Mes lectures de 2015 (Classement)

Annotation :

Même remarque que pour la livre suivant (lu avant celui-ci)

Annotation :

Impressionnant ce que ce livre est juste, je me suis tellement reconnue dans de nombreux passages.

Annotation :

Roman "non fictionnel" inlâchable, dérangeant, captivant qui décortique un fait divers (l'assassinat sans mobile d'une riche famille de fermiers du Kansas). Capote parvient à transcrire à la fois l'inhumanité du crime et la profonde humanité de ceux qui l'ont commis (enfin, de Perry surtout). C'est le plus fou des deux qui m'a semblé le plus humain. Ça donne vraiment à réfléchir.

Annotation :

Toujours le décalage burlesque/drame mais pour raconter le génocide arménien. Superbe fresque (juste été un peu ennuyée par le passage au milieu sur les jeux des enfants arméniens, seul - petit - bémol).

Annotation :

Joli conte estonien pour adulte, écrit dans un style très fluide, dont l'imaginaire fleuri détone avec le pessimisme en toile de fond. Beau moment de lecture. Et merci aux éditions Tripode de permettre aux francophones de découvrir encore un petit bijou.

Annotation :

Susan Minot a décidément un talent incroyable pour mettre des mots sur les émotions qui vont avec les histoires d'amour contrariées. Encore une fois, j'aurais pu recopier des dizaines de passages...

Annotation :

Espionnage, histoire d'amour, mise en abîme. Intrigue assez bien ficelée et style agréable et fluide qui m'a tenue en haleine en une semaine bien chargée. Ça m'a fait du bien de me plonger dans la lecture comme si c'était l'été, et il fallait un livre comme ça pour me changer les idées. Même si Serena a des côtés agaçants (la conscience de sa beauté et de son intelligence), j'ai adoré me retrouver dans son personnage féru de lecture, qui fait de régulières mesinterprétations sur ce qu'elle pense que pense son entourage et qui ne sait plus quand dire la vérité.

Annotation :

J'en savais probablement déjà un peu trop sur ce livre pour pleinement profiter du suspens progressivement dévoilé, de l'angle intimiste original et intéressant pour un roman qui finalement relève de l'anticipation (mais qui ne suit aucun code du genre). L'écriture reste à la fois très simple et très touchante. Mais je ne sais pas si je me souviendrai longtemps de ce roman (peut-être aussi la faute à l'impression toujours vive que m'a fait la lecture du Truman Capote juste avant...).

Annotation :

Je continue ma découverte de l'univers extra ordinaire de Kivirähk. Celui ci est en deçà de L'homme qui savait la langue des serpents (mais il a été publié quelques années auparavant en Estonie). Mais c'est toujours aussi plaisant à lire, et lire ces deux ouvrages dans l'ordre de publication en français fait sens aussi, c'est un peu comme si apres avoir décrit les derniers jours du monde de la forêt, ce livre nous racontait comment les choses se passent maintenant que les Estoniens vivent dans des villages.

Annotation :

Chroniques d'une enfance islandaise. J'ai retrouvé l'écriture qui m'avait tant plu dans "Pendant qu'il te regarde...". Ne pas se fier à la 4e de couverture qui annonce un texte étrange.

Annotation :

Un roman en deux parties : la première moitié décrit avec beaucoup de minutie une journée chez la bourgeoisie britannique, grande maison, enfants, adolescents, jeunes adultes et amoureux, qui va se terminer par un viol et une fausse accusation. La seconde partie se passe 5 ans plus tard, et décrit (trop longuement à mon goût) le quotidien des trois protagonistes au début de la seconde guerre mondiale. Beaucoup de longueurs dans cette seconde moitié mais qui prennent sens avec la fin, que j'ai trouvé très émouvante. J'ai quand même préféré Opération Sweet Tooth. Maintenant je veux voir le film !

Annotation :

Je ne sais pas quoi penser de ce roman. Je dois avouer que si le prologue n'avait pas capté mon attention, j'aurais sans doute abandonné au bout de 150 p. (tout le passage du début sur le départ d'Ofer m'a semblé longggg et bavard) mais les mystères qui trouvent des réponses petit à petit et surtout l'histoire d'amour entre Ora, Avram (et Ilan) m'a fait tenir jusqu'au bout. J'aurais beaucoup aimé adorer ce roman, mais trop de choses m'ont laissée sur ma faim (le début trop long, la fin un peu brutale, un point crucial dont j'attendais plus de détails - le tirage au sort).

Annotation :

Cinq nouvelles, cinq femmes new yorkaises, cinq histoires d'amour. Et toujours la finesse, le style et la façon de transcrire la réalité intérieure des protagonistes dans laquelle je me reconnais totalement.

Annotation :

Information importante que l'éditeur ne précise pas, ce roman dur sur l'antisémitisme dans une Russie tsariste sur le déclin, sur l'expérience de l'emprisonnement, de l'injustice dans un contexte xénophobe est inspiré d'un fait réel, l'affaire Beilis, ce qui, outre la dimension universelle du texte, lui donne une force particulière.

Annotation :

J'avoue que je n'ai pas compris ce qui faisait de ce livre un classique (hormis le thème, mais enfin ça ne peut pas suffire). Livre qui délivre un point de vue enfantin sur la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis. Ça se lit, mais j'ai pas été plus emballée que ça, j'ai trouvé la construction bizarre. Et puis il n'y a pas de comparaison possible entre ce livre et celui de Capote plus haut dans cette liste auquel Harper Lee a contribué.

Annotation :

Sur la 4e de couverture, ce livre avait tout pour me plaire et me toucher : Islande, arrière plan d'Holocauste, histoire d'amour. Mais l'histoire se complaît dans le glauque, je n'ai pas vraiment été touchée par les personnages (même par Agnes), l'auteur use et abuse du style haché (un peu, ça va, là c'est excessif) et (peut-être n'en ai-je vais compris toutes les subtilités) j'ai trouvé la fin bâclée. Je l'ai fini parce que l'Islande, et parce que c'est assez facile à lire mais je ne conseille pas.

Annotation :

Je ne sais pas si j'ai trouvé ce livre misogyne ou misanthrope (au sens restreint du terme) en tout cas je suis contente d'en avoir fini avec ce gros c** de Nate, sa vision étriquée et névrosée de l'amour et de la féminité. Un livre qui ne donne pas envie d'être amoureux (un peu comme le film Mon roi).