Mémorables concerts

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Mon premier concert ?

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Ou était-ce lui, mon premier concert ?

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Dix ans avant la mort de Willy... et déjà il était assis sur scène et on lui apportait ses guitares... Cela n'a en rien entamé sa performance musicale (et vocale) mais c'était un peu flippant... 1999

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Là encore, peu de temps avant le décès de Lee Brilleaux. Une première : le concert a commencé en avance, car dans la ruelle attendait une ambulance anglaise pour que monsieur fasse sa dialyse à minuit pile...
(10/4/1992)

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30-11-1990 Jeffrey Lee Pierce "nous" quitta lui aussi peu après. Glauque. Ambiance kaki et marécageuse. Pas aimé du tout.

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Là encore, la première fois, quelqu'un venait de mourir. Carrément Yasser Arafat. Alors on attendait sans savoir si le concert aurait lieu - retard, mais pas annulation, annoncé...
Ils sont venus... et ils ont joué à la mémoire de leur ami décédé.
Politique ou pas, on n'échappe pas à ce type d'émotion.
Quand ils sont sortis de scène, je suis allée leur dire :
"When I die..."
"No, dont ! "
"No, when I will be dead, I want someone to play for me like you did for him".
Etreinte larmoyante avec le grand frère (qui obscurément refuse de parler français).
Donc le 12 novembre 2004.

La seconde fois, je remontais le jour même de vacances à Marseille. J'ai garé la voiture avec tout dedans pas loin de la salle (gros coup de bol) et suis arrivée en courant pile à l'heure... mais poisseuse du voyage...

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Marquée par le batteur, qui faisait des clins d'oeil à toutes les filles, contrastant bien avec un Nigel Lewis statique, immense, les yeux clos, lui...
Grand moment de rock'n roll.

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Leur second album venait de sortir.
Ce serait le 13 octobre 1981... à vérifier...

A un moment, Robert Smith a lâché sa guitare, qui miaulait toute seule par terre (coup de jus ?) et un beau roadie est venu débrancher la bête...

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Le 14 octobre 1983 au NJP ?

Ce qui fut le plus mémorable fut de papoter en toute simplicité avec Tom Novembre à l'entrée, et ce qui fut le plus "décontenançant" fut la première partie, un travesti en robe lamé rouge (hué par le public)

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C'est la seule fois de ma vie que j'ai vu quelqu'un jouer de 2 saxophones en même temps !!!
NJP, octobre 1982

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A Lille, le samedi juste avant ma rentrée au lycée, en septembre 1980.
Au palais des Congrès... Strip tease du bassiste... mais plus épatant : le couple de concierges de la salle assis au 1er rang, portraits crachés des Bidochon... ;-)

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A Metz 8-11-1984

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Le 20 mai 1988
Il était tout seul avec ses claviers, le pauvre Willie, face à un public si peu anglophone que personne ne souriait à ses blagues - sauf moi, qu'il a finie par repérer, et on se faisait des clins d'oeil !
"Je traverse la rue, je rentre dans le bar, je m'accoude au comptoir et je demande... une limonade".

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Sans conteste le meilleur concert que j'aie vu. Une progression, une montée en puissance des morceaux les plus cool jusqu'aux plus explosifs. Et sans que cela sente la construction mais plutôt le bonheur de jouer.
Un exploit, sachant que le batteur se remettait d'une intoxication alimentaire (médecin venu d'urgence lui faire une piqûre dans les coulisses pour qu'il désenfle et cesse de délirer !).
J'avais acheté des bières rousses, on a fait une partie de baby foot Lorraine contre Ecosse (entre "chardons") avec Richard Mazda.
Ah, sans oublier le peignoir fétiche du chanteur (et son odeur ;-)
Une injustice énorme qu'ils n'aient pas plus connu le succès.
Le 15 avril 1988.

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Autre meilleur concert d'un groupe méconnu... Quand de vrais musiciens inspirés se mettent au rock avec certainement de solides bases classiques et une énergie phénoménale (je suis aphone et je continue), et des textes bien costauds (intellos ? et alors ?), et un sens du théâtre. Oui, performance théâtrale et magistrale. 17-6-1994

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Suite de la malédiction des batteurs qui frappa cette année-là, Pablo Labritain faisait la tournée avec une main cassée...
Ai interviewé le groupe dans la salle à manger de "Chez Paulette", et ai adoré la dédicace pendant le concert au "Little red riding hood" (ma couleur de cheveux de l'époque)
Le 12 février 1988

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Wouah !!! Mais ils ne changeront jamais ! Impossible ! Trop bons ! Cultissimes ! Et pas blasés ! 3-3-2001 sous le nom "The Committed"

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A l'Opéra de Nancy, carrément, si si...

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Vus à Londres (Fulham) dans une salle victorienne avec parquet, rideaux de velours et lustres en cristal où l'on se faisait saisir aux épaules par de costauds videurs si on tentait ne serait-ce que de battre la mesure avec un pied... Non, non, on était tous debout, même pas assis. Ça gâche un peu le ressenti...

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Vus 2 fois. 1-2-1991 et 7-10-1994
"On" va finir par penser que j'ai une prédilection pour les batteurs, mais celui-ci aussi était marquant par sa nervosité - il a failli descendre se battre dans le public !

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Ah ces pitres d'Australiens ! Quelle pêche ! Et quel humour ! Surtout le batteur qui jongle avec ses baguettes, loupe d'en rattraper une qui atterrit... sur le bord du Stetson du chanteur !
Le guitariste et le bassiste, des vrais gars du bush, avec les chemises en daim qui puent, les instruments encrassés et couverts d'autocollants de marques de bière.
Je ne sais plus lequel a dit qu'il était particulièrement heureux de jouer ici en Lorraine où son grand-père était venu "fight against the Boches" !
27-4-1990

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Vus/entendus... au moins 5 fois.
La dernière, ses camarades étaient sur scène et commençaient à jouer que Bill Hurley et moi discutions encore de la recette des profiteroles au chocolat... Gentleman Bill ;-)

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Rien vu - la salle était archi-comble, impossible d'y accéder sans mourir étouffée ou piétinée. Je suis restée au bar, et j'entendais l'écho de la batterie qui se répercutait contre le mur des toilettes.
Immense frustration. Parano d'un mouvement de foule bourrée... d'ailleurs personne ne se souvient de rien ;-)
9-10-1994

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Ai-je assisté à un judicieux play-back ? Sinon, comment expliquer que ce qu'on entendait était normal alors que ça ne correspondait pas à ce qu'on voyait, qui ne l'était pas : une fille au clavier qui a souri d'un air béat en hochant la tête tout le concert, et le chanteur guitariste qui, quand il se retournait souvent pour régler son ampli (?), ne savait plus où était le public et semblait nager dans ses santiags tellement il était...
13-5-1988

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Ah ah ! Viré de scène avec son pote (qui ?) (les Mighty Caesars ?) à 4h15 du matin par la Paulette elle-même : "bon, les enfants, il est l'heure d'aller se coucher, là".
On était tous bien partis, même à réentendre les mêmes morceaux dix fois ! Et on n'a pas compté les bouteilles de cognac...
6-11-1987

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Gentlemen américains avec qui on peut parler santiags (comment les assouplir - et faudra payer pour que je vous le dise) ou comparer la taille des pizzas entre Nancy et New York.
Les groupes en tournée loin de chez eux aiment que le public local les considère comme des êtres humains normaux et ne se comporte pas en groupies hystériques, chasseurs d'autographes ou vils flatteurs, mais en hôtes chaleureux... comme à la maison...

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Vu avec SoCalled et des musiciens (dont 2 filles) plutôt rock de Pittsburgh...
Fantastique prestation, évidemment, et ensuite moment privilégié à parler de "Voyage au bout de l'enfer" avec les musiciens (on comparait nos régions sidérurgiques sinistrées). Puis avec quelques amis, on est restés le temps des autographes, à papoter (là encore la tournée se faisait lourde et longue) en français (SoCalled est canadien et David a vécu à Paris).
Grosse émotion devant la salle quand leur bus est parti : embrassades, "bonne nuit" "rentrez bien", les mains qui s'agitent, presque les mouchoirs...
CQFD : plus on est doué (et célèbre) plus on est gentil et simple.
Que ceux qui ont la grosse tête en prennent de la graine.

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NJP 1999

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Le 1er avril 1988.
Et pas un poisson ! Sur un malentendu, je me retrouve dans la loge à boire du jus d'orange et à bavarder avec le groupe après leur prestation.
Des rockers, des prolos, des vrais mecs, des faux durs au coeur tendre et qui le reconnaissent...