Mes favoris

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Démesure des costumes, des décors, de la violence, du cul, du kitsch. Pour moi le film déborde en dehors du cadre, c'est un projet démentiel et tordu, j'aime autant ce qu'on voit à l'écran que ce que l'on ne voit pas et qui relève de sa genèse où de son impulsion créative. Le thème "Isis Pool" de l'ost est super.

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J'aime beaucoup le cinéma de Visconti mais peut-être que dans les Damnés il s'approche d'un truc quasi camp, mais sans jamais sombrer dedans, un grand théâtre-bouffe tragi-comique... C'est réellement jouissif, et puis cette famille bougeoise complètement fin de race, quel plaisir ! La grande scène de fiesta des longs couteaux au milieu, un monument. Moi aussi j'aimerais observer ces éphèbes vêtus de marron-caca se livrer aux débauches de la jeunesse, puis tout rafaler à la mitraillette. Helmut Berger crève l'écran, qui de mieux pour jouer le charme plastifié du nazisme que l'être incarnant le mieux la beauté vicieuse que le cinéma ait connu. Sacré film...

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Appréciant énormément l'inventivité des décors et costumes dans le cinéma, ce film fait mouche pour moi. Faire d'une époque aux codes marqués une œuvre aussi libre, ça me touche et me prouve une bonne fois pour toute que j'aime surtout observer l'essence des choses plutôt que leur vraisemblance. Et la gestion des ellipses (dues au texte lacunaire) est intéressante aussi.

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Formidable interprétation et rempli de passages zinzins pour un film aussi vieux.

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C'est beau et hypnotique, donc ça me plait pendant, et après. La scène du procès est formidable, plus tard celle sur la plage est envoutante aussi.

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Le chapitre avec la cloche est peut-être un de mes moments favoris de cinéma, et je vois difficilement quel film l'en délogera.

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Non seulement c'est très beau et inventif, et dans un style graphique qui me touche fortement, c'est en plus un moyen-métrage qui m'a un peu glacé le sang, tant ces idées de boucle et d'être coincé dans le temps m'angoissent.

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La scène ou Antonius Block est invité au goûter et y goûte (ha!) le bonheur, et bien, ça m'a ému, voilà. Il suffisait de lait, de fraises, et d'un peu de beauté sidérante.

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Quel réal peut s'asseoir à la table de Leni et lui dire : je fais des films plus puissants que toi ?

Et après avoir vécu ce frisson là, on le cherche partout.

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J'ai revu ce film récemment avec des amis que le message un peu fatigué du film (société pas bien, révolte adolescente) a repoussé. C'est vrai que c'est pas forcément de la première fraicheur, bien que tristement prophétique . Mais à mon premier visionnage, c'est surtout cette ambiance étrange oscillant entre onirisme terne et réalité tout aussi terne qui m'avait plu. Et cette bande d'ados un peu vicieuse, tour à tour victimes et bourreaux jusqu'à l'apothéose de leurs fantasmes morbides.

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J'adore le cinéma de Greenaway car les enjeux du scénario et des personnages sont d'une bizarrerie totale, mais d'une façon aux antipodes du cinéma absurde ou surréaliste. La musique est exceptionnelle ! Le film est très beau, j'adore ces scènes chargées et théâtrales, j'aime ces couleurs, j'aime ces tableaux, aussi bien dans le découpe du film que dans son aspect visuel.

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Émotion pure... et quelle intelligente et intéressante dépiction de Jésus.

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juste parfait...

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le film est long et franchement daté, mais il y'a des scènes dedans qui me hantent encore des années après. celle d'ennui suicidaire au début est glaçante... Et puis beaucoup de beaux plans aussi.

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beau à en chialer