Mes lectures en 2014

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Un hélicoptère menace de s'écraser sur un réacteur nucléaire à neutrons rapides (refroidi au sodium il me semble).
Le sujet, vaguement prometteur, n'est absolument pas aidé par une écriture complètement indigeste.

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Ah, Richard Ford m'a déçu.
L'histoire de ce gosse qui fuit au Canada manque cruellement de profondeur. Malgré un personnage attachant et une écriture douce et fluide.

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Découverte de Paul Auster avec cette trilogie. Impossible de décrocher, ce type manie les mots comme personne, il te les prend et te balance ces trois nouvelles à la figure : c'est beau comme du Camus, absurde comme du Kafka.

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Impossible de noter Zarathoustra comme une autre œuvre. Okay, j'ai mis 6, qu'est-ce que je voulais dire ? Disons que le propos est passionnant au début, vraiment répétitif au bout de 100 pages. J’essaierai d'écrire une critique à ce sujet.

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J'adhère totalement au style de F. S. Fitzgerald, descriptif mais dynamique. Le mystère dont il parvient à enrober le personnage de Gatsby est bien ficelé et contrebalancé par le héros et narrateur.

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Ce n'est pas le Camus dont je raffole. Et pour cause, sa belle prose fait place à des morceaux de phrase secs, balancés sur le papier et jamais relus.

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Extension... est un bon bouquin, mais particulièrement malsain. Houellebecq réussit parfaitement à créer une empathie pour cet homme au fond assez banal qui va glisser dans une folie sadique très lentement, très subtilement et surtout imperceptiblement. Une expérience dérangeante.

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On continue avec Michel Houellebecq. Les particules élémentaires est bien mieux maîtrisé qu'Extension... Les personnages sont consistants, l'univers du roman est passionnant et dépressif à souhait, l'écriture est douce et rythmée. Sexe, mort et physique quantique, on a fait le tour. Un excellent livre !

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Un bouquin titanesque. Décidément, le style de Dostoïevski se déguste comme du miel bio. L'exposé présenté est haletant et passionnant, chacun des trois frères est une histoire de la Russie. Si je devais vraiment pinailler, j'ai trouvé un ou deux chapitres un peu longs voire pesants ; mais sur 900 pages, ça passe inaperçu. ;)

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Houellebecq est bon, mais Houellebecq se répète. Plateforme, tout comme Les particules élémentaires, Extension du domaine de la lutte, La possibilité d'une île, traite du sujet inépuisable (et passionnant !) qu'est la condition humaine ; l'écriture est simple et presque douce.

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Ce livre est une pure merveille. Vladimir et Estragon, en attendant leur pote Godot, incarnent ce fabuleux mélange d'absurde et de dandysme anglais. Le rythme est parfait.

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Marcel Proust en enfance. Une enfance perturbée et un peu triste où je ne perçois pas un épanouissement du jeune homme, mais plutôt les conventions sociales de son époque qui l'emprisonnent malgré son jeune âge. Une belle écriture comme je les aime.

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Moins prenant que le tome 1, celui-ci décrit les premiers amours de l'auteur. Pas de longueurs, mais tout de même l'impression de répétitions.

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Les Guermantes, cette famille illustre du faubourg Saint-Germain et leurs salons grandioses. Écriture subtile de Proust, qui me rappelle parfois Tolstoï quand il s'agit de prendre du recul avec son époque.