Mes lectures de 2017

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Gros coup de coeur pour ce bouquin vraiment très riche, bien construit et bien écrit. Plongée dans une société de lapins, avec sa propre civilisation. Des tas de thèmes sont abordés de façon assez subtile (migration, dictature, apprentissage...). Je conseille sans réserve. Et en plus magnifique nouvelle édition qui en fait un bel objet.

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Ce livre échappe au coup de cœur parce que le contexte esclavagiste m'a vraiment gênée (surtout au début - après la lecture de Racines ça a du mal à passer). Mais alors, quelle claque. Je l'ajoute à mon Panthéon des histoires d'amour littéraire (aux côté d'Anna Karenine, Aurélien, Orgueil et préjugés...). J'ai aimé détester Scarlett qui est tout ce que je ne suis pas. J'ai aimé me laisser séduire par Rhett (difficile de quitter un tel personnage). J'avais envie de rentrer dans le roman pour dire a Scarlett d'ouvrir les yeux. On ne s'ennuie pas une seconde pendant ces 1400 pages. A lire !

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Ça faisait longtemps que ce bouquin était dans ma PAL... Et je ne regrette pas de l'avoir lu. C'est évidemment poignant, (sans doute) bien documenté, très instructif. On m'avait présenté le livre comme l'histoire d'une famille sur 7 ou 8 générations, des débuts de l'esclavage au moment de l'écriture du livre. En vrai, l'histoire de Kounta Kinté (l'Africain déporté aux États-Unis) prends les 2/3 du livre... Et comme c'est évidemment la partie de l'histoire la plus romancée, ça m'a un peu gênée. En fait, ce qui me pose problème c'est le statut ambigu du bouquin, où on ne sais jamais trop ce qui est fictionnel de ce qui ne l'est pas. Mais ça reste un livre qu'il faut avoir lu une fois dans sa vie je pense.

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Bonne découverte qui m'a beaucoup fait penser à Le nazi et le barbier de Hilsenrath qui m'avait scotchée il y a quelques années. Un Américain converti au nazisme en Allemagne, propagandiste anglophone en chef revient, à l'occasion de l'écriture de ses mémoires dans sa cellule de Jérusalem et de l'attente se son procès, sur son histoire. Je conseille (et ca m'a donné envie de découvrir un peu plus l'univers se Vonnegut).

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Vaut d'être lu rien que pour la scène du paquet de chips. Je ris rarement en lisant, mais là, j'arrivais plus à m'arrêter et rien que de me remémorer la scène, j'ai envie de rigoler.
Pas le roman du siècle mais j'ai vraiment beaucoup aimé. En plus, il dépeint les travers d'un monde universitaire que je supporte de moins en moins, donc j'étais un particulièrement bon public pour cette petite satyre des mandarins.

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Plutôt déçue par cet opus de Pessl. J'adore l'idée de jalonner le romans de documents originaux, qui sont assez captivant, j'aime aussi l'effort de création d'un univers à part entière autour de Cordova (sa filmographie, sa légende, sa biographie), bref le roman à le côté très créatif que j'adore. Mais à partir du milieu, j'ai commencé à être lassée de la construction très linéaire de l'enquête (impression d'enchaîner des "scènes" les unes après les autres : les Oubliettes, le passage dans la boutique de magie noire, le passage chez le tatoueur etc.). Et à partir du dernier quart j'ai commencé à trouver ça long (l'expédition au Peak, dont on ne sera jamais quelle en a été l'expérience de Hopper et Nora), et ça se termine en queue de poisson, c'est un peu dommage.

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Pas super crédible (j'ai largement préféré Betty). Mais c'est Arnaldur alors ça passe...

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Je m'attendais à une fin plus grandiose (à moins que quelque chose m'ait échappé). Mais j'ai bien aimé passer quelques semaines en compagnie de ces 3 personnages poétiques (qu'on dirait un peu sortis de l'univers de Fred Vargas par moment).

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Nouvelle série Inđridason... Un peu plat (et dans Erlendur, ça n'est la même chose)