Mes films vus en 2020

Après avoir complètement délaissé ma liste 2019, on va essayer de reprendre ça sérieusement en 2020, let's go !

Sachez que je commence à culpabiliser sur la façon dont j'utilise SensCritique.
Je n'ai pas une grande connaissance du Cinéma et je ne suis pas non plus un habile ...

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328 films

créée il y a environ 5 ans · modifiée il y a 11 mois
Le Daim
6.7

Le Daim (2019)

1 h 17 min. Sortie : 19 juin 2019. Comédie, Thriller

Film de Quentin Dupieux (Mr. Oizo)

Ovezome a mis 6/10.

Annotation :

1er janvier.
On commence fort l'année en termes de What The Fuck.
Ma foi...Pourquoi pas...

The Lighthouse
7

The Lighthouse (2019)

1 h 49 min. Sortie : 18 décembre 2019 (France). Drame, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Robert Eggers

Ovezome a mis 3/10.

Annotation :

2 janvier.
On continue dans le WTF.
Un film visuellement très réussi, mais qui représente tout ce que je n'aime pas dans le cinéma de notre époque.
Ces films pseudo-intellos mais en fait paresseux où l'on enchaine les images sans que ça n'ait le moindre sens, et démerdez-vous pour interpréter ça comme vous voulez, puisqu'on vous dit que c'est intelligent, vous y verrez forcément une métaphore !
Ce genre de films où c'est au spectateur de faire fonctionner son cerveau pour trouver un quelconque intérêt et un sens à l'oeuvre.

Oui cet ère des suites, des remakes et des films de super-héros à tout va me gonfle, mais ce cinéma là aussi m'exaspère.

Surtout que bon, je veux bien que soit une relecture d'un mythe et tout ce que voulez, mais moi ce que j'ai vu, c'est juste deux cinglés qui s'engueulent tout le long et se foutent sur la tronche comme deux morpions qui s'amusent à "jouer à la bagarre".
Oui ils ont des sacrés gueules, oui ils interprètent très bien la folie et nous font très bien ressentir leur solitude, mais ils sont un brin ridicules aussi.

Get Out
7.2

Get Out (2017)

1 h 43 min. Sortie : 3 mai 2017 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Jordan Peele

Ovezome a mis 8/10.

Annotation :

2 janvier.
DAAAAAMN !
Je comprends maintenant pourquoi le film avait autant fait parler de lui à l'époque de sa sortie.
C'est vraiment très bon ! Très intelligent dans sa façon de brouiller les pistes en jouant sur nos ressentis.
Le film nous surprend jusqu'aux derniers instants.
Et je n'ai pas vu la fin alternative mais je la trouve tout aussi brillante, même si elle aurait été plus prévisible.

Alita: Battle Angel
6.3

Alita: Battle Angel (2019)

2 h 02 min. Sortie : 13 février 2019 (France). Action, Science-fiction

Film de Robert Rodriguez

Ovezome a mis 7/10.

Annotation :

3 janvier.
Ca va c'est pas mal.
L'histoire casse pas 3 pattes à un canard, ça ne vole pas bien haut, ses amourettes sont dispensables mais ça reste suffisamment cohérent pour ne pas gâcher ce magnifique univers visuel.
J'ai passé un bon moment, et c'est bien là le principal.

Dragons 3 : Le Monde caché
6.9

Dragons 3 : Le Monde caché (2019)

How to Train Your Dragon: The Hidden World

1 h 44 min. Sortie : 6 février 2019. Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Dean Deblois

Ovezome a mis 6/10.

Annotation :

4 janvier.
Pas vraiment la première fois que je le vois, mais cette fois je l'ai vu en entier, sans m'endormir devant.
Raaaah que c'est difficile à juger !
J'aurais sans doute crié au génie si ça avait été une oeuvre nouvelle, dans un tout nouvel univers.
Mais le problème, c'est que c'est un 3ème volet. Et que pendant au moins trois quarts d'heure, ça n'apporte absolument rien de nouveau !
C'est lent, ça met trop longtemps à démarrer, l'humour tombe à plat, l'animation est bonne mais dans l'esthétique c'est très quelconque, la musique est longtemps anecdotique, et le scénario est très pauvre... Bref, c'est l'ennui total !
Puis le récit s'accélère et tout change (ou presque).
Des plans d'une beauté à couper le souffle, de l'action, de l'émotion... et me voilà perdu dans mon ressenti.
Et cette fin... Magnifique ! Entre le discours d'Harold qui nous explique que finalement, qui sait, les dragons ont peut-être existé et pourraient même encore être cachés quelque part, suffit d'y croire, et ses retrouvailles avec Krokmou... Me voilà tout fébrile, tout tremblant, tout ému... notamment lorsqu' Harold nous dit que son monde ne méritait peut-être pas l'existence des dragons, en faisant le parallèle avec le monde actuel, et ses espèces qui disparaissent chaque jour un peu plus face aux actions des Hommes...

Merde, du coup, c'est magnifique, le message est fort, l'émotion est palpable... Mais alors qu'est-ce que je fais de l'ennui profond que j'ai longtemps ressenti devant ce film ?
Est-ce que ce film est chiant ou est-ce qu'il est génial ?
Bah... Les deux à la fois en fait.
Puis quand même, même si la fin est bonne, elle est tout de même un peu facile. Voir Harold plus vieux retrouver Krokmou concrètement ça n'apporte pas grand chose à l'histoire mais avec ça les producteurs se disent "Oh bah là c'est certain ils vont être émus, ils vont éventuellement lâcher leur petite larme et garderont un bon souvenir du film". Ca fonctionne, mais c'est un peu paresseux quand on y repense. Comme tout le scénario du film d'ailleurs.

Les Deux Papes
7

Les Deux Papes (2019)

The Two Popes

2 h 05 min. Sortie : 20 décembre 2019 (France). Drame

Film de Fernando Meirelles

Ovezome a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

5 janvier.
Gros coup de foudre !
Ca va être compliqué d'en parler parce que je sais d'avance que les mots vont me manquer, mais essayons.
D'abord, bien que non-croyant, J'ADORE quand le Vatican est le sujet d'un film ou d'une série. Surtout quand il est question de conclave, c'est tellement théâtral que ça me fascine !
Donc déjà, ça partait bien. Et puis... Tout est bon dans The Two Popes.
Dialogues, maquillages, costumes, décors, musiques... Tout est juste !
La réalisation est sobre et c'est une des forces du film, parce qu'elle laisse tout simplement la parole à ses personnages, mais elle est tout de même bien présente quand il s'agit de caler de bonnes idées comme lors de l'utilisation des silences. Silence avant d'entendre le pape nous confesser ses pêchés, semblable à celui dont il nous parle juste après pour justifier sa démission car il n'entend plus Dieu. C'est simple, mais brillant !
Le face à face entre ces deux hommes de foi si différents l'un de l'autre qui tour à tour vont apprendre de l'autre est bouleversant.
Et quand je parle d'une réalisation simple, j'ai adoré aussi la simplicité de certaines situations. Je parlais de ce milieu très théâtral, très adulé, ici on ressent cette théâtralisation et on y glisse des petits détails très basiques qui personnellement m'ont laissé scotché.
Quand des millions d'adorateurs ont les yeux rivés vers le Vatican, les cardinaux élisent le futur pape avec des stylos Bic tout ce qu'il y a de plus quelconque. Le futur pape chante du Abba. L'actuel a une montre connecté lui rappelant qu'il doit bouger. Ca regarde le foot, ça commande des pizzas et du Fanta... Ces petits ajouts de simplicité au sein d'un univers souvent dramatique, qui se prend très au sérieux et s'applique à respecter les coutumes, j'ai trouvé ça fort !
Et puis s'il fallait encore me convaincre moi l'amoureux de football... Le générique de fin au rythme de la finale de la Coupe du Monde, c'était brillant !
Le film en laissera sûrement beaucoup sur le bas-côté mais moi j'ai totalement accroché.
Et j'ai même pas encore parlé du duo d'acteurs que j'ai déjà utilisé tous les superlatifs possibles. Bref, mon premier gros coup de coeur de l'année 2020.

Les Invisibles
6.8

Les Invisibles (2019)

1 h 43 min. Sortie : 9 janvier 2019. Comédie dramatique

Film de Louis-Julien Petit

Ovezome a mis 4/10.

Annotation :

9 janvier.
Rapidement parce qu'il est tard.
C'est mon deuxième film de Louis-Julien Petit après Discount et je trouve qu'il y a quelque chose de naïf dans son cinéma.
LJP c'est cet enfant à qui on va expliquer que la vie n'est pas toujours rose et qui du haut de son mètre-dix va partir avec son cartable et ses bonbons combattre les injustices.
Déjà dans Discount on avait le sentiment qu'il venait d'entendre parler pour la première fois du gaspillage alimentaire et qu'indigné, il avait voulu en faire un film.
Aujourd'hui j'ai exactement le même sentiment avec un autre sujet, amenant donc un nouveau film.

Symbole de sa naïveté : J'avais assisté à une avant-première de Discount, et quand il en parlait, jamais il ne semblait se rendre compte de la morale très douteuse de son film. Il ne semblait pas voir que son film était presque une incitation à voler, dans un but solidaire certes, mais il était question de vol quand même.
Mais sans que se soit volontaire, c'était justement la force du film.
Je travaille dans une grande surface et Discount m'a marqué dans la réflexion qu'il a amené. Jusqu'où peut-on aller par solidarité ? Que doit-on autoriser ? Est-ce qu'il faut applaudir les personnages du film ou les condamner ? C'était super intéressant.

Et cette remise en question, elle n'existe pas dans Les Invisibles. Le film n'amène aucune réflexion, LJP nous relate simplement les faits et c'est tout.
Alors oui c'est plein de bonnes intentions, on est forcément toucher par moments en voyant ces femmes lutter puis reprendre confiance en elles. Mais c'est très convenu...
Et Discount avait d'autres forces. A commencer par l'humour qui dans mes souvenirs était bien dosé et efficace. Ici presque toute tentative tombe à plat.
Et là où certains personnages sont très touchants, d'autres sont ultra agaçants (oh mon dieu Noémie Lvovsky !). Le personnage de Sarah Suco arrive comme un cheveu sur la soupe, et certaines intrigues secondaires paraissent complètement hors-sujet et ne sont là que pour la happy end (le mariage du frère d'Audrey Lamy ou encore la quête d'amour de Fatsah Bouyahmed)

Louis-Julien Petit est un cinéaste qui a du coeur, ça se ressent, et je suis sûr que ça le conduira à une belle carrière, mais pour le moment... C'est pas ça.

Us
6.3

Us (2019)

1 h 56 min. Sortie : 20 mars 2019 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Jordan Peele

Ovezome a mis 6/10.

Annotation :

10 janvier.
Après le coup de coeur Get Out, j'étais forcément curieux de voir Us.
Verdict ? Mitigé.
Conscient de son talent, Jordan Peele est peut-être ici un peu dépassé par son ambition.
Il y a trop de choses, trop d'éléments dans le scénario qui rendent l'ensemble un peu trop fourre-tout.
Et c'est dommage parce qu'on ressent vraiment le potentiel. La BO est géniale, la réalisation est propre, inventive et l'ambiance assez oppressante.
Oui mais voilà, le scénario complexe d'Us ne le devient vraiment qu'en fin de film et longtemps on est face à un film d'horreur sans enjeu vraiment novateur pour le genre. C'est une nouvelle histoire de "home invasion" somme toute assez classique où les victimes vont chercher à se défendre, prendre la fuite, ne pas vraiment y parvenir et devoir riposter face aux assaillants, dans ce cas précis leurs doubles.
Et tout ça va devenir plus complexe mais un peu tardivement. Twists, révélations, sous-textes, métaphores... Tout y est ! Même trop peut-être (notamment cette histoire de chaîne humaine... pourquoi ?), Jordan Peele cherchant sûrement à prouver qu'il méritait son Oscar de meilleur scénario pour Get Out et à faire encore mieux.
Mais l'oeuvre jusque là assez classique et dispensable va devenir intéressante malgré tout. Si je n'ai pas été particulièrement satisfait de mon premier visionnage du film, je sais d'ores et déjà que le twist final me fera voir Us d'un tout nouvel oeil lors du second.
Ca fait quand même pas mal de qualités malgré tout et bien que mitigé, mon ressenti général est quand même bien positif.

Si je devais résumé :
Us : Pas mal, mais pas pleinement convaincu non plus
et Jordan Peele : Très gros potentiel et je suis persuadé qu'il marquera le cinéma

Bienvenue à Marwen
6.5

Bienvenue à Marwen (2018)

Welcome to Marwen

1 h 56 min. Sortie : 2 janvier 2019 (France). Biopic, Drame, Fantastique

Film de Robert Zemeckis

Ovezome a mis 7/10.

Annotation :

11 janvier.
Vu en 2 fois parce que je me suis endormi... Un jour peut-être, j'arriverai à allier cinéma et vie professionnelle.

J'ai beaucoup aimé.
Aussi bien la technique que le propos.
L'univers est très bien retranscrit, les transitions entre réel et imaginaire sont vraiment agréables et l'oeuvre est vraiment touchante.
"Bienvenue à Marwen" c'est l'histoire d'un homme psychologiquement atteint qui va se sortir de ses traumatismes en laissant s'exprimer son âme d'enfant et qui va trouver du réconfort dans un univers crée de toutes pièces dans lequel il est le héros.
Et c'est le genre de film qui inspire. Ce type en apparence paumé peut vraiment être un exemple au quotidien.
Tour à tour il va se sortir de ses peurs, de ses déceptions, évacuer le stress... en utilisant l'art et en assumant ce qui le fait se sentir bien et peu importe si c'est risible.
C'est touchant, c'est poétique... et c'est une réussite.
Puis bien sûr il y a ce côté autobiographique, c'est une oeuvre assez personnelle, Steve Carell est un peu Zemeckis en fait dans ce film. Il met en scène, il est très pointilleux, et cet aspect semble pleinement assumé en témoigne ce gros clin d'oeil à lui même qui surprend mais n'est pas déplaisant.
Zemeckis se livre, c'est sincère, et en même temps on sent qu'il s'éclate autant à faire ce film que son héros ne s'éclate à vivre son histoire fictive.
Ou comment faire un feel good malgré des scènes brutales et dures.
Pas le chef d'oeuvre du réalisateur, pas même un retour au top (surtout pas au box-office) mais une oeuvre qui ne fera pas tâche dans sa filmo.

Une famille sur le ring
6.5

Une famille sur le ring (2019)

Fighting with My Family

1 h 48 min. Sortie : 26 juin 2019 (France). Biopic, Comédie, Sport

Film de Stephen Merchant

Ovezome a mis 7/10.

Annotation :

13 janvier.
Impossible pour moi d'être objectif sur ce film !
Tout comme cette famille j'ai moi aussi le catch pour religion depuis mon plus jeune âge. J'ai grandi avec, j'ai rêvé avec la WWE, j'ai flippé face à Kane, j'ai vibré devant Shawn Michaels, The Rock, Chris Jericho et tant d'autres, j'ai eu envie de défoncer l'Evolution alors que j'étais haut comme trois pommes, et j'ai eu des putains de frissons la première fois que j'ai assisté à un show !
Donc oui, évidemment, j'ai aimé Fighting with my Family !
Même si aujourd'hui je ne regarde plus le catch, ma passion reste intacte.
J'admire toujours autant ces gars et ces filles qui font tous ces sacrifices pour divertir les gens.
En tournée toute l'année, constamment à s'entrainer, à répéter, et à se faire mal avec pour but de faire rêver les gosses... Je les admire !
Et aucun sport, aucune discipline ne m'a jamais appris le respect comme le catch l'a fait ! Car si en apparence ces gens se détestent face aux caméras, se foutent sur la tronche et se font tous ces coups bas, en réalité, ils sont amis, ils collaborent ensemble pour donner leur meilleur et il n'y a pas de grandes prestations sur les rings, de grande rivalités scénaristiques, sans un profond respect entre les protagonistes.
Bref pour en revenir au film en lui-même, comme j'ai dit, je ne regarde presque plus la WWE, donc je ne suis pas particulièrement familier avec Paige. Mais Fighting with my Family aurait pu être centré sur n'importe qui dans cette industrie, j'aurais été comme un gosse !
Ces scènes en backtages, ces rencontres avec les Superstars y compris la plus charismatique de toutes, ces Wrestlemania Moments incrustés, cette vue sur la foule durant Wrestlemania... Pour un fan c'est énorme tout ça !
Quand Paige et Zak arrivent dans les locaux de Smackdown des étoiles pleins les yeux, j'ai les mêmes devant ma télé.
Quand ils arrivent sur la rampe où les Superstars font leurs entrées... quel gosse fan de catch n'en a jamais rêvé ?
J'ai conscience que dans ce qu'il raconte le film est classique, déjà vu 100 fois, mais dans celui-ci, les studios de la WWE nous montrent la WWE comme on ne l'a jamais vu dans un film.
Donc oui, forcément, j'ai pris mon pied.

The Aeronauts
6.3

The Aeronauts (2019)

1 h 40 min. Sortie : 20 décembre 2019 (France). Action, Aventure, Biopic

Film de Tom Harper

Ovezome a mis 9/10.

Annotation :

14 janvier.
Oh mon dieu je ne m'attendais tellement pas à prendre une claque pareille avec ce film !
Il y a encore quelques jours je n'en connaissais même pas l'existence.
C'est quand je me suis rendu compte qu'on avait très peu vu Eddie Redmayne en 2019 et que je suis allé dans la foulée vérifier sa filmo que j'ai su que ce film existait.
C'est parce que j'adore ce qu'il fait que je me suis lancé dans le film.
Et comme personne n'en parle, que c'est sorti dans l'indifférence totale sur Amazon Prime Video et que la note Sens Critique est tout juste bonne sans être exceptionnelle, je m'attendais au mieux à un film correct et je n'espérais pas grand chose de plus.
MAIS C'ETAIT DINGUE EN FAIT !
Je n'ai pas souvenir d'avoir autant flippé pour des personnages dans un film. J'étais scotché. En panique totale.
Et ça très vite d'ailleurs parce...cette scène avec le chien... C'ETAIT QUOI CA ? MON COEUR A FAILLI LÂCHER ! C'était complètement fou !
Et comme j'ai le vertige, j'ai été dans cet état pendant quasiment tout le film. J'en ai pris plein la tronche.
Reparlons du début d'ailleurs. Face à cet intro, les animations en plein air, la photographie, ce gamin, la musique... J'ai cru que j'étais devant un Burton. C'était assez déroutant. Ca ne dure qu'un temps mais ça fait son effet.
Ensuite, c'est tiré d'une histoire vraie. Je ne connais pas l'histoire originale mais tout est tellement dingue, que je doute fort que tout se soit passé comme ça, mais qu'importe. Parce qu'il y a quand même une certaine authenticité à tenir du coup. Une certaine véracité. Et donc la production a tout de même donné de l'importance à certaines choses, notamment les costumes qui sont très réussis.
Et ça a contribué à un certain ressenti.
Avant que le vol ne se complique et lorsque l'on voyait tout ce qui a précédé l'expédition, j'avais l'impression d'être devant un de ces films très académiques, très propres sur eux, un peu formatés pour les Oscars et si beaucoup critiquent ce genre de films, moi je les apprécie en général.
Sauf que ce film très propre sur lui est dans le même temps un film à très grand spectacle qui m'a frappé vraiment fort. C'était intense, c'était beau, c'était inattendu par moments, c'était touchant... Mais surtout, qu'est-ce que c'était flippant ! J'ai eu tellement peur par moments.
Bref, c'était incroyable !

(Juste une parenthèse, les productions Netflix, Amazon, etc, ne me posent aucun problème, mais un film pareil, sa place est dans une salle de cinéma)

J'ai perdu mon corps
7.4

J'ai perdu mon corps (2019)

1 h 21 min. Sortie : 6 novembre 2019. Drame, Fantastique, Romance

Long-métrage d'animation de Jérémy Clapin

Ovezome a mis 7/10.

Annotation :

14 janvier.
Bah c'était bien mignon.
C'est joli, c'est bien animé, il y a une belle musique...
Et j'ai beaucoup aimé une scène en particulier, celle de la rencontre entre Gabrielle et Naoufel.
Un moment à la fois simple mais très rare de nos jours. Où deux personnes vont se parler avec respect malgré l'agacement de l'une et la sale journée de l'autre, chacun s'intéressant à l'autre sans se soucier uniquement de sa petite personne. J'ai trouvé ça particulièrement beau.
Le scénario a une certaine complexité de par sa narration non-linéaire, et c'est pourtant la simplicité de cette scène que je retiens.

Donnie Darko
7.5

Donnie Darko (2001)

1 h 53 min. Sortie : 30 janvier 2002 (France). Drame, Science-fiction

Film de Richard Kelly

Ovezome a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

16 janvier.
Au cinéma (1)
Il y en a encore beaucoup des gens qui découvrent Donnie Darko en 2020 ?
Il y en a encore beaucoup des gens qui découvrent Donnie Darko dans une salle de cinéma en 2020 ?
Et est-ce qu'il y en a encore beaucoup des gens qui découvrent Donnie Darko en étant totalement seul dans une salle de cinéma ? C'est la chance que j'ai eu, et c'était dingue !
Je vais m'en souvenir de celle-ci !

Les Misérables
7.5

Les Misérables (2019)

1 h 44 min. Sortie : 20 novembre 2019. Drame

Film de Ladj Ly

Ovezome a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

17 janvier.
Au cinéma (2)

Wow !
Les Misérables c'est un film que je n'aurais sans doute pas été voir au cinéma s'il n'y avait eu cette pluie de bonnes critiques.
On a vu la bande-annonce partout, on la connaissait presque par coeur, et même si elle était de qualité, elle sentait plus le bon film que le chef d'oeuvre, et sentait aussi fort le déjà vu.
Des flics, la banlieue, de la délinquance... Rien ne bien nouveau.
ERREUR !
Ce film EST un chef d'oeuvre, et au contraire, elle nous montre la banlieue avec un réalisme justement jamais vu.
Les Misérables c'est plus flippant que n'importe quel film d'horreur, plus poignant que n'importe quel drama, plus captivant que n'importe quel thriller...
Ce film nous offre un condensé des émotions que nous apporte le cinéma en nous filmant simplement la vie... Le quotidien de brigadiers dépassés, de jeunes en colère...
Nous sommes à une époque où l'on aime débattre de la frontière entre cinéma et télévision face aux nouveaux médias comme Netflix ou Amazon.
Où l'on aime débattre de l'évolution de la frontière entre films et séries TV...
Et bien, Les Misérables replace à lui seul la frontière entre cinéma et vie réelle.
C'est d'une justesse incomparable. Là où The Wire sur un sujet très proche était tout aussi incroyable par son réalisme mais parfois (souvent ?) ennuyeuse, on ne s'ennuie pas ici.
Au contraire, on est captivé, et on sort complètement lessivé tellement le film est intense et souvent dur à regarder.
Et tout ça, c'est une journée dans la vie de ces personnages, une seule. Mais c'est le quotidien de notre pays aujourd'hui. Que cette violence soit dans les cités ou dans les rues quand il s'agit de défendre ses droits et de se faire entendre, elle est présente chaque jour en France.
Et elle est éprouvante pour tout le monde, représentants de la loi ou non.
Et aucun film n'a jamais montré cela aussi bien. Et sans prendre partie, sans jamais être dans la leçon de morale. C'est fort, très fort !

1917
7.6

1917 (2019)

1 h 59 min. Sortie : 15 janvier 2020 (France). Drame, Guerre

Film de Sam Mendes

Ovezome a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

19 janvier.
Au cinéma (3)

1917 c'est l'histoire de deux soldats britanniques durant la seconde guerre mondiale qui vont affronter les allemands. Logique.
Ce qui est un peu moins logique en revanche c'est que manifestement ces soldats ont décidé de faire la guerre... sans utiliser leurs armes, et sans tuer de soldats adverses.
Donc quand un avion allemand s'écrase à côté d'eux que font-ils ? Ils sauvent le pilote. Et quand ils pourraient l'achever, ils vont lui chercher de l'eau bien sûr, très accueillants ces britanniques !
Bien sûr l'allemand lui a compris en quoi consistait la guerre donc il va tuer un de nos amis, évidemment.
Pouf il y en a plus qu'un !
Bon... Il a dû comprendre la leçon il est pas con... Tiens, vlà un allemand en face avec une arme à la main. Il va l'allumer c'est sûr, pas 2 fois hein il est pas idiot le gars.
Mais. Mais. MAIS QU'EST-CE QU'IL ATTEND ???
MAIS POURQUOI IL SE LAISSE TIRER DESSUS ???
(...)
Ouf. Le voilà sauvé. Il va pouvoir se dépêcher, il a un message ultra important à délivrer, la vie de centaines de soldats en dépend.
(...)
Mais pourquoi est-ce qu'il parle depuis une plombe à un putain de bébé ?
LE TEMPS PRESSE BORDEL !!!!
Non vraiment, c'est beaucoup trop débile pour moi, ce film est naze !

Je plaisante bien sûr.
Evidemment que c'est génial. Evidemment que ça en fout plein la tronche entre ces scènes incroyables en plans-séquences et cette photographie magnifique.
Mais qu'est-ce que vous voulez que je dise ? Il y a vraiment besoin d'expliquer que ce film est une merveille ?
Bien sûr il y a des défauts, je regrette notamment la mort un peu précoce du frère parce que derrière on a beaucoup moins de dialogues et que ces dialogues amenaient du rythme à un scénario avouons-le assez plat et nous plaçaient au plus proche des personnages faisant du spectateur le 3ème membre de cette mission confiée à ces soldats.
Mais les défauts de 1917 pèsent vraiment peu face à ces énormes qualités techniques et qu'importe si le film n'est pas vendu de la plus honnête des manières car c'est le jeu des distributeurs et des producteurs et que ça n'enlève en rien la qualité du produit en lui-même.
Oscar du meilleur réalisateur à venir, aucun suspens là dessus (EDIT 11 février : raté). Et très certainement meilleur film également après avoir reçu cette même distinction aux Golden Globes (encore raté), et il n'y aura strictement rien à redire.

Opération Portugal
3.2

Opération Portugal (2021)

1 h 35 min. Sortie : 23 juin 2021. Comédie

Film de Frank Cimière

Ovezome a mis 2/10.

Annotation :

21 janvier.
Au cinéma (4)
Projection test, donc pas le droit d'en parler.
J'ai juste envie de mentionner pour m'en souvenir le génie dans le public qui a pris la parole pour comparer ça à un film des Nuls... Whao !

L'Art du mensonge
6.1

L'Art du mensonge (2019)

The Good Liar

1 h 50 min. Sortie : 1 janvier 2020 (France). Drame

Film de Bill Condon

Ovezome a mis 6/10.

Annotation :

21 janvier.
Sympathique.
Parfois un peu longuet mais bien écrit et bien ficelé.
Arnaques, vengeance, arroseur arrosé, le film a de bons arguments !
Et sans surprise c'est très bien interprété.
Pas mémorable mais plutôt efficace bien que le récit se perde un peu lors de scènes se déroulant pendant la seconde guerre mondiale qui viennent complexifier le récit sans lui apporter beaucoup plus d'intérêt pour autant.
Un bon moment quand même, malgré son classicisme.

Bad Boys
5.7

Bad Boys (1995)

1 h 58 min. Sortie : 5 juillet 1995 (France). Action, Comédie, Policier

Film de Michael Bay

Ovezome a mis 5/10.

Annotation :

22 janvier.
Pas vu dans les meilleures conditions donc je vais être bref :
Sympa, sans plus.
Classique, mais efficace.
Une bonne BO.

Doctor Sleep
6.3

Doctor Sleep (2019)

2 h 31 min. Sortie : 30 octobre 2019 (France). Thriller, Fantastique

Film de Mike Flanagan

Ovezome a mis 7/10.

Annotation :

23 janvier.
Une semaine. C'est tout ce que mon cinéma de quartier a offert à Doctor Sleep. Une semaine pour voir un film que j'ai beaucoup attendu et que du coup... j'ai raté en salle.
Je n'ai jamais lu le livre mais j'étais impatient parce que j'adore Shining. Et franchement, si on m'avait dit il y a quelques années qu'un jour je verrais une suite de Shining se déroulant une quarantaine d'années plus tard où l'on verrait une troupe de magiciens vampires se transformant en une sorte de zombie avant de finir en poussière, j'aurais sûrement dégueulé.
Et ça y ressemble beaucoup, alors c'est peu dire que Doctor Sleep est longtemps déroutant.
Sauf que si sur papier, Doctor Sleep est la suite d'un roman de Stephen King par Stephen King, au cinéma, c'est une très jolie lettre d'amour d'un réalisateur actuel très talentueux à une oeuvre culte, et c'est particulièrement plaisant.
A une époque où les remakes et autres suites sont partout sur les écrans et n'apportent pas toujours aux oeuvres d'origine, Doctor Sleep nous fait découvrir Shining d'une toute nouvelle manière. Et si comme dit plus haut, certains personnages peuvent laisser perplexes, j'ai aimé retrouver Danny Torrance et en apprendre de nouveau sur ce don qu'il a et qu'il partage.
C'est bourré de clins d'oeil dans la mise en scène, dans les décors, et quel pied d'être devant un film d'épouvante et de voir que le bouquet final de ce feu d'artifice d'horreur sera la réouverture de l'Overlook Hotel et nos retrouvailles avec tous ses habitants.
Pour tout spectateur amoureux de l'oeuvre originale capable de passer outre le modernisme de ce nouveau récit, ce final c'est comme se réveiller le matin de Noël, tout aussi magique. Sauf qu'ici on se réveille dans l'hôtel le plus flippant de l'histoire du cinéma, et que nos jouets sont terrifiants.
Et vous savez quoi ? C'est cool !

Edmond
7.1

Edmond (2019)

1 h 50 min. Sortie : 9 janvier 2019. Comédie dramatique, Historique, Romance

Film de Alexis Michalik

Ovezome a mis 8/10.

Annotation :

24 janvier.
Ne dit-on pas "Le cinéma a ses raisons que la raison ignore" ?
Non ? Et bien on devrait.
Parce que vu le synopsis d' "Edmond", c'était mal parti pour que ça me plaise.
La littérature et moi ça fait deux, et je me fiche pas mal de l'oeuvre "Cyrano de Bergerac" (pardon).
Et pourtant... J'ai beaucoup aimé !
Tout est charmant dans ce film. Ses textes, sa poésie, la légèreté de son humour, ses quelques plans de Paris, sa photographie, son casting (Thomas Soliveres en tête),sa fluidité, sa restitution du théâtre...
Bref, un petit bijou très inspiré où théâtre et cinéma ne font qu'un.

Grâce à Dieu
7.1

Grâce à Dieu (2019)

2 h 17 min. Sortie : 20 février 2019. Drame

Film de François Ozon

Ovezome a mis 7/10.

Annotation :

25 janvier.
Le film est fort, poignant. Et j'ai envie de dire : Evidemment qu'il l'est avec un sujet pareil.
D'autant plus que la pédophilie au sein de l'église n'est pas quelque chose de récent, on ne la découvre pas ici, d'autres films en ont très justement parlé (on remarquera d'ailleurs l'affiche de Spotlight durant l'une des scènes) mais cette histoire de pédophilie en particulier est complètement dingue !
A une époque où les langues se délient un peu concernant les abus sexuels en tout genre, il est incroyable de remarquer que dans cette affaire Preynat, tout le monde savait !
Pire ! Le prêtre à l'époque de ses premiers dérapages les reconnaissait déjà !
Il parlait déjà de son "problème", il reconnaissait même les faits dans des lettres écrites échangées avec la famille d'une victime. Et ses lettres sont restées au grenier pendant plus de 30 ans. Personne n'a bronché, personne ne l'a ouvert. Beaucoup savaient et tout le monde a laissé un pédophile approcher des centaines et des centaines d'enfants pendant plus de 40 ans. L'affaire dont le film parle est complètement surréaliste.
Donc avec des faits pareils, évidemment que le film est efficace, évidemment qu'il va révolter le spectateur. C'est presque facile mais n'y voyez pas un reproche.
François Ozon va en revanche choisir comment traiter l'histoire, et il a décidé de rester très en retrait dans sa réalisation volontairement très sobre et avec une musique extrêmement discrète pour mieux laisser la parole aux victimes. C'est à la fois tout à son honneur et en même temps peut-être un risque parce que de ce fait, le film m'a paru long.
Le film se veut très réaliste, presque documentaire et c'est une réussite, mais qui m'a parfois causé un léger ennui je dois l'admettre.
La faute notamment à un casting inégal, parce que si un Denis Ménochet joue très juste et est très convaincant, je n'en dirais pas autant de Melvil Poupaud. Et sachant qu'il est le personnage centrale de toute la longue introduction du film, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans.
Reste que le film est quand même très percutant, et qu'il doit être vu à mon avis.

Ne coupez pas !
7.3

Ne coupez pas ! (2017)

Kamera o tomeru na!

1 h 36 min. Sortie : 24 avril 2019 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Shin'ichirô Ueda

Ovezome a mis 7/10.

Annotation :

26 janvier.
AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH.
(cri de frustration du mec qui s'est fait avoir en beauté)
Je m'apprêtais à cracher tellement fort sur cet oeuvre pendant cette longue intro !
Il faut dire qu'on a quand même pas mal entendu parler de ce film fin 2019 lors des traditionnels tops de fin d'année. Et donc quand je me suis retrouvé face à cette soupe visuellement horrible, aux couleurs dégueulasses, où ça ne fait qu'hurler, où les chorégraphies du plan séquence sont foirées et où l'humour est complètement idiot et non absurde comme je l'imaginais, j'ai bien cru que les gens étaient devenus complètement fous.
Et... Twist.
Et me voilà piégé et bouche bée, devant cet ovni finalement bien absurde, décalé, et chaotiquement bien foutu si tant est que ça veule dire quelque chose.
On a vanté Once Upon a Time in Hollywood pour l'amour du cinéma qui est supposé se faire ressentir devant ce dernier Tarantino et c'est pour cette raison que j'avais attendu le film avec impatience à l'époque avant de finalement être très déçu.
Et bien ici en revanche, ça pue le cinéma et ça dégouline d'amour pour cet art.
On passe suite à ce twist du film le plus idiot au monde à un petit bijou de subtilité. Et comme j'ai foncé en plein dans la supercherie, je ne peux que m'incliner et vanter les mérites de cette bien drôle d'oeuvre.
Reste tout de même un hic. Passé le premier visionnage et l'effet de surprise, je ne suis pas sûr de prendre le même plaisir par la suite à revoir Ne Coupez Pas.
Mais qu'importe, en ce dimanche un peu (beaucoup ?) déprimant, marquant la fin de mes vacances passées beaucoup trop vites, et à la veille d'une journée de travail qui s'annonce compliquée et stressante, j'ai pu m'évader un instant et me laisser surprendre, et c'était bien agréable.

(et puis un peu par hasard je me suis retrouvé à regarder ce film 2 jours après Edmond et ça m'a doublement amusé parce qu'il y a quand même de sacrés points communs quand on y regarde)

Perdrix
6.6

Perdrix (2019)

1 h 39 min. Sortie : 14 août 2019. Comédie

Film de Erwan Le Duc

Ovezome a mis 5/10.

Annotation :

26 et 27 janvier.
Il était sympa ce film de guerre mais... ils ont oublié d'ajouter les effets spéciaux à la fin.
Je ne suis pas fier concernant Perdrix car j'ai complètement manqué de respect à l'oeuvre.
Je l'ai regardé en 2 fois.
Pour replacer un peu le contexte, c'était le soir de l'annonce du décès de Kobe Bryant et sa fille.
C'est donc secoué et les yeux sur mon téléphone que j'ai attaqué le film et je n'étais du tout dedans.
Donc j'ai arrêté à peu près à la moitié et comme je n'aime pas laisser un film en suspens, je l'ai repris dès que j'ai pu le lendemain alors que j'étais un peu pressé et que les conditions n'étaient pas les meilleures.
Et il s'avère que Perdrix est une oeuvre très esthétique, très poétique, et où la musique est assez présente. Perdrix est un film qui se vit, et moi je n'y étais pas.
Et c'est dommage parce c'est un film qui semble-t-il a du coeur, qui est très humain et j'en ai malgré tout décelé quelques qualités.
Je ne suis pas certain que se soit vraiment ma came, mais tout n'a pas l'air à jeter.
A revoir donc à l'occasion.

Les Filles du docteur March
6.6

Les Filles du docteur March (2019)

Little Women

2 h 15 min. Sortie : 1 janvier 2020 (France). Drame, Romance

Film de Greta Gerwig

Ovezome a mis 8/10.

Annotation :

27 janvier.
Au cinéma (5)
Efficace, tout simplement.
Un de ces films où il est compliqué de trouver des défauts tant tout est maitrisé.
Casting féminin 5 étoiles où le charme des soeurs n'est pas sans rappeler Virgin Suicides. Je me suis d'ailleurs parfois senti comme le personnage de Timothée Chalamet dans le film, un peu couillon et niais face à leur beauté, leur douceur et leur délicatesse. Et puis Meryl Streep. Et puis Laura Dern.
Décors et photographie sont magnifiques et les costumes le sont sûrement plus encore, notamment les tenues d'Amy.
La BO est une vraie réussite et le montage est plutôt efficace. Reste peut-être cette scène rêvée par Jo qui sans être superflue n'est peut-être pas placée le plus judicieusement mais c'est pas bien gênant.
Certains trouveront peut-être le film un peu cucul ou bien d'un autre temps mais en ce qui me concerne je l'ai dégusté comme un bonbon alors que j'y allais un petit peu à reculons.
Et puis je ne sais pas ce que dit l'oeuvre originale mais j'ai particulièrement aimé cette fin ouverte concernant la relation entre Jo et le personnage de Louis Garrel.
Ne rien dire, ne pas donner de réponses, est sans doute la façon la plus parlante de nous dire qu'elle est libre de ses choix, et que contrairement à son éditeur pour son roman, personne ne lui dictera son histoire à elle.
Le message est peut-être classique, mais subtil.
Une réussite.

Monsieur Link
6.6

Monsieur Link (2019)

Missing Link

1 h 35 min. Sortie : 17 avril 2019 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Chris Butler

Ovezome a mis 4/10.

Annotation :

28 janvier.
Mouais. Il est sympathique ce gros nounours mais le film par contre... C'est autre chose.
Etonnant d'ailleurs d'entendre un tel casting sur un film aussi fadasse.
En fait je cherche l'intérêt de ce film, ou même les arguments que l'on pourrait utiliser pour le défendre...
Je plussoie le message quand il est question du chaos que sème généralement les humains, mais on le voit venir à des kilomètres et on frôle un peu le hors-sujet.
C'est rarement joli.
C'est vaguement amusant sur quelques petites choses par-ci par-là mais pas fou non plus.
La quête est d'une simplicité enfantine.
Les scènes d'action sont plates.
Il n'y a aucun rythme.
La grosse dose de féminisme mal amenée à la fin est lourdingue.
Le gentil qui en fait n'est pas si gentil parce que très égocentrique bah au final il va devenir une bonne personne parce qu'on va gentiment lui demander de l'être.
Euh... Ouais non vraiment je ne vois rien de vraiment réussi dans ce film.
C'est plat, lisse, fade, tout ce que vous voudrez. Bref sans intérêt.
(pour les tout petits à la rigueur, mais j'en suis pas convaincu)

Roubaix, une lumière
6.5

Roubaix, une lumière (2019)

1 h 59 min. Sortie : 21 août 2019. Thriller, Drame, Policier

Film de Arnaud Desplechin

Ovezome a mis 5/10.

Annotation :

30 janvier.
Ca démarrait pas mal. Ces plans où le réalisateur joue avec les lumières de Noël dans les rues de Roubaix c'était joli. Et on ne perd pas de temps avant de rentrer dans le vif du sujet avec le quotidien rapidement saisissant de la ville. Puis vient le personnage de Philippe Duquesne qui amène parmi les meilleures scènes du film en interprétant un français raciste moyen.
Si son personnage n'est pas convaincant face à Roschdy Zem, l'acteur lui joue juste et les dialogues sont très bons et illustrent avec réalisme ce racisme banal et non véritablement conscient qui fait désormais le quotidien de notre époque. Plutôt saisissant.
Problème : Si cette scène est présente dans le film c'est pour nous exposer le quotidien des officiers de police, hors ça ne me parait pas forcément être le sujet du film.
Le sujet à mon sens c'est vraiment ce duo Sara Forestier et Léa Seydoux et les sacrifices que l'on est prêt à faire par amour.
On nous parle également très justement de la différence de passion qu'il peut parfois y avoir entre deux membres d'un couple, et c'est efficace.
Mais de ce couple finalement on ne sait pas grand chose. Parce qu'on a perdu beaucoup trop de temps sur les personnages secondaires au lieu de mettre en place les personnages centrales de l'histoire.
Qu'ils soient réussis comme celui de Duquesne, foireux comme cette ado en fugue, bancales comme celui de cette jeune recrue vaguement intéressante, ou encore totalement inutiles comme le neveu de l'officier... Ils sont trop présents.
Ensuite -mais là c'est affaire de goûts- là où un Ladj Ly cherche à faire un film coup de poing avec des scènes chocs dans Les Misérables, Desplechin va nuancer la violence de ce quotidien via le personnage d'Antoine Reinartz, ses monologues et sa poésie.
Et ma foi, pourquoi pas. Sauf que ses dialogues n'ont rien de transcendant et m'ont paru fades.
En bref, je pense que le réalisateur a cherché à éviter l'histoire d'amour facile, sans fond, sans rien autour, en "utilisant" la ville de Roubaix comme fil rouge de son récit.
Et si l'idée n'était certainement pas mauvaise, dans les faits, c'est trop chargé. Il y a trop de sous-intrigues.
Je retiens quand même de bons moments, il y a des éléments vraiment intéressants (je n'ai d'ailleurs même pas parlé du réalisme irréprochable du film) mais l'ensemble est moyen.

(Critique encore plus naze que d'habitude, réécrite à l'arrache, complètement blasé par la non sauvegarde de la première)

Scandale
6.2

Scandale (2019)

Bombshell

1 h 49 min. Sortie : 22 janvier 2020 (France). Biopic, Drame

Film de Jay Roach

Ovezome a mis 8/10.

Annotation :

31 janvier.
Au cinéma (6)
Efficace. Tout simplement.
Saisissant, poignant, troublant, tout ce que vous voudrez, mais sans chercher à tout prix le choc ou le scandale puis c'est aussi très informatif, proche du documentaire. Porté par un casting 5 étoiles avec une Charlize Théron ultra charismatique et forte, tout comme l'est son personnage puisque c'est cette femme qui aura eu le plus de poids dans l'histoire et donc ce charisme ne fait qu'appuyer avec efficacité son importance dans cette affaire et sa capacité à la faire basculer dans un sens comme dans l'autre.
Autre élément appréciable, bien que le film soit quand même ouvertement féministe, on n'est pas dans l'excès et on ne cherche pas à rendre les femmes blanches comme des colombes. On nous montre par exemple des femmes qui n'ont strictement aucun problème moral semble-t-il à rendre régulièrement visite à leurs supérieurs dans leurs bureaux dans le but d'évoluer professionnellement. D'autres ont conscience de l'horreur de la situation mais vont faire le choix de se taire pour parvenir à leur fin et sans forcément réfléchir à toutes celles qui suivront et pour lesquelles elles pourraient tenter de faire changer les choses. C'est horrible, c'est douteux, mais ça devient presque un choix et se sera l'un des sujets sur lequel le film va nous faire réfléchir. Et le film va beaucoup nous interroger d'ailleurs, surtout si on est un homme, allant jusqu'à nous pousser à une remise en question concernant nos propres agissements ou même sur de simples remarques que l'on pourrait faire sans forcément avoir conscience du propos.
C'est peut-être un peu simple parfois, certains parleront sûrement même de caricature mais c'est un film utile.
En témoigne une critique lu quelques jours plus tôt qui disait en gros "Oui ça existe, mais ça existe depuis longtemps, c'est bien connu, on sait que de tels cas existent donc pourquoi en parler" prenant pour exemple les femmes consultantes sur divers évènements sportifs dans certains pays, en robes cintrées et grands décolletés, ajoutant "C'est consenti, il y a rien de grave"
C'est consenti oui, peut-être, mais elles prennent sûrement la place de femmes tout aussi légitimes mais moins consentantes et dont la carrière ne décollera pas à cause de ça.
Alors si ça peut au moins faire réfléchir, et éventuellement donner du courage à quelques victimes, alors ce film, en plus d'être une réussite est également important.

Le Jeune Ahmed
5.9

Le Jeune Ahmed (2019)

1 h 24 min. Sortie : 22 mai 2019. Drame

Film de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne

Ovezome a mis 4/10.

Annotation :

1 février.
Pas inintéressant.Parce que, des cas comme celui de ce jeune Ahmed ça existe, et des familles apeurées aussi. On reconnaît la patte Dardenne, rien à dire sur la façon dont c’est filmé, c’est même une réussite.
Mais alors j’ai un sérieux goût amer dans la bouche quand même.
Quel est le but de ce film ? Si l’extrême droite cherchait à faire un film propagande anti-Islam et anti-immigration elle ne s’y prendrait pas autrement. C’est très gênant. Si c’était pas les Dardenne, habitués à un cinéma de gauche, il y aurait eu de quoi faire polémique.
Tous les clichés sur les musulmans que Tonton Raciste pourrait sortir à un repas de famille sont là.
Forcément, faut bien le remplir un peu ce film, et on sent clairement qu’on ne sait pas quoi dire. On tient péniblement 1h24, et on ne raconte vraiment pas grand chose.
La fin est mauvaise, avec un message d’espoir pas crédible pour un sou (une chute et toutes les idées d’Ahmed sont remise en place ? vraiment ?)
De bonnes choses quand même mais je retiens surtout le profond malaise que j’ai ressenti.

Judy
6.1

Judy (2019)

1 h 58 min. Sortie : 26 février 2020 (France). Biopic, Drame, Comédie musicale

Film de Rupert Goold

Ovezome a mis 4/10.

Annotation :

2 février.
J’ai passé les deux heures sur mon téléphone alors je n’ai pas bien saisi de quoi ça parlait.
Je crois que c’est une adaptation américaine de La Môme avec Catherine Laborde dans le rôle principal mais pas sûr.
Non en fait, pour apprécier un film il est quand même préférable d’être un minimum intéressé par le sujet, et là, ce n’était simplement pas mon cas.
Je ne connais Judy Garland que de réputation et je n’avais pas particulièrement envie d’en savoir plus sur sa vie, je n’étais là que parce que Renée Zellweiger a eu un Golden Globe pour le rôle et qu’elle est nominée aux Oscars. Autrement je n’aurais probablement pas jeté le moindre coup d’oeil à ce film pour être honnête.
Donc vu mon faible intérêt je me suis ennuyé, forcément.
Après, ça reste malgré tout un jugement de la qualité du film car parfois le cinéma c’est aussi l’art de raconter une histoire et d’y donner de l’intérêt même quand celui ci n’est pas immédiat. Et là ça n’a pas marché sur moi. D’autant plus que cette femme est très agaçante avec ses manières, ses mimiques et ses chichis. Donc ça n’aide pas.
Quelques sujets intéressants malgré tout : la vie de star, celle de star déchue même, complètement écrasée par l'industrie du spectacle, et comment est-ce que l’on gère ça. Ce nouveau manque d’amour après avoir été idolâtré par la moitié de la planète, puis comment on conjugue ça avec la vie de mère. En fait, ça aurait pu être un bon film si le personnage principal avait été un peu plus sympathique et attachant.
Puis la fin est jolie, tendre et touchante. Il est pas impossible que je me souvienne de cette scène d’ailleurs.
Mais pour le reste… Je n’étais pas la cible, et je n’ai pas été touché.

Harriet
6.3

Harriet (2019)

2 h 05 min. Sortie : 1 novembre 2019 (États-Unis). Action, Biopic, Drame

Film de Kasi Lemmons

Ovezome a mis 5/10.

Annotation :

3 février.
Harriet Tubman. Une femme qui a marqué la lutte contre l'esclavage de par son courage, sa détermination, sa générosité et son amour des autres.
C'était le personnage parfait pour faire un film tant cette femme représente tout ce que le cinéma aime.
Le premier problème avec ce film, c'est qu'il arrive trop tard. On a vu beaucoup de films traitant de l'esclavage durant cette dernière décennie, y compris des très bons, donc c'était compliqué pour Kasi Lemmons de sortir du lot.
Ensuite dans Harriett il y a de sérieux problèmes dans la narration et dans la gestion du temps qui selon moi font tomber le récit à l'eau.
Quand elle s'échappe la première fois, tout se fait très vite et de ce fait, son évasion parait presque facile. C'est tellement rapide que l'on ne ressent pas véritablement de danger.
Et le problème sera le même à chaque fois que l'héroïne ira à la rencontre des esclaves pour les libérer. Leurs propriétaires semblent à cran, des affiches avec récompenses sont disposées un peu partout, et pourtant, "Moïse" se promène semble-t-il très tranquillement et fait ses petites affaires.
Autre exemple de la mauvaise gestion du temps, quand Harriet retrouve son mari qu'elle semble avoir laissé il y a tout juste quelques jours, celui-ci c'est déjà remarié et sa nouvelle femme attend déjà un enfant. Il s'est pourtant passé quelques mois donc rien de bien choquant, mais le rythme du film donne une autre impression.
A cette facilité ressentie et ce rythme mal foutu s'ajoute aussi une sensation de répétition lorsque que l'héroïne va refaire à plusieurs reprises le même parcours.
Et j'ignore comment le dernier trajet vers sa famille s'est réellement passé mais dans le film il m'a agacé. Car tout est toujours aussi facile, le reste de sa famille repart tranquillement et là où Harriet pourrait les suivre, elle va rester pour affronter son bourreau. Car c'est du cinéma, il faut du drame, et il faut nous montrer combien l'héroïne est forte, caractérielle et prête à tous les sacrifices pour protéger les autres. Et bien sûr avoir ce dernier face à face entre le gentil et le méchant, façon western, parce qu'on se dit que c'est ce que les gens veulent.
C'est tellement pas subtil que c'est lourdingue.
Lourd aussi, la surexploitation de la religion, ça peut parler à certains, mais pas à moi.
Un joli pétard mouillé et c'est dommage parce que cette femme est incroyable, que le casting, la musique, les chants, la photographie, le générique sont top, mais c'est bancal.

Ovezome

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