Mes lectures BD 2020

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(Lu dans Spirou) Il s'agit clairement d'une BD de qualité, avec un beau dessin, un récit somme toute simple et maîtrisé, et une jolie histoire d'amour (toujours de quoi contenté un être fleur-bleu comme moi!). Cependant, ce tome souffre d'un scénario qui a tout d'une redite du film récent sur Turing et le cassage du code d'Enigma (Imitation Game, 2004); par ailleurs, le choix de faire participer le comte de Champignac à des événements historiques réels force également (sans doute) les scénaristes à en faire ici un personnage beaucoup moins excentrique (voire même fade malheureusement) qu'il ne l'était dans les albums de Franquin.

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Après un tome 1 pas totalement convaincant, ce tome 2 semble lancer définitivement les hostilités, avec l'introduction d'un méchant qui fait froid dans le dos et surtout l'introduction d'une dimension fantastique qui a su titiller ma curiosité. Bon, par contre, le dessin, même s'il n'est pas toujours des plus lisibles, est très stylé et des plus agréables à regarder, comme toujours avec cet auteur. Statut: à suivre!

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Une errance meurtrière signée Tsutomu Takahashi qui signe ici un premier tome intéressant (sans être époustouflant, faute à un personnage principal un peu creux à mon goût). Beau dessin, comme toujours, même si pour moi, cette oeuvre ne justifiait pas vraiment un grand format (qui fait mal aux portefeuilles...).

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Une romance tournant autour de l'attirance d'une jeune fille pour un homme mûr (divorcé, un enfant); si la série traîne un peu en longueur par endroits, le tout demeure une lecture sympathique, avec des personnages fouillés et dont la conclusion, sur un plan moral, est tout de même bien plus satisfaisante que l'affreux "un drôle de père" (dans un registre similaire)

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Un héros vivant à la préhistoire mais s'exprimant avec l'aisance d'un poète romantico-symboliste...ce seul point a failli me faire décrocher en début de récit. Heureusement, on se laisse bien vite emporter par le talent de l'auteur, dont la poésie toute tellurique et élémentaire me touche assez profondément. Si le dessin des personnages, comme dans sa BD précédente, demeure toujours assez sommaire, je ne peux par contre que louer le travail incroyable, encore une fois, sur les décors, sur la topographie de l'univers dépeint, et bien sûr sur les couleurs qui donnent à cette oeuvre son charme bien particulier. Peut-être regrettera-t-on que le récit soit tout de même un peu trop proche de celui déjà proposé dans "la saga de Grimr". Un auteur vraiment intéressant et au style vraiment à part.

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Une compilation d'histoires hommage au manga parasite. Si le recueil peut avoir un peu d'intérêt pour un grand fan du manga original, tel que moi (les autres, passez votre chemin, le livre n'est pas pour vous), il n'a cependant absolument rien d'un indispensable, malgré la présence dans le line-up de mangaka que j'estime personnellement (Moto Hagio, Akira Hiramoto). Même si certains segments sont très sympathiques, on reste tout de même globalement dans du fan-service assez sommaire; en fait, paradoxalement, ce recueil, avec ses propositions pour certaines parfaitement oubliables, vient surtout souligner par contraste toute la valeur (le génie) du manga originel.

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La conclusion (je dirais peut-être un peu rapide, ce qui est un comble après une vingtaine de tomes) de l'excellentissime série Fables! Lecture enfin achevée par moi alors que ces derniers tomes étaient depuis des années (littéralement) dans ma bibliothèque...

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[Intégrale en 2 volumes Dupuis des 7 tomes originaux] Une excellente série, parue à l'époque dans Spirou (et étonnamment mature pour le magazine). Les 4 premiers tomes qui forment un premier cycle sont une vraie pépite. Les 3 tomes suivants sont un peu plus anecdotiques, mais vraiment une excellente série dans l'ensemble.

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C'est avec grand plaisir qu'on retrouve Tatsuki Fujimoto qui, avec cette nouvelle série, a clairement fait un bond en avant au niveau du dessin! ça va à 100 à l'heure dans ce tome et, connaissant l'auteur, on se doute bien que cette histoire va nous mener très loin! ;-)

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Les choses avancent enfin dans un tome vraiment sympa. J'espère que ça annonce une fin en fanfare pour une série qui a un peu trop fait traîner les choses sur la fin...

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Au bout de ce 15e tome, il commence à y avoir un vrai sentiment de redite par rapport aux propositions précédentes de la série...
Aucune des 3 histoires ne m'a enthousiasmé particulièrement (la 1ere en particulier n'est pas très convaincante avec un dessin pas toujours extra ; la 3e "héritage" présente sans doute le meilleur équilibre dessin / scénario)

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Après un 2e tome où on se demandait encore où l'auteur voulait en venir, Fujimoto fait du Fujimoto comme on l'aime et fait d'ores et déjà éclater les cadres narratifs qui venaient d'être mis en place. On a dès lors la sensation, dans le dernier 1/3 de ce tome, que la série prend son envol. A voir si l'auteur parviendra à atteindre avec cette série de nouveau les sommets entr'aperçus dans "Fire Punch"!

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Après la série au long cours "Soil" (2004), Atsushi Kaneko revisite le polar noir de chez noir, avec un récit sous très forte influence lynchienne, où plusieurs dimensions spatiales et temporelles, où la réalité et la folie s'entremêlent, s'interpénétrent et s'interfécondent. Si l'histoire (très sérieuse au demeurant pour l'auteur, car l'on sait Kaneko également espiègle à ses heures) est finalement un peu moins originale et prenante que dans la brillante œuvre précitée, ce "Wet Moon" se révèle par contre un véritable festival sur le plan visuel. Avec son noir & blanc toujours aussi acéré, Kaneko atteint ici véritablement un pic en termes de dessin et de composition de ses planches. Totalement hypnotiques par endroits, ces dernières fascinent le lecteur et l'emportent littéralement dans cet univers psychotico-horrifique, faisant de l'ensemble une véritable "expérience" visuelle et sensorielle difficilement descriptible. Une œuvre plus que recommandable donc, d'un des mangakas les plus importants actuellement à mes yeux.

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Je n'avais lu que le tome 3 jusque-là, dont je n'avais pas vraiment pensé du bien. Mais ce premier tome est de bien meilleure facture (normale me direz-vous). Les scénarios sont franchement sympas et ça claque pas mal au niveau du dessin, Singelin et Bablet étant notamment de la partie! On sent néanmoins dès ce premier tome que la formule risque de s’essouffler un peu vite, le tout n'étant tout de même pas d'une originalité démesurée (des groupes de sorcières - qui semblent d'ailleurs en très grand nombre - qui se battent contre les forces du mal).

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L'ensemble reste encore relativement agréable à lire (avant un tome 3 beaucoup plus problématique...) mais on sent d'ores et déjà que le concept s'essouffle déjà; en choisissant de raconter des histoires indépendantes mais se situant toutes dans le même univers et tournant toutes autour des mêmes thèmes, M. Bablet n'a pas choisi la facilité. Ici, les défauts liées aux deux formules s'additionnent : on a du mal à s'attacher à des personnages que l'on ne reverra pas par ailleurs et les histoires finissent fatalement par devenir un peu redondantes.

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On attend quand même encore et toujours que le manga décolle véritablement. Une semi-déception tout de même jusqu'à présent.