Mes albums 2016

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★ sera donc le cadeau d'adieu de David Bowie, nouvelle tombée sans trop y croire, hébété, attristé, c'est avec une sacré gueule de bois qu'on se lance dans l'écoute de ★. Cet album nous sortira pas de notre torpeur au contraire, Bowie semblait en avoir encore sous la pédale et ses 7 chansons ont des airs de cadeaux d'adieu, d'au revoir à son public rendant ce disque... Particulier. Ce disque ressemble du Bowie tout en ayant une saveur un peu jazz (la batterie est folle) mais on retiendra surtout sa voix toujours au sommet après tant d'années. C'est classe, triste, c'est du Bowie. MERCI, tu vas nous manquer.
Meilleurs titres : le jazzy fou Blackstar qui combine 2 titres en fait en se muant vers la fin en un objet plus pop.
La lettre d'adieu Lazarus.
Dollar Days où David Bowie se met à nu rappelant ses meilleurs heures avant de finir dans un solo de cuivres foufou.

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Rejeton officiel de Kendrick Lamar on retrouve comme sur le dernier album de l'étoile Hip hop un goût pour les chansons enregistrées avec un vrai groupe, des influences, soul, R'n'b et un peu de tout et n'importe quoi. L'album est suffisamment varié et pop pour rester accroché à ce disque lumineux qui sent bon le soleil Californien. 2/3 titres en moins auraient été appréciés mais ce disque vaut son pesant de cacahuètes. Pas original pour un sou mais de bonnes compos et de l'énergie auront suffit à me convaincre. Note pour plus tard, Anderson n'est pas un rappeur mais un chanteur, plus de featuring serait apprécié.
Meilleurs titres : le funky à souhait Am I Wrong.
La ballade soul ensolleilée et paisible Celebrate
The Dreamer final en forme de feu d'artifice.

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Pas de surprise sur ce deuxième album, c'est un peu plus musclé mais la recette est à peu près la même. La voix de Jehnny Beth a gagné en puissance, et globalement on a gagné en assurance n'hésitant pas taper quad c'est nécessaire (The Answer). Un disque sans chichi mais qu'on aura sûrement oublié dans un an...
Meilleur titre : Adore, un des tubes de l'année. Ambiance Nick Cave avec un final qui vous hérisse le poil.

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Bel album crépusculaire, assez mélancolique, on se laisse transporter par la voix d'une classe indéniable. Bon après on n'écoutera pas ça tous les jours car c'est un peu de la musique de papa quand même.
Meilleur titre : Le Nick Cavien How He Entered et sa ritournelle nostalgique.

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C'est un groupe qui s’effaçait doucement mais sûrement avec les années peinant à garder la flamme intacte. En prenant le risque de réaliser un disque avec une production vite périssable, Shearwater trouve pourtant un nouveau souffle en proposant des chansons plus pop et entrainantes. Invoquant les esprits de Talk Talk ou Arcade Fire, Jonathan Meiburg n'a pas peur d'en faire des caisses mais le tout passe merveilleusement bien. La bonne surprise du mois de janvier.
Meilleurs titres : Quiet Americans ou le We Exist de Shearwater
Backchannels, la séquence émotion/ballade dans la forêt de l'album.
Radio Silence, La chanson héroïque qui a franchement de la gueule quand Meiburg monte dans les tours.

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J'ai toujours trouvé étrange l'emballement médiatique autour de ce groupe aux compositions honnêtes mais sans plus. Archétype du groupe de Brooklyn qui surfe sur les tendances plutôt qu'un gôut prononcé pour un genre et malgré la capacité à écrire quelques tubes, tout cela me paraissait bien malhonnête...
A l'heure du 3ème album qui semblerait être le moins bien reçu par la presse (mais apprécié quand même faut pas déconner), je trouve ce disque supérieur grâce à des mélodies accrocheuses qui font mouches après plusieurs écoutes. Un bon album pop qui emprunte aux groupes du moment (ça surfe sur le R'n'b, la pop 80's et l'électro pop).
Meilleurs titres : Ch-Ching Ch-Ching!
Moth To The Flame qui n'aurait pas dépareillé sur le dernier Grimes.

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Mixtape nocturne bien plus fine que ne laisserait penser l'affreuse pochette. On se se laisse trainer comme un mort vivant dans cette bande son un peu irréelle et hors du temps. Tout n'est pas génial mais quelques morceaux nous hypnotisent totalement.
Meilleur titres : Perkys Calling et Purple Reign soit les deux derniers titres. Un diptyque mélancolique et désespéré. A ce moment là, on peu dire qu'il tue le game le mec.

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Ambient immersif avec des gros effets et par fois moins. J'ai entendu mieux dans le genre, j'ai entendu mins bien aussi. Il y a des moments impressionnants d'autres ne m'ont pas follement inspiré. Mais c'est quand même bien foutu cette histoire.
Meilleur titre : L'inquiétant 4101 qui ouvre le bal.

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C'est du Deafheaven en moins bien. Ça manque un peu subtilité et ça cogne un peu trop. Sur la longueur d'un EP ça va mais sur un disque entier je me demande si ça ne s’essoufflerait pas trop vite cette histoire.
Meilleur titre : Là comme ça je dirai Hyperion mais ça pourrait aussi bien être un des deux autres titres à vrai dire...

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Moyenne éclaireur : 3.5!! Pourtant Emmotional Mugger est un disque honnête de Ty Segall, ni meilleur ni moins bons que les précédents on a le droit à notre lot d'héroisme garage. Album assez crade, assez nerveux qui s'écoute bien à défaut de réinventer quoi que ce soit... Un disque de Ty Segall quoi.
Meilleur titre : le nerveux Candy Sam qui finit dans une déflagration de fuzz, une montée en puissance asses jouissive.

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Un album de producteur donc très orienté soul avant de virer vers une pop 60's désuète. Surprise! On retrouve Laetitia Sadier sur 5 titres, on sait pas ce qu'elle fut là mais on est content. Il est drôle de voir dans cette comment le mec arrive sans sourciller de passer à une musique typiquement black (soul des années 50/60) à un truc typiquement blanc (bo à la Morricone) voire Gainsbrougien!! (la ballade). La pochette prend tout son sens avec cette blache et cette noire qui s'accouplent. C'est un disque 100% mixité sociale. Le bémol c'est qu'on déjà entendu des disque plus réussi dans chacun des genres et adria Younge n'arrive jamais à transcender ce disque finalement... :/
Meilleur titre : La ballade, le pastiche le plus réussi.

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Rap old school East Coast Jazzy instrumental à la bien. Un album assez long où l’on finit par confondre les différentes productions tant Damu the Fudgemunk reste sur son chemin balisé. Néanmoins c’est bien fait et l’album s’écoute d’une traite. De la bonne came comme on dit.
Meilleur titre : l'enchanteur Colorful Storms aux allures de BO pour Walt Disney... Old School forcément.

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Ce qui aurait été catastrophique, c'est que l'album ressemble aux 2 premières chansons de l'album avec ces synthés pourraves et son inspiration proche du vide. Mais en fait après ça s'améliore. Pas que ce soit génial, mais Tortoise fait son post-rock de quarantenaire sans danger et sans ambition. On se laisse porter par ce disque qui ne restera pas hélas dans les annales d'une discographie pourtant bien remplie jusque là.
Meilleur titre : Rock On, un des deux titres chantés de l'album, mi-Nine Inch Nails mi-putassier qui vient remettre d'équerre cet album après les 2 premiers titres franchement dispensables.

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C'est des têtes à claques, j'ai vraiment envie de les frapper ces petits cons. Je ne sais pas pourquoi, je ne les trouve pas particulièrement doués mais leur musique est plutôt bonne. Peut être la raison se trouve dans leur attitude en tout cas j'ai envie de les baffer.
Cet album est sinon sympa. On a 17 titres qui se ressemblent tous, tu en aimes un tu aimeras les 16 autres. Pratique. Je n'ai été foutu que de dégager une seule chanson, tout le reste est identique. Les rythmiques sont toujours pareils, les arpèges que ce soit l'un ou l'autre franchement, y a pas de grosses différences, un peu comme le premier album quoi (c'est la même sauce). Mais on ne s'emmerde pas pour autant. C'est sympa, ultra ordinaire mais ça s'écoute.
Meilleur titre : Le beau et désespéré Healthy Moon qui sort du lot.

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Tu me dis doom metal perso ça me fais pas bander alors quand les titres font en moyenne 10 minutes.... Mais bon ça passe il n'y a pas d'effets lourdingues, les guitares sont cools (A PART LA GROSSE VOIX DU MONSIEUR). C'est bien gras, bien pesant, bien sombre, mais voilà après 4 titres et 40 minutes j'ai besoin de passer autre chose car je m'emmerde assez rapidement.
Meilleur titre : Chasms

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A l'image de leurs concerts Hinds est plein de fraîcheur à défaut d'autre chose... Quelques points positifs tout de même, il y a ce goût pour les cassures rythmiques et mélodiques entre couplets et refrains assez sympa. C'est faussement amateur avec des chœurs qui débarquent un peu au bonheur la chance mais qui fonctionnent bien, il y a même un instrumental en milieu de parcours. Étonnant de leur part. Sinon on tourne vite en rond et arrivé à la 5ème chanson on en a déjà marre.
Meilleur titre : Easy pour sa lead qui fait son petit effet.

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J'ai jamais accroché à Suede, J'aime pas la voixdu mec, je trouve que ça a toujours sonné daté et bien... Putain c'est toujours pareil en 2016!!! ALors ok il y a de bonnes mélodies hein mais c'est pas possible de sonner ainsi en 2016 bordel! On se croirait en 1987! (et c'est un groupe des 90, c'est bien ça le problème).
Meilleur titre : Le single No Tomorrow, un bon choix les gars.

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Du Vaccines mou de la bite. Toutes les chansons auraient du être amputées d'une minute. C'est pas très inspiré et rien ne se dégage de ce disque d'une monotonie impressionnante.
Meilleur titre : I Won't Let Go, avant dernier titre où le chateur s'est dit qu'il était peut être temps qu'il s'implique.

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Entre XX et U2 pour la faire courte.
Pour la faire longue : Si on ne devait juger que les compositions en soit c'est honnête, c'est pas désagréable à écouter le problème est que Daughter voudrait être beaucoup plus ça, ils voudraient faire pleurer les foules... Daughter c'est de la musique de bourgeois qui ne sort jamais de son confort porté par une voix aussi vivante qu'une asperge.
Meilleur titre : Fossa ou le moment où je me suis dis "putain ils auraient une autre chanteuse ce serait déjà beaucoup mieux".