Mes filmos: La Lame de Misumi

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Le chant du cygne de Misumi-sensei pour raconter la fin de l'ère Edo et de la gloire du samouraï dans un superbe film épique. Le changement se fera dans la violence et chacun se battra pour ses convictions (il faut tout de même admettre que ce n'est pas facile de suivre les implications politiques de tous les personnages et clans). On suit ainsi le protagoniste, Toranosuke Sugi, comme témoin de cette transition et qui sera malgré lui entrainé dans le flot du tragique. Une belle fresque historique avec ses intrigues, des personnages forts, de l'action et des affrontements au sabre impeccables et visuellement très réussis. Le cinéaste laisse un testament sanglant mais avec une touche d'espoir pour un monde nouveau, qui restera une pépite du Jidai-geki.

"The samurai lifestyle of killing each other with swords is over."

"I know. But risking my life made me finally find out how foolish it is to fight against each other. But understanding certain things when you live in this world does not always give you the right to avoid them even if you want to."

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Attention aux éclaboussures... bloup !

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Plein de bonnes choses cet opus.

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Ichi le roublard et les 40 yakuzas. La naissance d'un personnage qui promet de belles aventures.

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Je ne m'attendais pas vraiment à ça pour ce Ken, 2e volet de la Trilogie du Sabre de Kenji Misumi. Dans ce non-chambara et dans un décor contemporain, on assiste à un duel silencieux entre la discipline de l'ancien, rigide et stoïque (parfaitement incarné par Raizô Ichikawa), et les valeurs plus légères du moderne. D'ailleurs, on ne sera pas étonné de savoir que c'est une adaptation d'une nouvelle de Mishima... Misumi-sensei met en scène, dans un beau noir et blanc, ce combat psychologique au fond assez sombre.

"At this moment, I saw the essence of the sun. It is absolute Justice. Its brightness is unbearable. I wanted to absorb this light to gain this strength. Strength and honor !"

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Chanbara tragique de Kenji Misumi, écrit par Kaneto Shindō, où la narration se fait par l'image pour raconter un destin baigné dans le sang, par un sabre nihiliste à souhait. Une histoire simple pour un film court mais intense, tout en ellipses, avec une mise en scène impeccable qui donne des plans beaux et parlants. Premier volet de la Trilogie du sabre de Misumi-sensei.

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Sabre maudit et parterre de fleurs. Dans ce dernier volet de la Trilogie du Sabre de Misumi-sensei, c'est la lame fascinante qui pervertit son porteur. Avec un Raizo Ichikawa (impeccable en genre de Forrest Gump féodal) qui se laisse entrainer par la violence du sabre pour tenter de trouver une place dans la société, à l'instar du personnage principal du premier opus de la trilogie (Tuer!). Mais voilà, les coeurs purs ne sortent pas indemnes de la voie du sabre ! Kenji Misumi nous le montre assez joliment au long de ces trois métrages.

"An evil sword brings bad luck."

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Avant Le Sabre du Mal, il y'avait cette adapatation colorée du même récit par Misumi-sensei. On y retrouve le nihilisme, la froideur et la folie parfaitement incarnées ici par Raizô Ichikawa. La narration s'éparpille peut-être un peu mais le cinéaste maîtrise son cadre et les scènes d'action, et les images aux couleurs sombres gagnent en intensité offrant quelques beaux tableaux de cinéma. La dernière séquence brumeuse est superbe et clot en cliffhanger ce premier opus de la trilogie.

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La saga du rōnin solitaire

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L'adaptation de Yotsuya Kaidan par Kenji Misumi. L'une des premières versions en couleurs du fameux conte macabre nippon, mais malheureusement pour Misumi-sensei, au même moment sortira la version de Nobuo Nakagawa, et côté coloration y'a pas photo... le sensei du J-horror et du shock rétinien l'emporte haut la main. Cette version est malgré tout plaisante et le cinéaste s'éloigne de l'histoire bien connue pour dévier vers une fin rédemptrice originale.