Mes Lectures

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Asimov n’occupe plus ma table de chevet, il a fusionné avec celle-ci. Après quelques mois de disette pour digérer la grosse quinzaine de tomes qui composent le “Cycle des robots” et “Fondation”, j’ai voulu me pencher sur les travaux plus individuels de cet auteur prolifique en commençant par “La Fin de l'Éternité”.
Paru en 1965, ce roman n’est pas le plus abordable parmi ceux qu’Isaac Asimov nous a offerts. Si la lecture de ses autres romans n’est pas indispensable, l’expérience engrangée via l'étude des “Cycles” aide grandement à comprendre sa manière de narrer.
Sans être une brique “La Fin de l’Éternité” se situe dans la moyenne de ses travaux en ce qui concerne sa longueur, néanmoins le condensé d’informations scientifiques à assimiler est assez dantesque et plutôt compliqué à absorber au départ, mais c’est pour mieux revenir, avec toute la grandeur que l’on connaît de l’auteur, dans une dernière partie riche en surprises.
J’ai souvent entendu que le traitement du voyage dans le temps était épuisé, rincé et pourtant encore une fois, force est de constater qu’Asimov, dès 1965, trouvait l’inspiration pour traiter de cette thématique d’une manière que je n’avais encore jamais lu ni vu, films et jeux vidéos compris.
Mêlant philosophie, paradoxes temporels, anthropie et comme souvent chez Asimov l’amour comme clef de voûte du récit (étalé dans l’espace et le temps) ce roman m’a profondément touché.
Sans avoir la puissance d’une histoire s’étalant sur plusieurs tomes comme le “Cycle des Robots”, “La Fin de l’Éternité” est un excellent moyen de repousser ses pensées un soir d’été à contempler la voûte céleste, vertige garanti.

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21 Mai 2023

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22 Avril 2023

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31 mars 2023

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12 février 2023

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7 décembre 2022,

On va être clair tout de suite, lire le cycle de Fondation sans une connaissance au préalable du cycle des Robots n'a à mon sens aucun intérêt. Si je dis ça maintenant, ce n'est simplement qu'après avoir tourné la dernière page, matérialisant la fin d'un voyage vertigineux d'une quinzaine de tomes et des mois de lecture, une sensation émouvante très puissante s'est emparé de moi, notamment grâce aux millénaires parcourus au côté de dizaines de personnages et centaines de lieux visités sur ces deux cycles conjoints. La conclusion de cette épopée épique, fondamentalement humaniste et positive, ne peut être saisie avec toute sa profondeur, que si l'on connaît les Robots et en particulier la trilogie Baley. J'avais beaucoup d'inquiétudes à la vu des notes de ce dernier tome mais à la lecture de plusieurs critiques et forum de discussions en diagonale je comprends aujourd'hui que c'est (même si je le pensais déjà) dû au fait que si Asimov reste un auteur célèbre, très peu ont lu le cycle des Robots et tout ce qui s'en rapporte Sans volonté de me répéter, mais ne pas connaître celui-ci ne permet pas de saisir les enjeux finaux de Fondation et en particulier dans les tomes 4 et 5, ou par l'intermédiaire d'indices laissés au fil des pages, Isaac Asimov nous ouvre des portes qui dans mon cas m'ont permise de me donner une idée de sa fin (réussie) bien avant sa conclusion tout en apportant des surprises.
Cette longue aventure archéologique commencée au tome 4, se conclut comme je l'aurai rêvé et c'est le cycle dans son entièreté qui m'a bouleversé, même si les débuts ont été laborieux car plutôt complexes.
Asimov aura su créer un des univers les plus grandiose qui m'ait été donné de connaître et sans nul doute une référence pour les amateurs de SF certes mais pour tout le monde aussi, car c'est avant tout sur soi-même qu'on apprend à la lecture des deux cycles et le voyage a été si marquant qu'il est bien dur de revenir à la réalité.

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23 novembre 2022,

Quel retour en grâce. Si j’avais eu quelques douleurs à rentrer dans le cycle de Fondation en comparaison avec celui des Robots, je dois dire que ce quatrième tome a intégralement changé ma vision sur les trois précédents. A la manière de La Communauté de l’Anneau vis à vis de ses suites, ce que je ressens c’est que si les trois premiers tomes n’étaient pas des plus passionnants (toujours en comparaison avec la trilogie Baley) ils ont été un “mal” nécessaire donnant une profondeur de récit incroyablement folle à ce quatrième tome qui donne le vertige par sa profondeur d’écriture et références à l’ensemble de la carrière de Mr Asimov.
Ici le récit se recentre sur une seule parcelle de temps, fini les sauts de plusieurs dizaines ou centaines d’années, en se focalisant sur un nombre très restreint de protagonistes. Comme pour le Cycle des Robots l’écriture des personnages est sans failles et on s’attache très fortement à ceux-ci de même que l’intrigue qui prend une dimension vertigineuse si vous avez aussi lu Les Robots avant, très fortement conseillé. Le chemin jusqu'à la conclusion et comme à l’accoutumée très addictif chez Asimov. Il est difficile de laisser le bouquin de côté tant on souhaite rapidement avoir le fin mot de l’histoire.
Encore une fois on est pas déçu, je dirai même que la/les conclusions tout comme les ouvertures sur le dernier tome de Fondation sont parfaitement réussies et je suis le premier heureux d’enfin avoir saisi toute la portée de l'ensemble du cycle grâce à ce tome.
Après plus de 2ans de lecture, des dizaines d'œuvres d’Asimov quelques milliers de pages plus tard, place au dernier tome de Fondation…

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2 août 2022,

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22 juillet 2022,

Tome de transition ? Disons que c'est plutôt une rampe de lancement infinie de 400 pages ou on vient s'écraser violemment sur la fin avec une révélation qu'on discerne mais qu’on n'aurait pas imaginé sous cette forme.
Ça devient de plus en plus difficile de dire quoi que ce soit d'intéressant pour donner envie aux lecteurs tant sortir une chose d'un tome de Fondation n'aurait ni queue ni tête pour une personne qui n'aurait pas lu un seul Asimov. Juste ben euhhh lisez ce chef-d'œuvre puis toute la ribambelle de bouquins du monsieur, le cycle des robots en tête.

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16 juillet 2022,

Voilà une lecture tout à fait déroutante, Fondation tome 1 est mon douzième Asimov mais c'est bien la première fois que je vois une construction de récit comme celle-ci. J'ai eu beaucoup de mal à m'immerger dans l'histoire sur la première moitié du livre, la multitude de temporalités et la multiplication des personnages le tout séparé en de très courts chapitres fait que en étant un fan absolue du Cycle des Robots et en particulier la trilogie Baley il m'a fallu reprendre mes marques et essayer pour le moment d'oublier ce que je connaissais pour m'imprégner des nouveaux enjeux. En dehors de cela, si pour le moment je ne prononcerai pas sur l'intérêt intrinsèque du tome, qui doit être étudié une fois le cycle complété, je dois avouer que c'est une excellente introduction qui donne indéniablement envie d'enchainer directement sur sa suite. Les thèmes abordés pour le moment restent assez différents du premier cycle, ici la politique à une grande place dans le récit, mais on sent que petit à petit l'histoire se resserre pour revenir sur des thématiques cher à l'auteur en plus d'en apporter de nouvelles qui une fois de plus restent étrangement cohérentes avec le monde actuel. Bien entendu la psychohistoire reste la colonne vertébrale du récit, mais toute l'étude de la transformation des peuples et civilisations par l'insémination de l'énergie et la culture à la manière du soft power est passionnant à lire, tout en gardant à l'esprit que ce tome est paru en 1951…Visionnaire.
Bref place au tome 2

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12 juin 2022,

C'est fait, après Blade Runner de 82 et 2049 voilà que je me suis enfin décidé à lire l'œuvre à l'origine de deux de mes films préférés.
Plus éloignée des versions cinématographiques que ce à quoi je m'attendais, celle-ci reste passionnante à lire pour comprendre d'où viennent les films certes, mais aussi pour le récit unique et complexe qui offre une troisième lecture de l'univers "Blade Runner", me confirmant qu’elles restent complémentaires sur de nombreux points, formant un même triangle, l’une ne dépassant l'autre, car tout en étant relativement proche chaque œuvre profite de son format et de l'époque de sa parution pour enrichir l'univers.
Relativement court "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques" se dévore sans difficulté avec un récit fluide sans temps morts mais plutôt complexe si on s'attarde sur les thèmes abordés et le sens des mots.
Pour rester sur un commentaire court si vous avez aimé les films et tout ce qui tourne autour de leurs analyses, c'est sans hésitation un bouquin qui mérite votre temps, ça sera déroutant mais passionnant.

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19 mai 2022,

J'y suis enfin ma dernière petite friandise avant de passer aux choses sérieuses qu'est Fondation.
Cette boucle de 3 livres se conclut de belle manière avec UN caillou dans le ciel (cf la Terre merci la traduction en bois).
Une introduction sympathique sans grand génie mais efficace à l'univers qui arrivera dans le cycle de Fondation.
Le cycle des Robots reste quand même largement supérieur sur le plan des personnages et des intrigues que cet interlude de 3 bouquins, on sent qu'Asimov a voulu se faire plaisir avec des histoires indépendantes qui se grignotent facilement au coin d'un feu.

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7 mai 2022,

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23 avril 2022,

Est ce mauvais ? Certainement pas mais après la trilogie Baley et le cycle des robots il faut bien avouer que Tyrann, une petite nouvelle seule, paraît bien fade malgré une certaine force à intriguer le lecteur. Le début assez brouillon à du mal à décoller pour enfin trouver une vraie direction à partir du milieu de l'histoire malheureusement le développement va parfois trop vite et je n'aurai pas dit non à une centaine de pages en plus pour développer des moments de l'intrigue et éviter des sauts dans le temps régulièrement. Si la conclusion n'est pas décevante elle m'a quand même bien laissé de marbre. Un apéritif pour s'occuper en attendant la suite qui elle s'annonce de haute volée.

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8 mars 2022,

Conclusion magistrale du cycle des robots. Nous y sommes, près à aborder l'empire galactique.
Un tome résolument différent, sans enquête ici les enjeux sont bien plus grands, politiques et philosophiques, ce tome nous amène à réfléchir sur de nombreuses thématiques ou les robots prennent une place définitivement centrale au cœur du récit certes, mais surtout dans l'avenir de l'humanité dans la galaxie.
C'est pour moi un tome plus que nécessaire avant de basculer sur le cycle de Fondation car celui-ci crée de la manière la plus parfaite de nombreuses connexions primordiales avec la suite.
Certains moments peuvent être très touchants quand on vient de compléter tout les tomes précédents, l'histoire s'étalant sur des centaines d'années il y aura forcément des disparitions difficiles à accepter.
Une fois de plus à la lecture de cette dernière page je ne peux résister à l'envie de foncer sur la suite et surtout à l'entre deux des cycles avec quelques tomes secondaires mais importants avant de basculer sur le mystique cycle de Fondation.

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21 février 2022,

Nous y voilà, la frontière homme et robot n'est plus qu'une illusion et Asimov au travers de ce cinquième tome du cycle des robots explore plus profondément les thématiques qui serviront de base à son univers tout entier qui devient maintenant bien plus clair. Au moyen encore une fois d'une enquête policière autour d'un roboticide (meurtre d'un robot) l'auteur pousse la réflexion de la frontière entre les hommes et leurs serviteurs toujours plus loin en abordant la sexualité inter espèces mais aussi les prémisses à une exploration plus profonde de la galaxie, même si à ce point là de l'histoire les hommes de l'espace les Spaciens, à différencier des Terriens bloqués sur terre, on déjà bien progressé sur plusieurs mondes. Mais on entrevoit maintenant un empire galactique et une émancipation de la terre.
Au travers de la chute incroyable lors des dernières pages, la place que vont tenir les robots auprès des humains et leur ambition atteint un niveau d'excitation maximale que j'ai du mal à contenir, Asimov reste difficile à "consommer" avec modération.

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12 février 2022,

Mon tome préféré jusqu'à aujourd'hui pour sa pertinence près de 70 ans après sa parution et pour les années à venir à n'en pas douter.
Sur le plan technologique et sociologique "Face aux feux du Soleil" est un tour de force par son exactitude et les nombreux parallèles que l'on peut établir avec notre société d'aujourd'hui, que cela passe par la robotique bien-sûr mais surtout par la distanciation sociale, le défi de cultures opposés, les drones, les visioconférences, il faut garder à l'esprit que tout cela n'a été écrit que en 1952, c'est à peine si la même année IBM commercialisaient leur premier ordinateur... à tubes et cartes perforées.
L'enquête policière est encore plus passionnante que dans "Les Cavernes d'acier" et sa conclusion laisse entrevoir une forte montée en puissance de l'humanité vers l'espace.
Je suis impatient de lire la suite des aujourd'hui.

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1er janvier 2022,

Cela faisait bien trop longtemps que j'avais délaissé Asimov, il est vrai que si le temps libre manquait, c'est en partie, car je n'avais jamais mis cette lecture dans mes priorités. Chose révolue, après une remise en jambe avec de nombreux mangas Seinen et un détour par K.Dick, je suis pleinement motivé pour dévorer Asimov encore. J'ai relu "Le Robot qui rêvait" juste avant celui-ci et aspiré ce troisième tome du cycle des robots. Je vais enchaîner au plus vite sur l'entièreté du cycle, mon objectif annuel étant de compléter autant que possible ce cycle ainsi que l'entre deux avec Fondation.
Concernant le tome, cette enquête policière riche en rebondissements pose les bases de ce que l'on sent être un univers en pleine expansion, présageant à l'humanité un futur ou la frontière entre les robots et les humains se fera de plus en plus fine au fil des pages. L'univers entier commence peu à peu à s'ouvrir à nous. Sans aucun doute Asimov à la maitrise du rythme et de l'accroche.