Mes albums incontournables

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A 13 ans, rien ne paraît meilleur que "smells like teen spirit" en pleine Nirvamania. Puis on découvre les Pixies. Rien ne les a supplantés depuis. Celui-là est sec comme un coup de trique, la substantifique moëlle.

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Un album d'une richesse infinie. Le groupe n'est pas encore devenu bavard et réussit l'équilibre parfait entre nervosité métallique et atmosphère progressive.

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Pour ceux qui aiment les albums schizophènes. Lou Barlow balance ses perles mélancoliques ("soul and fire", "let tomorrow bee"). Jason Loewenstein se colle aux chansons rock bien catchy. Eric Gaffney mélange sans complexe un esprit punk/hardcore mâtiné de Captain Beefheart (du trout mask...)
Signe d'un état de grâce, quand ils inversent les rôles, ça marche aussi ("happily divided" pour Jason, "sacred attention" de Lou", et pour Eric...euh bah non lui est toujours cramé du bulbe). Quand Eric se barre, un autre Sebadoh démarre, plus classique et "populaire" mais moins fulgurant.

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L'album ultime. Parfait. Indépassable. Si on enlève la reprise...

Bowie a bien fait de saborder Ziggy, rien de ce qu'il aurait composé dans le même style n'aurait pu atteindre ce monument.

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Le chanteur est le beau-frère d'Ihsahn, frontman mythique d'Emperor et Leprous ponctuellement son backing band. C'est surtout un groupe qui mélange divers types de metal (black, prog, heavy...) avec à sa tête un chanteur à la Thom Yorke en plus lyrique.

Un groupe qui a évolué constamment, souvent passionnant mais jamais autant que sur leur premier album. Aujourd'hui plus versé dans une pop ouvragée, leur discographie entière est à découvrir de toute urgence.

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A l'époque, tout le monde attend de pied ferme la suite de l'album bleu. Quand il sort, c'est l'éblouissement instantané puis la consternation liée à son insuccès...Une espèce d'hybride entre Nirvana et Queen : mélodies parfaites sur fond de névroses; puis la descente aux enfers : renié par Cuomo, albums suivants superficiels et au mieux médiocres. Un beau gâchis...

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YHF fait suite à un album de pop plutôt sautillant. D'où ma surprise à l'écoute de cet album tout en nuances. Il faut prendre du temps avec lui, se le repasser encore et encore, c'est un "grower" comme on dit. Une fois le déclic obtenu, il ne reste plus qu'à se laisser bercer. Privilégier une écoute au casque en regardant le plafond.

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Perfection de pop naïve en 15 titres, Ray Davies donne une leçon de songwriting. Sa force est sa cohérence et sa faiblesse (enfin, pas pour moi hein) l'absence de titres à portée radiophonique.

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Parce que Lennon est à son top. Parce que le groupe n'a jamais autant sonné comme un groupe. Parce que le son est parfait. Parce que garder le meilleur pour la fin pour un groupe qui a inventé la pop moderne, et après une dizaine d'albums, c'est juste dingue.

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La Pop avec un grand P prend du galon.

Et puis "hung up in a dream" quoi. Carrément céleste.

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L'apogée de leur période pré-expérimentations et un Lennon en grande forme.

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La voix de Tyler n'y est pas la plus prenante . Pour ça, il faut aller du côté de "get your wings", encore immature et pleine de fêlures. Les meilleures chansons y sont moins immédiates comme sur "toys in the attic". Mais c'est un bloc, d'une cohérence hard rock rare.

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Moins propre que "master of puppets" et des moments de génie à nul autre pareil. Ce serait 10 sans "trapped under ice" et "escape".

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D'une richesse, fraicheur et modernité inégalées. Impossible de s'en lasser.

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Deux monuments pop symphonique, l'un qui ouvre, l'autre qui ferme. Et à l'intérieur que du bon, sans être trop chargé musicalement - une fois n'est pas coutume.

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Le black s'ouvre au gris.

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Le mélange d'amateurisme lo-fi dans la prod et de complexité dans les guitares arpégées et rythmiques est stupéfiant. On nappe l'ensemble de cette voix fragile et lumineuse et ça confine au génie.

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Tellement dur d'en choisir un, compte-tenu de l'effarante qualité de leur oeuvre. Souvent, les plus grands créent un genre avec 1 voire 2 albums. Eux en ont sorti au bas mot 5 en 5 ans.

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Pareil que Black Sabbath : 5 albums passionnants en 5 ans, ça laisse rêveur.

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Celui-là, il n'a rien inventé. Pop-punk à la Pixies ("come back", "fire away","I'm looking for what I can get"), pop-noisy (le superbe "nude star"...) ou pop tout court ("beelines to heaven", "tired and bored"), Garageland ne se remettra pas de ce petit chef d'oeuvre qu'est leur premier LP. Ca vaut toujours mieux que 10 albums médiocres vous me direz.