Mémos Films : Notes et Mini Critiques

Annotation :

Vie de raté , seule option "la mort". Je comprends ce qui plaît, mais je n'adhère pas. Trop lent, pas une note d'humour, pas un trait d'esprit
Je préfère Oh Boy, film allemand avec le même thème. Apparemment,ce n'est pas l'unanimité.

Annotation :

Moretti , ce génie
Film doublement visionnaire puisque le pape Benoit démissionnera un an plus tard, et que l'aboulie est autant le vice honni que le mal du siècle. Sentiment d'inadéquation.
Traduit l'impuissance politique si caractéristique de notre époque. Il ne peut pas parce qu'il est devenu impossible de gouverner.
Brillant, drôle, enjoué, Reno en parle mieux que moi:

http://www.senscritique.com/film/Habemus_Papam/critique/814795




Avec Moretti, j'ai trouvé un frère.

Annotation :

Incommunicabilité
Ego de Paul
Bêtise de Camille
L'idiote méprise l'Artiste
Fin du couple
Fin du regard de Paul
Rupture de Camille, lucidité étonnante,
Paul humilié, question d'égo, elle ne l'aime plus. mais lui l'a-t-il aimée?
Interprétation erronée de l'Odyssée de Paul, qu'il calque sur sa vie, manière de raconter ses déboires, de se confier,
Dispute, propos interminables, Camille s'élève mais Paul s'en fout, Camille plaît au producteur, ne parle pas anglais (autre génie, ce refus de l'anglais!), vers un nouvel échec, Camille ne peut être aimée que pour sa beauté, ridicule du superficiel.
La mise en scène...
LA GIFLE , JOUISSIF!
Bardot joue mal, Palance est insupportable, Piccoli aurait pu être mieux, Lang est le seul vrai acteur du film, Bardot est conne , imbuvable, fin aussi géniale que merdique, film aussi misogyne que prônant l'émancipation de la femme, Camille molle, faussement soumise, décidée puisqu'elle agit , elle ose le mépriser , le désaimer quand lui a mille et une raison d'être indifférent, et n'ose pas.

Annotation :

Difficile d'accès. Important. Hors normes mais lourd.
Femme en souffrance qui n'a pas le droit d'être différente-on la traite de vilaine, (le terme vilaine est d'ailleurs important) on parle d'elle, on l'enferme.
En face : un homme qui l'aime sans la comprendre. En fait, il s'en fout il l'aime, mais il faut respecter les conventions. Alors il cède.Il s'ennuie bientôt, la fait revenir, il veut qu'elle soit elle, exceptionnelle, mais il faut la contenir, parce que les gens parlent, notamment l'affreuse belle-mère.
Mabel a ses codes. Les autres ont les leurs. Grand film.
Cassevetes a saisi à la gorge le mal contemporain.
Ah j'oubliais, Gena est belle :)

Annotation :

J'ai eu du mal à rentrer. Gourmet magistral mais peut-être trop bon dans le rôle de cet homme banal, si bon que j'ai eu du mal à accrocher à son charisme. Une belle ambiguité, un film d'une rare finesse.
Le début, le film promet quelque chose de chiant mais si on est attentif, toute la subtilité de ce film apparaît. Un accident, une faute. Et le pardon. Le génie français , qui contrairement aux Américains ne tombe jamais dans la surenchère ni dans les dialogues trop "cools" qui n'auraient pas été crédibles. Simple, direct, sans concessions, puis un suspense vers la fin , et une conclusion magistrale, inattendue, d'une humanité incroyable de nos jours loin des belles merdes comme Seven et autres
conneries. Un refus de la psychologie admirable. A revoir. A méditer. La belle âme.
UN FILM QUI GRANDIT L'HOMME (j'insiste)
Un grand film malgré une réalisation peu inventive. Bravo.

Annotation :

6,5
Farhadi est un homme intelligent, c'est évident à la vue de ses films. Remarquablement construits, personnages finement crayonnés, scénario très bien écrit, grandeur du propos, belle réflexion sur l'humanité même s'il s'attache à en débusquer les faiblesses, y compris derrière ceux qui semblent honnêtes.
Pour être tout à fait sincère, je dois avouer que je n'aurais pas du voir Le Passé avant car j'ai eu l'impression de voir le même film. Mais en fait c'est la signature de l'auteur un peu comme les personnages névrosés chez Dostoeiski et la misère humaine chez Zola. Très bien. J'apprécie beaucoup sa subtilité, sa remarquable intelligence.
Alors pourquoi cette amertume? Et bien ce film est paradoxal(et personne ne le relève): s'il faut être un homme brillant et un portraitiste hors pair pour aboutir à un tel film, je me sens trompée. Je m'attendais à voir une séparation. Ce que j'ai vu , doublée d'un drame. L'histoire est brillante, je le répète, mais n'est-ce pas facile de rajouter ce drame sous jacent(et toutes les péripéties autour? je ne parle pas de la maladie du grand-père. N'évacue -t-on pas la question? N'est-ce pas un détournement malhonnête?
Autre bémol : la fin. Je comprends le choix de Farhadi, mais c'est très convenu, déjà vu. Je n'ai pas été surprise. Et tiens, je crois que c'aurait été couillu de voir la fille faire le choix. Le film évite toute psychologie, tout parti pris, alors un choix n'aurait pas été un manque de subtilité. Une réponse, sans explication.
Un bon film, malgré tout, j'aime ce réalisateur.

Annotation :

Une succession de stéréotypes sur les peuples mis en avant.
Une Afrique sereine, une Amérique du Sud inquiète, des Asiatiques surmenés, des personnes en quête spirituelle.
les Occidentaux? Inexistants
Des coins très célèbres(muraille de chine, pyramides d'egypte etc) et d'autres trucs déjà vus et connus, donc à force inintéressants. Ce truc plaît pour l'exotisme.
Quelques bonnes idées : le plan avec les ânes, magnifique métaphore de l'exploitation de l'animal par l'homme, le théâtre japonais. Quelques belles images , les nuages roses etc.
Une fin prévisible : la nuit. Mouais, bof.

Et la musique est à chier.

Annotation :

SUBLIME! GRAND! BEAU!

Annotation :

Mitterrand joue dans ce film. Il est excellent.
Je veux la même coiffeuse que la petite fille.
Ce film explique un quart de mon surnom
Je veux Forrest Whitaker comme papa spirituel
Où l'on comprend qu'être un homme de principe dans nos sociétés modernes constitue un leurre.
Où l'on apprend que le melting pot américain est une réussite( la culture japonaise portée par un Noir-sous-entend -on que la spiritualité africaine est inexistante? un Noir non anglophone peut vendre des glaces en Amérique et les italiens mafieux aiment le rap)
Où l'on apprécie la figure décadente et décalée de la mafia
Et où l'on me confirme que Drive est une merde en plus d'avoir quinze ans de retard.

Annotation :

C'est pas mal.
Mais ca manque de passion, de sensualité, de
Dernière scène magistrale, fabuleuse, entre l'amour naissant et la rupture, le triangle irrésolu,
puis le matin, le retour à la banalité, au bruit, au manque, la fin de toutes passions,
la morale c'est un peu on "ne vit vraiment que la nuit " et ça on le savait déjà.
A revoir

Annotation :

6,5/7.
Mystique. Belle Esthétique quoique trop appuyée. (les glos plans sur la sorcière, lourd et d'autres trucs, la scène de l'éventrement, etc, un peu prévisible, trop lynchien)
Lapinous <<3
pour une lecture politique de ce film: la critique de la richesse insolente et vaniteuse de Hollywood et autres superficialités heurtée à la misère des pays en voie de développement(la Pologne, mais pas que , l'Europe de l'Ouest, l'Asie, l'Afrique, la tragédie de l'immigration), l'exploitation dorée des actrices d'Hollywood contre l'exploitation(aggressive) des prostituées de l'Europe de l'Est. Doit regarder Rabbits pour développer sur les Lapins.

Un dédale intérieur de l'actrice déconnectée de toute réalité qui a besoin de cette introspection pour s'ouvrir sur le monde extérieur(la misère, etc on l'a déjà dit), d'où le choix d'un film sentimental bidon dont la signification de la malédiction est à rechercher dans la superficialité et la débilité en contraste avec l'art du pauvre des Polonais(pauvreté des moyens, débauche de moyens à Hollywood), ainsi l'identification de la jeune actrice polonaise au personnage principal, mirage et illusions simultanées. Mirage d'une vie meilleure pour l'une, illusion d'une vie intéressante pour l'autre, elles finissent par se rencontrer(misère financière/ misère spirituelle). Quelques lourdeurs : la xénophobie de l’héroïne, l'adultère, etc, la femme un peu soumise, la voyante du début, le réalisateur mou (et inexistant, aurait du être développé, l'amant nonchalant et un peu rebelle et surtout le JEU de Laura Dern est digne d'une actrice de série B.



La voix de Nina Simone :)

Annotation :

On va dire, ce n'est pas un film.
Ce n'est pas bien grave.
Ce qui plaît, au fond, au -delà des scènes millésimes et des interprétations géniales, c'est qu'on sait que le Dude, avatar moderne d'Oblomov, on pourrait dire réincarnation littéraire, a tout compris. Il sait comment BAISER le système efficacement. C'est donc la mise en scène du fantasme de tout type moyen écoeuré par son boulot, ses compétences stupides, et les valeurs minables érigées en modèle de réussite.
Un très juste portrait de la société.
D'où le culte. Car le Dude est le héros et le résistant ultime puisque le pire de tous les vices, de nos jours est de ne rien
faire. :)
"On méprisera les gens qui n’ont pas le temps. On plaindra les personnes qui n’ont pas de travail. Mais les hommes qui n’ont pas de temps pour le travail, on les enviera ! " Tout est dit!

Annotation :

Jarmush
Un film étrange, beau, hypnotique,
Deux loosers lâches, antipathiques, mous , sans consistance,
un petit gai luron plein d'entrain et de courage, un plein trop d'enthousiasme.
Une majesté dans les scènes
(je le trouve plus beau que Ghost dog, peut-être plus original dans la mouture du scénario mais moins inventif dans la mise en scène, moins de trouvailles)
Je le noterais pas, pas envie.

Il y a une maturité qui se dégage de ce film , dans la construction et l'interaction de ce personnage, une grille d'analyse riche pour critiques littéraires, une profondeur cachée, une difficulté d'accès que l'on découvre dans ces plans longs et succincts à la fois, quelque chose d'inattendu dans le montage,

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Un Lynch

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Cassavetes

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Moretti

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Farhadi

Annotation :

Godard " la vérité est aussi dans l'erreur, car il faut passer par l'erreur pour voir la vérité" ( Godard est-il un visionnaire?)
cinéma d'intello
Un dialogue d'anthologie entre un professeur de philo et une prostituée
La vie d'artiste
Inventivité- Hors normes- Godard.
un peu incompréhensible?
Une fin aussi grotesque que réaliste
Casse le romantisme du film
Godard toujours.
Et Anna Karina, très grande.

Annotation :

Wonga Kar Wai
Une expérience cinématographique unique avec des moments délicieux et originaux.
Toutefois , l'histoire tourne à vide rapidement, Kar Wai filme beaucoup, , très bien, avec une imagination débordante, et quelques répliques et anecdotes succulentes, mais ne raconte rien, trop concentré peut-être à révolutionner la mise en scène. Dommage, le film naviguant entre romantisme et ironie, flirtant avec le réalisme n'atteint aucun but ce qui rend le tout finalement prévisible et la fin aussi magique que banale.

En d'autres termes, bon film mais inabouti.

Annotation :

Dardenne
Excellent film. Je crois que je suis amoureuse de ce cinéma descriptif sans art mais sans esbrouffe ni grossièreté. Du Zola en somme, et j'aime Zola.
On dit les Dardenne misérabilistes... Je ne sais pas pourquoi on reproche à certains dleur réalisme cru, (à d'autres on reprocherait leur naiveté?) mais bon, passons, moi je ne pense pas, parce que dans leur film, malgré toute la misère humaine, la souffrance, la douleur, la cruauté, certains persos( Lorna, Claudy même s'il paraît pathétique) gardent un peu d'humanité, c'est-à-dire d'espoir.

Annotation :

Chef d'oeuvre.
Ackermann impose un un style bien particulier
L’héroïne , je et tu en même temps, jeu du miroir, le je est un autre et converse avec l'autre je, le tu, dialogue/monologue.
Il, Le motard, une espèce de désir entravé , une sorte de fraternité silencieuse se noue entre eux. Peut-être le regard de l'Homme. Ou peut-être un homme et une femme qui désire les femmes. Quelque part, son guide dans la séduction féminine, pour comprendre la femme, quelque part son maître et son rival.
Elle, L'amour, le véritable, le désir, la chair, la sexualité finalement épanouie, la passion,