Mes filmos: Osons Ozu
12 films
créée il y a environ 2 ans · modifiée il y a 7 joursVoyage à Tokyo (1953)
Tokyo Monogatari
2 h 16 min. Sortie : 8 février 1978 (France). Drame
Film de Yasujirō Ozu
Lilange a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Tableaux figés de la famille moderne et paisibilité mélancolique de l'image. Ozu-sensei met superbement en scène la vie, comme elle vient, avec ses petites joies, ses peines et ses déceptions entourées de non-dits, dans une famille, en somme, comme une autre. Et c'est ce qui rend le film encore plus touchant, dans la réalité de son humanité.
Le Goût du saké (1962)
Sanma no aji
1 h 53 min. Sortie : 6 décembre 1978 (France). Drame
Film de Yasujirō Ozu
Lilange a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Les pages qui se tournent laissent toujours un goût amer, peut-être comme celui du saké dans ce très beau film d'Ozu. Le monde évolue en tirant certains vers une direction nouvelle tout en laissant d'autres derrière, ainsi va la vie et le cinéaste nous le fait ressentir sans en faire des tonnes, sans expliciter, seulement à travers des bavardages banals. Les émotions étouffées sont les plus déchirantes.
J'aime bien parfois commencer par la fin, mais là je suis un peu triste que ce soit mon premier Ozu...
PS: J'aime beaucoup l'humour des petits vieux :)
Printemps tardif (1949)
Banshun
1 h 48 min. Sortie : 19 janvier 1994 (France). Drame
Film de Yasujirō Ozu
Lilange a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
La pureté de ce Printemps Tardif nous submerge de calme et d'émotion. Yasujirō Ozu nous conte les liens familiaux en plein changements, entre tradition et modernité, dans le Japon d'après-guerre. Un film recouvert d'un voile mélancolique mais qui baigne dans une légèreté et une grâce qui mettent du baume au cœur. Le père et la fille, Chishû Ryû et Setsuko Hara, sont magnifiques et touchants. Tout en subtilité, sous la douce brise qui finit de balayer les fleurs de cerisiers, Ozu-sensei nous laisse un goût de sel au coins des lèvres.
Été précoce (1951)
Bakushu
2 h 04 min. Sortie : 9 février 1994 (France). Drame
Film de Yasujirō Ozu
Lilange a mis 8/10.
Annotation :
Décidément les films d'Ozu-sensei me laissent toujours avec le sourire aux lèvres et la larme à l'oeil. Du portrait léger du cocon familial, on passe petit à petit à une douce émancipation qui vient troubler les traditions. La toujours solaire Setsuko Hara agitera ainsi les vieux concepts en faisait ses propes choix, sans pour autant être dans le conflit: une émancipéé vieux jeu qui sait ce qu'elle veut. Au final, la vie est ce qu'elle doit être et le chemin vers la destinée laisse un petit goût amer.
"Il faut savoir se contenter de ce qu'on a."
Printemps précoce (1956)
Sôshun
2 h 24 min. Sortie : 29 janvier 1956 (Japon). Drame
Film de Yasujirō Ozu
Lilange a mis 7/10.
Annotation :
Le monde du travail à travers la caméra de Ozu-sensei, ce sont ces employés de La Compagnie qui portent les mêmes vêtements, prennnt le même train bondé pour aller dans des bureaux alignés, et qui galèrent avec les mêmes soucis d'un quotidien plein de désillusions. Le printemps est peut-être précoce mais la vie est monotone.
Fleurs d'équinoxe (1958)
Higanbana
1 h 58 min. Sortie : 7 février 1958 (Japon). Comédie dramatique
Film de Yasujirō Ozu
Lilange a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Les contradictions du père. Premières couleurs pour vieilles thématiques.
Crépuscule à Tokyo (1957)
Tôkyô boshoku
2 h 20 min. Sortie : juillet 1994 (France). Drame
Film de Yasujirō Ozu
Lilange a mis 7/10.
Annotation :
Je crois que c'est le film le plus sombre que je connaisse à Ozu-sensei. Dès le début, rien ne va dans cette famille et tous les personnages passent par des moments difficiles, allant de plus en plus vers le tragique. Un film assez lent et pessimiste dans la fimographie de Ozu, avant de passer à la couleur.
Bonjour (1959)
Ohayô
1 h 30 min. Sortie : 12 mai 1959 (Japon). Comédie
Film de Yasujirō Ozu
Lilange a mis 7/10.
Annotation :
Ozu-sensei pète à la figure des conventions et il s'amuse ici avec la petite bataille de nerfs entre la nouvelle génération qui veut le progrès et les anciens qui n'étaient pas loin de la vérité avec "la télévision provoquerait le syndrôme d'abêtissement collectif" ^^. Bonjour est un film léger et amusant qui se joue des relations sociales entre adultes, entre politesse, non-dits et comérages, alors que les enfants restent libres dans leur silence et leurs flatulences :) C'est tendre et mignon !
Herbes flottantes (1959)
Ukikusa
1 h 59 min. Sortie : 17 novembre 1959 (Japon). Drame
Film de Yasujirō Ozu
Lilange a mis 7/10.
Annotation :
Les herbes douces et légères flottent dans le vent cru et amer. Petites vies en couleurs, toujours joliment encadrées par Ozu-sensei.
Fin d'automne (1960)
Akibiyori
2 h 08 min. Sortie : 13 novembre 1960 (Japon). Comédie, Drame
Film de Yasujirō Ozu
Lilange a mis 7/10.
Annotation :
Fin de saison. Ozu-sensei tourne encore les mêmes histoires familiales, jouant sur des variations à l'infini et toujours avec douceur et beauté. Fin d'automne prend ainsi un ton léger, avec un air de tourner en rond qui paraitera peut-être un peu long, toujours ces personnages sympathiques, même si ici l'émotion est moins palpable.
(et merci Arte pour cette sélection de films qui a bien fait avancer mon osons Ozu ;))
Le Goût du riz au thé vert (1952)
Ochazuke no aji
1 h 55 min. Sortie : 19 janvier 1994 (France). Comédie dramatique
Film de Yasujirō Ozu
Lilange a mis 7/10.
Annotation :
La simplicité et l'intimité pour traiter du couple qui se remet en question face à un élément de changement des moeurs. Il aura fallu se poser, se parler et partager un riz au thé vert tout simplement, pour retrouver l'apaisement.
"Intime, primitif, une simplicité familière et détendue..."
Il était un père (1942)
Chichi ariki
1 h 26 min. Sortie : 29 juin 2005 (France). Drame
Film de Yasujirō Ozu
Lilange a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Le flot de la vie par Ozu-sensei, avec une relation père-fils qui dérive vers la séparation physique mais qui garde l'affection d'une famille. Construction et déconstruction d'une vie où tout le monde fait de son mieux. Chishû Ryû est, comme à son habitude, parfait et très touchant. La caméra du cinéaste nous offre encore une belle pellicule.
"C'était un bon père."