : Il y a Kyuuyaku Megami Tensei, un remake des 2 jeux digital devil story qui existe sur super famicom, et c'est la version auquelle j'ai joué. Niveau confort c'est certainement la meilleure version à laquelle jouer, mais le charme de certaines musiques est plus fort dans les versions originales selon moi (ça reste excellent).

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Là où le premier jeu avait les bases, le deuxième a apporté un scénario, une vraie trame. Le monde simpliste du 1 palit face à ce qu'on peut considérer comme la véritable première itération de ce que sera shin megami tensei : une chute dans un monde en déchéance, un monde dans lequel vous allez rampez, vous frottant à tous ceux qui le dominent et à des questionnements moraux, jusqu'au sommet.
Qui plus est avec une musique d'enfer en fond sonore.

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(joué sur playstation) La véritable série commence (shin veut dire véritable) et ce qu'on trouvait dans megami tensei 2 est alors raffiné. L'introduction dans le jeu et son mystère sont cette fois-ci encore plus mis en scène, on a des personnages plus développés en même temps qu'une géopolitique plus riche s'établit et que les choix moraux deviennent un axe du jeu. Le jeu précédent était pour moi encore plus emblématique, mais franchement c'est un jeu culte.

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(joué sur playstation) Encore plus ambitieux que SMT1, SMT2 trébuche un peu malheureusement (c'est notamment le jeu le plus buggé de la série à ce que je sache). On a un setting qui change fortement des épisodes précédents car le contexte de l'épiosde précédent a été développé dans une direction surprenante mais cohérente, et les personnages (secondaires principalement) ont une identité encore mieux marquée qu'avant... mais le scénario, partant vers des grandeurs toujours plus lointaines, des mystères encore plus forts, mais d'une manière selon moi mal gérée. Il y a d'abord une première fraction de jeu où les questions sont établies, puis on passe la partie centrale du jeu à avancer sans presque rien apprendre sur l'univers (je suis mauvaise langue, il y a quand même de la découverte, mais c'est bien loin du début du jeu), et enfin après tout cela les points de mystères sont résolus très rapidement sans grande profondeur. Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Mais bref, ça reste un jeu sympa (juste ne faîtes pas mon erreur de ne quasiment rien mettre dans une stat au héros principal, j'ai perdu beaucoup de temps à un stade avancé du jeu parce qu'il n'avait presque rien en intelligence)

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(joué sur playstation) Developpé en vitesse après SMT2, If est un épisode à part, hors-série, et on le considère souvent comme le prédecesseur de la série persona : on est à l'école cette fois-ci. Je ne vais pas vous raconter le scénario, mais je peux vous dire que tout changera selon la personne que vous choisissez pour vous accompagner. Evitez surtout Yumi, la première qui se manifeste, vous aurez le même scénario de manière plus étendue si vous vous associez à Reiko. Charlie a un scénario alternatif pas trop mal, mais c'est surtout la route d'Akira, uniquement accessible après avoir été jusqu'à la fin du jeu, qui est en fait un jeu complétement différent. Je n'ai pas été jusqu'à jouer cette route mais j'en ai vu des vidéos, et clairement elle vaut le détour.
Sinon, le nouveau système de pseudo persona est intéressant dans l'idée mais on se rend compte qu'il n'est pas si bien que ça au bout du compte. Un intérêt du jeu est ses donjons thématiques que je tiens parmi les plus inspirés de la série (par contre bon dieu quel calvaire pour l'un d'entre eux ! Préparez vous à être patients)

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(joué sur la version pc hd) Shin Megami Tensei III... Je l'ai terminé récemment à l'heure où j'écris ces lignes et j'avoue que ce que je ressens par rapport à ce jeu m'étonne. D'un côté c'est exactement le jeu que j'attendais (à part la difficulté survendue du jeu, qui est en vérité entièrement due aux ajouts de la version maniax/lucifer's call, comme le fameux Matador, que je n'ai donc pas eu l'occasion de rencontrer. Oui, ç'a été mon expérience la plus facile avec SMT finalement, et de loin). Donc voilà, à part ça c'est le jeu que je rêvais, ce qui entraîne deux choses : il n'est pas moins que ce que j'attendais, donc je ne suis pas déçu, loin de là, mais il n'a pas non plus surpassé mes attentes. C'est une sensation bizarre que de jouer à son jeu préféré en le sachant déjà à l'avance et en sachant déjà globalement pourquoi. Très bizarre.

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Mon expérience avec SMT4 a connu des hauts et des bas, je ne pourrais pas en dire autrement. J'ai commencé le jeu intrigué par le setting, j'était heureux de faire le premier donjon et de trouver de la difficulté (celle que je n'avais pas trouvée dans SMT3), et fini le premier donjon j'étais excité comme tout. Puis les choses se sont calmé progressivement, et j'ai senti que finalement le jeu n'avait pas tant de suite dans les idées que ça. Puis vers le milieu il m'a fait une surprise et j'étais à nouveau émerveillé... pour que les choses refroidissent à nouveau, en particulier quand il a fallu remplir les conditions pour valider la route neutre. Et après ça la fin s'est passée... bah un peu trop vite. J'attendais un true last boss et je n'en ai pas eu. D'ailleurs finalement le premier donjon était le plus difficile de tout le jeu à part un contenu plus ou moins optionnel (bravo la gestion de la difficulté).
Mais malgré ces déboires, j'étais content de pouvoir jouer à ce que je considère comme l'héritier le plus proche de SMT1, surtout sur la construction des idéologies qui reprend aussi des qualités qu'on avait pu trouver aussi dans SMT3.

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Grosse déception. Tout d'abord, les trois quarts du jeu sont issus de SMT4 avec un peu de rééquilibrage, mais le plus gros problème vient du scénario. Je vais quand même lui accorder que ses derniers boss étaient ce que j'aurais voulu trouvé à la fin de smt4, qui était un peu faible à ce niveau. C'est l'écriture des personnages principaux qui m'a ennuyé. On a des dialogues régulièrement entre eux qui alternent entre comédie et drama (mal mélangés)... ça ne fonctionne pas chez moi, ces personnages n'avaient rien d'assez intéressant pour la quantité de temps de parole que le jeu leur accorde.
Enfin, les antagonistes et les choix moraux sont faibles. J'ai vraiment l'impression que ce jeu n'avait rien à dire et a essayé de compenser ce vide avec beaucoup de fan-service. Vraiment déçu.

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J'ai testé un serveur privé puisque les serveurs officiels du jeu sont fermés depuis bien longtemps. Il y a quelques éléments issus de Megaten qui font un peu plaisir, mais sinon c'est juste un mauvais mmorpg comme en a hébergé en si grand nombre Aeria Games. Oublions-le.

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(joué sur PSP) J'étais assez hypé et j'ai été déçu. La situation de départ donnait pourtant envie, et les capacité de stockage cd permettaient de donner une ambiance graphique plus détaillée que d'habitude, les personnage notamment ayant des vrais visages et non de simples petits amas de pixels. Surtout le système de combat paraissait innovant, et il l'était... mais il a surtout apporté des problèmes selon moi. Les démons ont un niveau d'affinité avec le joueur, et on ne peut donc au départ pas décider de ce qu'ils vont faire. J'avais l'impression que quoi que je fasse, ils ne voulaient pas faire ce que je voulais (alors qu'ils en avaient les capacités !) et finissaient par se faire la malle en plein combat. Heureusement, cette idée a été abandonnée au Devil Summoner suivant, paraît-il. Sinon, les donjons ont pour intérêt d'être un peu inspirés... mais surtout particulièrement éreintants. On avait déjà des pièges qui faisaient perdre du temps dans les anciens épisodes, mais je crois que je n'ai jamais eu autant la sensation de perdre mon temps à naviguer dans le donjon que dans ce jeu-ci. Ah et aussi, les personnages n'ont aucun développement, aucune évolution.
Mais bon, ça reste un jeu intéressant.

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(joué sur playstation) Après la petite déception du premier Devil Summoner, j'ai pris mon temps avant de me mettre à souls Hackers. J'ai retrouvé son système de fidélité des démons, mais j'ai moins eu de problèmes avec cette fois-ci (je me suis en fait rendu compte que j'avais terminé le jeu précédent sans jamais comprendre comment faire avec). Je trouve l'idée toujours aussi nulle, mais bon, je savais à quoi m'attendre.
Comme dans le premier Devil Summoner, la mise en scène est au top pour vous faire entrer dans le jeu, et reste intéressante plus longtemps que ce n'était le cas précédemment. L'équipe a vraiment donné tout ce qu'elle avait sur les cinématiques.
Le rythme du jeu est vraiment bien géré, et les donjons ne se ressentent jamais trop longs (sauf un très fastidieux) mais étonnament peu inspirés, de mon avis.
Pour finir, je dirais que Soul Hackers a perfectionné la formule de Devil Summoner, en donnant plus de développement à tous les personnages principaux (sauf le personnage principal, on reste dans un jeu atlus). Malgré tout ça manque de profondeur, et au-delà des améliorations au niveau du rythme et de la mise en scène, ça reste un megami tensei assez classique.

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J'avais conscience en me lançant dans ce jeu de sa réception assez tiède par les joueurs, et mes attentes le concernant étaient donc relativement basses. Ainsi, quand j'ai constaté par moi-même le manque d'intérêt du scénario, je n'étais pas spécialement déçu.
Beaucoup semblent reprocher au jeu son dungeon design, et même si je ne le trouve pas non plus fantastique, je l'ai plutôt apprécié malgré tout. Très classique et sans réelle inventivité, certes, mais le rythme était assez rapide (niveau gameplay) pour que je ne m'en lasse pas.
Concernant les combats, j'y ai trouvé mon compte aussi avec les quelques ajustements à la formule habituelle, qui sans rien révolutionner leur apportait une saveur différente des autres jeux. Ca ne vaut pas un Press-Turn, mais ça change, au moins.
Conclusion : Ca se laisse parcourir sans désagrément, il y a quelques éléments et moments sympa, mais globalement je rejoins plutôt l'avis général. Atlus sait faire mieux que ça.

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Décidément, il doit y avoir quelque chose dans les devil summoners qui n'est pas fait pour moi.
Le jeu est le premier megami tensei à être un action-RPG, ce qui lui avait facilement attiré mon attention, en plus des sublimes cinématiques dont le jeu est doté. Vraiment, de ce côté rien à redire, j'adore la texture des graphismes 3D prérendus de cette époque. Là où le jeu pêche franchement en revanche, c'est du côté du gameplay. Le jeu est extrêmement rigide à contrôler, et la palette de mouvements de Raidou est extrêmement limitée : on peut faire des coups simples par combo de 3, un coup d'estoc permettant de dasher vers l'avant dans le même temps, se mettre en garde, et tirer au pistolet. Mais l'élément qui rend tout cela si rigide, c'est le temps de cooldown après chaque action et le peu de différence dans l'impact des différentes attaques : le coup d'estoc et le combo de 3 attaques simples font en réalité exactement le même nombre de dégâts, et si l'on cumule le temps d'attaque et le cooldown, ils sont identiques avec la possibilité d'être effectués une fois toutes les 2 secondes (et 2 secondes pour une attaque basique, c'est un peu long). Bon, il faut que je mentionne que j'ai oublié pendant tout le jeu les compétences combinées avec les démons, qui auraient sûrement aider à faire varier un peu plus le gameplay. De ce côté, c'est de ma faute.
La caméra devient aussi particulièrement gênante lorsque les ennemis sont nombreux : je me suis plus d'une fois retrouvé à ne plus voir mon personnage caché derrière tous les démons à l'écran, et il était parfois difficile de dicerner la position des ennemis dans la perpective.
Heureusement, il n'y a pas que Raidou dans votre équipe, mais les démons ne font que répondre à vos ordres ou suivre leur IA, le côté action du jeu est donc très limité et très pataud. L'aspect stratégique existe bien en revanche avec la construction d'équipe et le choix des démons en combat.
Du côté du scénario, ça n'a pas grand chose à raconter, et les personnages n'ont pas de profondeur à exploiter. La partie que j'ai appréciée le plus est l'humour du jeu, qui m'a malheureusement semblé être la seule raison d'exister de beaucoup de personnages. En définitive, que ce soit cet épisode ou les précédents devil summoners, je me rends compte que tout est très superficiel, tout est là pour le style (et du style il y en a, mais sans fond). C'est bien dommage, parce qu'au-delà de ces soucis, il y a une des meilleures bandes-son de Meguro, et une b

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J'avoue que j'avais de grandes attentes après tout le bien que j'avais vu dire sur ce jeu, et il le mérite certainement... mais c'est moins mon style que les shin megami tensei (ce n'est pas un shin megami tensei en vérité, c'est seulement la localisation occidentale qui a adjoint le nom de la série).
Une force du jeu est son aspect cinématique : les cutscenes ont plus du punch et on a un vrai acting de la part des personnages. Les personnages par contre parlons en. Ils ont une personnalité, une vraie, des développements émotionnels mêmes... mais mon problème c'est leur côté simpliste, unidimensionnel (sans parler du protagoniste Serph qui finalement n'est pas un personnage puisque c'est vous). Mais bon. Les donjons ne sont pas les meilleurs pour moi, mais l'imagerie est classe, le système de combat press turn de SMT3 fait bien son travail avec le nouveau système d'évolution de personnage, et les combats de boss sont bien foutus. C'est une bonne pioche. Sachez juste que DDS1 et DDS2 ne font qu'un pour ce qui est du scénario.

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En soit c'est le même jeu que le précédent en amélioré. Le scénario nous révèle enfin ses dessous, le système d'évolution de personnage reconstruit est beaucoup plus souple et sympa, et le final en vaut la chandèle (si j'en crois mon expérience, vous allez souffrir pour battre le boss de fin)

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J'ai joué à la version PSP et c'est sûrement le meilleur choix. Tout est mieux sauf la musique en fait. Dans tous les cas c'est un jeu assez (très) lourdingue au niveau du gameplay. Comme Devil Summoner avant lui, il introduit plein d'idées intéressantes sur le papier mais qui en réalité ruinent complétement les perspectives de jeu. Cependant, je dois dire que le scénario était bien foutu. Comme dans Devil summoner encore un fois, les personnages jouables n'ont pour la plupart pas de développement, mais rien que pour les quelques personnages qui en bénéficient, le scénario vaut le coup d'être suivi. Dommage que d'y jouer soit autant une corvée
D'ailleurs, ne vous attendez pas à retrouver ce que vous aviez aimé dans Persona 3, 4, ou 5. La série a complétement changé à l'aube du 3ème épisode.

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(joué sur playstation) Avec Persona 2 Tsumi, on retrouve tout ce qui était bien avec Persona 1, on en enlève les plus gros défauts et on ajoute un scénario mieux ficelé (même si celui du premier était quand même réussi). Les personnages sont de manière générale plus intéressants, même si souvent encore assez simplistes, mais ils vivent des histoires intéressantes donc on leur pardonne. Le système de combat, revu, introduit les fusions, une bonne innovation cette fois-ci.

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(joué sur PSP) Persona 2 Batsu est une réutilisation très intelligente des assets de Tsumi, y compris le scénario qui atteint le meilleur de ce que pouvait apporter la formule originale de persona. Le système de combat (et de dialogue) est quand à lui un peu amélioré et devient plus fluide (je ne sais pas si c'est la version psp mais je l'ai trouvé super exploitable dans ses failles). N'y jouez pas avant Tsumi d'ailleurs, ce serait dommage.

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(joué sur PSP) Persona 3 a tout changé, pour le meilleur et pour le pire. Le pire, c'est le système de combat, qui est devenu super simple. Trop simple pour moi, je m'ennuyais. Après, le boss de fin est quand même excellent. Le meilleur c'est toute la partie slice of life et gestion du temps. On doit faire ses choix pour faire avancer sa vie et ses relations dans le monde réel ou plutôt aller se battre pour prendre de l'expérience et passer les checkpoints obligatoires. Le mieux dans tout ça, c'est que les deux dimensions se servent l'une l'autre. On fera game over si on avance pas assez dans le donjon, mais on gagne des avantages pour les combats en développant des relations avec les autres et avec les loisirs. C'est bien pensé tout ça.
Bon pour le scénario je n'ai pas été très convaincu, pour des raisons assez similaires à dans Digital Devil Saga. Mais sans ce jeu, Persona ne serait pas ce qu'est Persona aujourd'hui.

Pour ce qui est du scénario supplémentaire de FES, j'avoue ne pas avoir été intéressé et l'avoir seulement survolé dans des vidéos youtube. Il ne me donne vraiment pas envie. Et enfin parlons de la version PSP. L'existence du portage est une très bonne chose, mais c'est il offre une expérience très dégradée par rapport à l'original à cause de la disparition de tous les éléments 3D du côté slice of life, ce qui a beaucoup joué sur mon appréciation du jeu, les personnages étant devenus (excusez-moi le jeu de mot) plats.

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Persona 4 a su reprendre tout ce qui fonctionnait dans Persona 3 et y alier un developpement de personnage qui m'a bien plus intéressé, avec des métaphores visuelles bien placées. Le système de combat et d'évolution reste trop simple mais un peu mieux que dans Persona 3. Après c'est mes goûts, en soit les deux jeux sont extrêment proches, à part pour la structure des donjons (que je préfère là-aussi)

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Vous ne trouverez sûrement jamais un jeu aussi flashy et stylé/stylisé que Persona 5. On sent que contrairement à Persona 3 et 4 qui ont été réalisés quelque peu à la hâte, Atlus a bien donné le temps de tout peaufiner pour ce jeu, et quel plaisir. Le jeu reste simple mais enrichi de tonnes de petits détails de gameplay (pour certains basés sur des choses présentes avant Persona 3), ce qui fait qu'on ne s'ennuye jamais trop. Mais surtout quelle beauté dans toutes les animations, quel dynamisme dans tous les détails ! (vous avez sûrement vu ses menus, ils sont représentatifs de l'ensemble du jeu).
Du côté du scénario, j'étais un peu moins séduit que sur Persona 4, mais ça se suit bien, et les métaphores, même si un peu moins propices au développement des personnages principaux, restent assez intéressantes.
Persona 5 est donc sans aucun doute le plus grand jeu de la série, mais pas forcément le meilleur au niveau narratif.

Pour parler plus spécifiquement du contenu spécifique à Royal, qui est la version que j'ai faite, je suis en demi-teinte, plutôt penchée vers le sombre. Les modifications de gameplay avec ajout de grappin, des technicals et des Show Time rendent le jeu encore plus dynamique, mais c'est au prix de l'équilibrage qui penche vers un jeu beaucoup plus facile que le reste de la série. Quant au scénario ajouté, sans être désastreux, il représente un épilogue très peu intéressant et à la pertinence franchement douteuse après le final du jeu principal, qui s'essouflait déjà un peu sur la fin et n'avait pas besoin de ce genre de rallonge inutile. Dommage qu'il ne soit pas possible de jouer à la version originale comme c'est le cas dans SMT3HD.