Meilleurs vrouuum

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Film exceptionnel. Inspiration évidente de Mad Max, un peu un pré-post-apo. Deux types complètements paumés, au hobby étrange. Et à coté de ça, une histoire d'amour presque réaliste. Mais notion spécial pour Glodell qui a fait le film avec un budget record de 15 000$, une caméra trafiquée main, du bric à brac et une voiture du tonnerre de Brest!

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60 secondes chrono, oui, Nicolas Cage, oui, et donc l'original plus oui. Et puis l'histoire du film, le mec a fait ça lui-même, avec ses sous, ses propres cascades. Un grand fan. Et ça a inspiré, et bien notamment la version Cage mais aussi le jeu vidéo GTA, qu'on adore. Et la course-poursuite finale, vraiment impressionnante...

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Alors voilà, le meilleur de la franchise, à mes yeux. Quitte à faire du film de voiture sans réelle intrigue, qu'on se le dise, autant taper totalement dans l'esthétique. Alors on prend une pratique automobile concrètement inutile dans la course, le drift (qui fait perdre du temps) mais qui est esthétique donc. Et puis Tokyo c'est tout beau. Et puis même en vrai l'histoire est cool. Et Justin Lin fait bien le taff, et ça se voit dans Fast and Furious 5 et 6, et dans les deux premiers épisodes de True Detective saison 2. Bref, Drift.

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Alors je parlais de film de voiture sans -trop de- violence, voilà. Une esthétique soignée, jeu de lumière, de couleur, une ambiance distincte. Une bande-son remarquable, et un acteur révélé. De la voiture plus comme dans la "vraie vie" pour une oeuvre qui en a inspiré plus d'un.

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Crissez des dents lorsque je dis que c'est mon Tarantino préféré, mais j'aime les grosses cylindrés, les classiques et Quentin, oui je l'appelle Quentin, fait ça mieux que quiconque. Des dialogues sortis de nulle part qui marquent, des plans qui tiennent du génie, une bande-son parfaite pour vos road-trip à la campagne. Des filles girl-next-door en tenues sexy pour héroïnes, et un Kurt Russell qu'il est grandiose. Et Tarantino s'inspire de classiques et ensuite inspire les nouveaux. Bravo.

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Je parlais de Tarantino qui s'inspire de classiques, en voilà un autre. Russ Meyer grand érotomane, met ses actrices plantureuses au volant de grosses cylindrées, pour le plaisir des yeux. Sans parler des dialogues plus tendancieux que loufoques.

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Lorsque je parlais de la voiture qui prend la place de second rôle, je pensais à cette Mustang GT Fastback mythique conduite par Steve McQueen, faut-il le présenter. Une course-poursuite légendaire dans les rues pentues de San Francisco qui reste LA course-poursuite de référence dans les annales du 7ème Art.

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Bon j'ai hésité un moment entre celui-ci et Mad Max 2. Le classique ou le tout nouveau. Mais Fury Road a pour lui George Miller qui s'est totalement lâché avec l'appuie des studios et donc les fonds bien remplis. Donc tout ce qui pouvait traîner dans sa tête de warrior du wasteland. Et puis ça reprend la meilleure scène du 2, celle du camion, mythique. Et puis il y a Theron en Furiosa. Puis il y a Hardy en mec bourrin. Juste une pensée émue pour l'Interceptor. Witness Me!

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Parce que l'automobile c'est aussi un sport, et comme tous les sports, il y a les champions légendaires. Ron Howard est bon pour le spectacle et il signe là une oeuvre toute belle qui fait notamment penser à Le Mans avec Steve McQueen, on embrasse Le Mans, premier film avec caméra embarquée pour des plans au ras de la route, lancée à pleine vitesse. Mais là l'intrigue existe, le biopic est réel, l'image est belle, les acteurs sont bons. Excellent film, surtout si vous voulez vous intéresser à ce sport plus dangereux qu'aucun, maîtrisé par des fous si ce n'est, des suicidaires, tout une philosophie donc.

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Je ne pouvais pas faire un top 10 spécial film de tuture sans balancer à un moment un truc bien déjanté, surtout un film avec Vin et le regretté Paul. Donc c'était soit ça, soit le 5. Mais Fast 5 c'est surtout la course-poursuite avec la police et un coffre fort de plusieurs tonnes en remorque, oui un coffre fort, pourquoi pas. Alors que le 6 c'est la scène dans Londres, c'est le tank, c'est le saut invraisemblable du pont sur l'autoroute espagnole et bien sûr la course avec un Boing, oui, un Boing, sur la piste de décollage la plus longue du monde. Bref, ça envoie du paté, y a des bagnoles de folie, toute une pléiade d'acteurs -le regroupement de la franchise- et des cascades en veux-tu en voilà sans aucun respect pour les lois de la physique ou même le bon sens. Petite mention pour le volume 7, très mauvais, mais hommage à Paul Walker...