Mes lectures en 2018

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Lu (Malheureusement...)

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Lu la trilogie de Joslan F. Keller

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J'avoue m'avoir souvent ennuyé en lisant ce livre. J'ai notamment eu un problème pour bien me construire une image de l'époque futuriste qui est évoquée (mais finalement ça ressemble beaucoup à celle de Blade runner)
Après le bouquin possède un vrai potentiel avec des personnages très intéressants (la méchante est fabuleuse) et je comprends qu'elle ait pu faire l'objet d'une adaptation sous forme de série à la télévision.
La fin est d'ailleurs plutôt réussie avec quelques idées qui méritent franchement le détour.
Mais globalement c'est quand même l'ennui qui domine, j'éviterai donc de perdre du temps avec le tome suivant.

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La partie roman n'a que peu d'intérêt, en revanche tous les passages qui traitent de physique quantique en corrélation (parfois) avec certains écrits religieux sont passionnants.
Par ailleurs, la solution qui est donnée par l'auteur en fin de bouquin ne manque pas de pertinence au point que j'y repense encore assez souvent aujourd'hui.
C'est, en tout cas, un livre à découvrir.

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Maudit Karma est le livre de vacances par excellence. Très léger et surtout inoffensif malgré un laïus qui tourne autour de la mort.
David Safier emploi un humour tout aussi quelconque pour ne pas dire puérile. D'ailleurs, je vais me permettre un propos sexiste, mais je crois que c'est un bouquin qui s'adresse davantage aux femmes. Voilà c'est dit.
Sinon, la fin est un peu nulle et très naïve.
En fait (attention spoiler !) l'héroïne est réincarnée dans le corps d'une femme obèse et repart vivre le parfait amour avec son petit mari (qu'elle tente de tromper dès les premières pages quand même !)
Bon, vous voyez le niveau...

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Dès les 1ères pages, j'ai senti que j'allais souffrir à la lecture de cet ouvrage. En effet, rapidement et dans un style assez sommaire, le récit enchaine en quelques lignes les pires stéréotypes et autres expressions toutes faites (il perlait de sueur etc...) que l'on peut redouter en lisant ce type d'histoire (en résumé, un flic alcoolique mène une enquête policière durant laquelle il est confronté à des évènements surnaturels).
Les passages horrifiques sont ratés au point que l'on se croirait dans une production Jason Blum (le mec qui tue à petit feu le genre horrifique au cinéma) et le récit est très mal structuré.
Certains personnages importants disparaissent, d'autres arrivent et l'on s'en fout complètement... Bref ! Vu la très bonne réputation du bouquin, c'est forcément pour moi une énorme, que dis-je, une gigantesque déception !

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Ghislain Gilberti possède un style, une patte, c’est vraiment agréable de lire un récit qui a du caractère doublé d’une écriture propre.
Par ailleurs, la description de ces quelques nuits de débauche est passionnante avec des passages qui prennent parfois une dimension horrifique (le passage dans la backroom est terrible)
Même si on pourra éventuellement reprocher une fin un peu trop prévisible, c’est un livre qu’on n’oublie pas de sitôt et qui fait presque figure de référence dans le genre.

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Ce pavé de plus de 1000 pages, écrit en petit caractère, débute sous les meilleurs auspices et j’ai vraiment cru que l’excellente réputation du roman étaient justifiées. Mais après environs 200 pages, l’intérêt s’étiole rapidement, car au lieu de s’intéresser logiquement aux répercutions du voyage dans le temps, l’écrivain préfère s’étaler sur l’époque explorée et raconter une histoire d’amour qui ne fonctionne que moyennement.
Je ne raconte même pas la partie interminable où le héros observe les vas et vient de Lee Harvey Oswald (limite insupportable quand même !)
Mais ce qui m’a surtout gêner, c’est que le héros ne se pose à aucun moment la question sur les répercussions de son acte futur. Pourtant, à mon sens, ça méritait d'être au centre du bouquin.
C’est donc loin d’être convainquant pour ma part. Avec 500 pages de moins (et je n’exagère pas), peut être que ça aurait pu être acceptable. Dans l’état, cet œuvre fleuve et trop épaisse se révèle laborieuse et prend à mes yeux une dimension mineure dans l'immense bibliographie de Stephen King.

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Découvert grâce au coup de cœur de Arnaud Viviant dans l'émission "ça balance à Paris", je comprends tout à fait l'entichement du chroniqueur pour un récit qui confronte un critique littéraire des plus classiques à une jeune "booktubeuse".
En effet, l'idée est plutôt intéressante et permet de revenir sur un phénomène qui commence vraiment à prendre de l'ampleur.
Je n'ai tout de même pas été conquis par ce "BettieBook". Pourtant la forme est vraiment originale et le monde, qui est décrit, est passionnant. Mais j'aurais aimé une fin plus virtuose avec un message puissant en filigrane.
L'écrivain au final demeure fidèle à l'exercice de style qu'il s'est imposé et conclu la confrontation par des extraits de procès-verbaux (je vous laisse découvrir pourquoi...)
Original certes, mais cette conclusion "technique" m'a laissé insatisfait, voir perplexe. Dommage, car je le répète, le style et le sujet sont vraiment digne d'intérêt.

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Je ne sais pas si je suis bien le client idéal pour ce type d'histoire, car j'avoue m'être assez ennuyé pendant sa lecture.
Bon effectivement tout ce qui se réfère au diable et plus généralement au mysticisme est passionnant, mais j'ai trouvé que l'enquête était longue, que le récit n'avançait pas et qu'il manquait une touche essentielle pour vraiment ouvrir l'appétit littéraire du lecteur.
L'ensemble tient pourtant bien la route et se révèle richement documenté, mais quand on a, comme moi, vu et lu un nombre considérable de thriller, il me semble effectivement difficile de trouver de l'originalité dans une trame qui a, plus où moins, été déjà exploré sous d'autres supports.

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Ce livre se compose de deux parties antinomiques. Un aspect assumé par l’auteur puisque celui-ci n’hésite pas à se comparer régulièrement au « Dr. Jekyll et Mr. Hyde ».
Pour ma part, j’ai nettement préféré la période « Mr. Hyde », car beaucoup plus habitée et incisive.
La suite est malheureusement d'un intérêt relatif. D’abord parce que l’auteur évite soigneusement de rentrer dans des aspects trop intimes (car en dehors de quelques fragments, l’auteur n’a visiblement pas envie d’étaler sa vie sentimentale). Et puis certains passages prennent un caractère si elliptique qu’on en vient fatalement à se poser la question sur leur véracité (par exemple la rémission ultra-spectaculaire de l’auteur et son enrichissement fulgurant).
Au final, comme disait Françoise Sagan, raconter sa vie n’a jamais fait un bon livre. « Seconde chance », à mon sens, n’échappe pas à cette règle.

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Le livre de Frédéric Beigbeder nous rappelle l'influence du 11 Septembre sur notre façon d’appréhender le monde et nos contemporains.
Il nous rappelle aussi qu’il y avait des êtres humains dans les tours et qu’ils sont morts dans des conditions abominables.
J’ai apprécié que l’auteur m'incite à cet exercice de mémoire et souligne, que ce jour-là, ce n’est pas seulement deux édifices emblématiques qui se sont écroulés…
Après, tout n’est pas parfait dans ce livre. Je l’ai effectivement parfois trouvé brouillon avec quelques égarements dont je me serais bien passé (la folie sexuelle qui s’empare d’un couple juste avant de mourir) et un sous-entendu complotiste un peu superflu (puisque, à mon sens, les thèses généralement avancées sont souvent plus fantaisistes que la réalité des faits).
Le « Windows on the world » demeure néanmoins un bel hommage à une époque où il régnait encore une forme d’insouciance.

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Le bouquin m’as laissé sur une impression mitigée.
En fait, j’ai été gêné par les deux aspects très distincts qui composent l’enquête menée par Stéphane Allix.
Parce que même si la partie sur la physique quantique et la perception erronée de notre monde matérialiste est plutôt intéressante, je trouve que l’auteur fait un lien assez cavalier avec des observations qui sont, pour le coup, très concrètes.
Je trouve aussi que certaines questions simples ne sont pas posées, notamment au sujet des « Experiencers » (par exemple, on peut se demander si on a tenté de surveiller leur sommeil ?)
Par certains côté, le livre est intéressant, mais l’enquête m’a semblé trop succincte et pas assez poussé.

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Karine Giebel est une écrivaine qui mise avant tout sur l'efficacité.
Les phrases sont donc courtes et ciselées avec des dialogues qui prennent tout le terrain sur la narration.
L'intrigue, quant à elle, n'est pas vraiment originale. Nous sommes dans une prise d'otages qui tourne mal puisque les agresseurs se retrouvent eux-mêmes les proies d'un individu abjecte et sans pitié.
Le sadisme de l'œuvre est d'ailleurs à souligner et m'a même paru un peu too much.
A ce titre, je pense que le livre aurait gagné à être plus court surtout que le sort du tortionnaire m'a semblé précipité et pas du tout à la hauteur de ses exactions.
Ceci dit, comme je le disais plus haut, l'efficacité du style de Karine Giebel ne fait pas défaut et on est vraiment pris par le récit.

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C’est la 1ère fois que je lis du Boris Vian, ou plutôt devrais-je dire du Vernon Sullivan.
J’ai trouvé l’écriture fluide et ludique.
Le récit ne lésine pas sur le côté sulfureux et la violence éclate de bien belle façon à la fin.
L’ambiguïté du héros et le contexte de ségrégation raciale apporte, par ailleurs, une identité toute particulière au bouquin.
Mais malgré tous ces bons aspects, j’ai trouvé que cela manquait un peu de surprise et que l’histoire était trop basique pour susciter chez moi un réel enthousiasme.

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Sur 110 pages, Jean Teulé fait un compte rendu assez détaillé du lynchage sordide qui sévi à Hautefaye en 1870.
Un fait divers odieux qui trace un parallèle évident avec certains phénomènes de foule que l’on a pu connaître récemment.
Le style adopté par Jean Teulé est particulier et j’avoue avoir eu du mal à accrocher.
Mais ce qui m’a le plus gêné c’est le traitement des personnages.
Je trouve, en effet, que le traitement est trop concis et qu’on a pas suffisamment le temps de s’accrocher aux différents protagonistes.
C’est dommage, car avec un meilleur développement, je pense que le récit aurait gagné en puissance dramatique.
La découverte de ce petit bouquin demeure toutefois indispensable pour étayer notre perception de nos contemporains.

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Grand prix du roman de l'Académie française et prix Goncourt des lycéens, le bouquin de Joël Dicker se révèle effectivement très bien ficelé et offre quelques rebondissements bien sentis.
Les quelques 800 pages se digère très vite car la lecture est fluide et bien rythmé.
En revanche, j’ai trouvé que certains dialogues (notamment entre Harry et sa muse) étaient un peu niais. Si bien que j’avais parfois l’impression de me retrouver dans un livre de la collection Arlequin...
De même, certaines caractéristiques du personnages de Nola m’ont paru inutile voir totalement sous-exploité.
Tout n’est donc pas parfait, mais en terme de polar (baigné de romantisme) le parcours de Harry Quebert propose suffisamment de bons moments pour être apprécié.

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Ce livre retrace tous les faits étranges qui se sont déroulés dans la maison de la famille Pickman au début des années 90.
L’auteur a, en effet, tenu un journal des évènements, ce qui permet d’avoir le détail précis des phénomènes rencontrés.
Ces derniers étant assez discrets, j’ai donc tendance à penser qu’ils sont véridiques. Toutefois j'avoue que la fragilité psychologique de l’époux Pickman m’a parfois imposé une autre perspective.
Quant à la forme, celle-ci n’échappe pas à une certaine répétitivité assez rédhibitoire. Mais le récit se révèle tout de même intéressant pour les interrogations qu’il propose.