Mes films préférés de 1946

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"Le maximum d’effets avec le minimum d’éléments (…) L’intrigue sentimentale est la plus simple du monde : deux hommes amoureux de la même femme. (…) La grande réussite de Notorious, c’est probablement qu’il atteint au comble de la stylisation et au comble de la simplicité."

"Les scènes d’amour comme des scènes de meurtre, et les scènes de meurtre comme des scènes d’amour."
François Truffaut à propos du film (Hitchcock/Truffaut, 1993)

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"Un adjectif vient à l’esprit lorsqu’on voit ce film : « Jouissif » ! « Jouissif » car les dialogues, tantôt plein d’amertume, tantôt chargés de vitriol, font mouche à chaque scène et à chaque situation."
Jean Tular, Guide des films, 1990

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"C'est du cinéma expressionniste qui nous rappelle l'insolite des films muets et qui ne craint pas d'exprimer des sentiments qui effraient généralement les producteurs et la censure. Il traite d'un sujet que les Français n'ont pas osé aborder ni après l'autre guerre, ni après celle-ci : le retour d'un prisonnier avec toutes les désillusions qui font place, qui répondent à ce qu'il a pu rêver dans sa captivité. On ose montrer dans ce film une réponse aussi bien à son désir d'un meilleur sort après ses souffrances qu'à ses rêves érotiques."
Paul Eluard au premier Festival de Cannes

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There never was a woman like Gilda !

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"La bataille du rail reflète exactement ce qui a été fait par les cheminots, c'était considérable, d'une bravoure exceptionnelle. Tout ce que je raconte est arrivé. La guerre n'était pas encore fini quand j'ai commencé le film, tout était encore là pour le réaliser. J'ai voulu, à partir de ce que je connaissais à chaud, de ce que j'avais vérifié de premières sources, donner par la pellicule une vision des combats menés par les cheminots qui servirait de témoignages pour les générations a venir. En effet, ce qui manque toujours dans I'Histoire, cest ce que j'appelle le contexte. Pourquoi telle action et pas telle autre ? Des tétes pensent d'une certaine fagon et agissent en conséquence. Cet espèce de parfum disparait avec le temps et il ne reste que l'action. Et cela la caméra sait très bien le dire parce qu'elle montre plus ce qui est derrière que ce qui est devant. Or ce qui était derrière c’étaient les authentiques, les cheminots qui avaient vu, qui savaient et qui traduisaient. Si, en faisant une synthèse — il s'agissait de dire ce qui avait existé pendant quatre ans de la manière la plus concise possible — on inclut dans la poésie les hommes et leurs gestes authentiques, on obtient quelque chose d'éblouissant..."
René Clément au sujet de son film.

Vive Résistance-Fer, ne les oublions jamais.

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"Quitte à être taxés de chauvinisme, nous avons l'impression que seul un français pouvait traiter ce sujet avec tant de légèreté dans le bon sens du mot."
L'Humanité

Cette histoire est tirée de faits réels, qui se sont déroulés dans la ville de Woippy en Moselle, où le père tranquille, Jean Ernest Kempnich, horticulteur de profession, résista aux occupants allemands.