Mes lectures Manga 2020

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Janvier
Fin des années 30 en Allemagne, Hitler est au pouvoir et le mouvement Nazi est déjà totalement mit en place. Hitler n'ayant pas de descendance, pour assurer la succession 13 enfants ont été créés à partir de l'ADN d'Hitler et d'une autre femme ayant une capacité très singulière afin de créer un être humain ultime, ces enfants ont été élevés chacun de leur coté dans l'anonymat, quand vient le moment où un des enfant fut sélectionné pour la succession, les autres se retrouvent donc gênants et fut ordonné leur exécution. On va donc suivre dans ce contexte un des rejetons rejetés et poursuivi du bon vieux Adolf, Neun, le numéro neuf, un jeune garçon, ayant hérite de la capacité de sa mère accompagné de Theo Baker, un jeune homme avec des motivations assez mystérieuses qui avait été assigné à sa sécurité.

Le ton du manga se veut réaliste, malgré la touche importante de fantastique. De nombreuses thématiques intéressantes sont traitées comme le transhumanisme, l'endoctrinement, le culte de la personnalité, la quête de l'immortalité... Apres 5 tomes c'est encore compliqué de voir ou ça veut en venir concrètement, mais il y a beaucoup de potentiel. Je suis impressionné par la représentation d'Hitler dans ce manga, il impose vraiment quelque chose, alors qu'il n'est pourtant jamais directement à l’écran, on y sent vraiment une aura divine, de guide, ce qu'il représente d'ailleurs pour beaucoup de personnages. Le personnage de Neun à l'air bien parti lui aussi pour se développer comme un guide, à voir comment celui-ci sera traité, s'il va malgré lui se rapprocher de son père ou au contraire prendre une voie radicalement opposée.
Pour le dessin, il est exceptionnel, il participe grandement à donner ce ton très sérieux et très cru mais sans lourdeurs, c'est très agréable à lire on se laisse facilement porter.

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Janvier
Un OneShot dans l'univers de Gunnm, qui va compter l'histoire de Snev un joueur professionnel de Motorball qu'on surnomme le crasheur, pour son habitude à se cracher violemment sur la piste avant d'atteindre la ligne d'arrivée. Ce qui n'est pas sans déplaire aux spectateurs en recherche de sensations fortes. L'histoire est brève mais intéressante et éprouvante, elle s’intègre parfaitement à son univers, violent et impitoyable. Graphiquement le style est très différent de ce qu'on retrouve dans Gunnm avec des contrastes noir et blanc très marqués, et ça rend vraiment très bien. Ashman se retrouve donc être un excellent complément à Gunnm que je conseillerai très fortement à tous fans de la série.

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Janvier
Grosse claque, on va suivre l’évolution d'un jeune garçon au sein d'une bande de Bosozoku, groupe de jeunes motards délinquants japonais. Y seront magnifiquement représentés la passion pour la moto, l’émerveillement devant les rassemblement, cette volonté de liberté au volant de sa bécane, l'esprit de camaraderie... Mais aussi les risques sur les routes, les violences extrêmes, l'écart sociale qui se tisse... On voit tout ça à travers les yeux du personnage principal, vision qui évoluera beaucoup d’ailleurs, au début totalement aveuglé il finira par prendre conscience de certaines choses. L'aspect autobiographique du manga lui donne une impacte encore plus puissante. Par rapport aux autres mangas de l'auteur que j'ai lu (Black-Box, NeuN et Detonation) je trouve que celui-ci prend plus son temps, et c'est agréable ça n'en reste pas moins très rapide et fluide à lire.

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Janvier
Un samouraï errant arrive en occident médiéval, et va participer à un duel judiciaire pour éponger une dette envers une villageoise lui ayant servi le souper. C'est très court, une cinquantaine de page. Le plot est très classique mais le dessin, comme pour Rikudo est très beau. Ce Oneshot est dispensable en lui même mais si ça se concrétisait en une série ça pourrait vraiment être intéressant.

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Fevrier
Peko et Smile sont deux lycéens et amis d'enfance, inscrits dans le même club de ping-pong. Smile est introverti et réservé, sans combativité, sa pratique du ping-pong n'est pour lui qu'un passe temps comme un autre. Peko est son parfait opposé, un battant, déterminé, toujours le sourire, c'est quelqu'un d'inspirant qui se fait remarquer. Smile vit quotidiennement dans l'ombre de Peko qu'il prend pour modèle dans la vie, comme au ping-pong. Mais à l'approche d'une compétition importante, Smile se verra révéler un talent insoupçonné qui frappera l'orgueil de Peko et marquera le début d'une très forte rivalité entre ces deux personnages.

Avant d’être un manga de ping-pong, c'est un manga sur les relations humaines, on va suivre ici l’évolution et explorer la psychologie d'une poignée de personnages très complexes. Des personnages uniques qui confronteront leur vision du ping-pong, mais aussi plus globalement de la vie, appuyé par des liens de rivalité et d'amitié très puissants puissants et complexes qu'il exercent entre eux. Des personnages en plein conflits intérieurs qui se remettront en permanence en question. On s’éloigne drastiquement des codes habituels du manga de sport pour quelque chose de plus grand. On ne parle pas seulement de sport, de surmonter les obstacles pour se hisser au sommet, mais principalement sens que l'on veut donner à notre vie, de ce que certaines personnes, ou activités peuvent vraiment représenter pour nous. Avec plusieurs personnages qui évidemment trouveront chacun une réponse différente à toutes ces questions.

Graphiquement c'est aussi majestueux, Matsumoto a une maitrise totale de son rythme, on aura des scènes au rythme calme, posé, dédié à l'introspection. Et à coté des scènes d'affrontement d'un dynamisme et d'une violence incroyable et d'une puissance évocatrice visuelle comme lui seul c'est le faire. Je me suis surpris à entendre les bruits des balles de ping-pong heurter les raquettes et rebondir contre la table pendant ma lecture, c'est impressionnant.

Ping-Pong est une œuvre très dense et riche, qui aborde un grand nombre de thématiques universelles, tout en étant graphiquement parfaitement maîtrisé avec une identité visuelle très forte. C'est aussi à la fois une œuvre clef et une bonne porte d'entrée à la bibliographie de Taiyo Matsumoto, un auteur atypique et incontournable.

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Fevrier
C'est sympa, le concept est vraiment cool, et les histoires assez touchantes mais je trouve ça assez manichéen, ça tombe souvent dans la facilités, ni le dessin ni les personnages ne m'ont particulièrement intéressé.

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Fevrier
Plutôt mitigé, Le concept, un propriétaire du death note, qui, ne l'utilisera pas, je trouve ça vraiment cool. Ils ont pensé a pas mal de détails, comme faire mention des répercussions qu'a eu Kira sur le monde, c’était intéressant et bien foutu. La réactualisation, évidemment que maintenant il y a des moyens technologiques développés qui ne l'étaient pas à l'époque et qui auraient rendu la tache de Light bien plus compliqué, c'est qu'un détail, mais très bien d'y faire mention.
Le parallèle Death Note/Bombe atomique est pertinent. Mais, il n'est pas du tout développé, il n'a même pas été fait mention d'autres états que la Chine et les USA, ni de ses réelles conséquences, c'est limité à un duel d’enchères entre Trump et la Chine, et c'est bien dommage. L'introduction et la fin, je les trouve vraiment pas inspirés, beaucoup de facilités scénaristiques, et les personnages ultra osef. Je rajouterai le fait que les conséquences de tant d'argent aux mains de la population japonaise seraient CATASTROPHIQUES sur la valeur de celle ci, et ferai totalement sombrer le japon.

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Fevrier
Assez classique, mais beaucoup de charme, les personnages sont très cools, c'est très drôle et les combats très bien réalisés, par contre, peu d'enjeu. A voir comment ça se développe sur la longueur.

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Fevrier

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Fevrier
Par l'auteur du célèbre Mushishi, court manga contemplatif au ton mélancolique qui traite du deuil et de l’héritage familial de manière très onirique. Une très belle histoire très émouvante, j'y ai lâché ma petite larme.

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Fevrier
Recueil regroupant 13 histoires courtes d'Inio Asano, des histoires très variées et très percutantes, on y retrouve comme à son habitude beaucoup de thèmes sociétaux, sociaux et relationnels avec un ton très pessimiste. Certaines histoires de ce recueil me marqueront clairement plus que d'autres, notamment "Tempest" et "Champignon, pousse de bambou". La dystopie c'est vraiment un genre qui lui sied bien.

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Mars

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Mars
Compilation des premiers travaux d'Asano, de multiples histoires sur une jeunesse en questionnement. Moins abouti que ses autres récits, c'est néanmoins intéressant de découvrir les prémices de cet auteur, ses commentaires sur chacune des histoires sont loin d'être anecdotiques.

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Mars

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Mars
Manga semi-autobiographique sur une mission en Guerre du Pacifique. Un récit rude et poignant qui nous contera le quotidien misérable de soldats japonais avant une opération suicide désespérée tout en dénonçant un patriotisme extrême où la simple survie est vue comme un déshonneur.

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Mars

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Avril
Soichiro est un samouraï au sombre passé qui tente de fuir ses démons, il décidera d'abandonner la voie du sabre et remplacera sa lame, par un sabre de bambou qu'il porte à se ceinture. C'est un personnage marginal, excentrique et très rêveur. Devenu professeur dans un petit village d'Edo, Il est très apprécié et s'épanouit dans cette voie. Mais une série de meurtre et l'arrivé de certains personnages troublera le quotidien de ce village et il sera finalement rattrapé par son passé. Gros coup de cœur, s'y développe de nombreuses thématiques autour de la folie, du bien et du mal, des plaisirs, de nos démons intérieurs et j'en passe, un manga extrêmement riche et subtile sur le fond, mais il l'est tout autant visuellement. Toujours cette onirisme visuel avec cette fois un style se rapprochant de vieilles estampes, et une intégration très pertinente de nombreux éléments du folklore japonais. Une maîtrise exceptionnelle du rythme et de l'atmosphère de son manga, tantôt paisible, tantôt dégageant une pression monstre. Et mention au dernier combat, un des duels les plus intenses que j'ai pu lire jusque-là.

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Avril
Réinterprétation très singulière de l'histoire de Jack L’Éventreur par Fujita. Tension, action et personnages charismatiques, un One Shot très appréciable pour quiconque sensible au style de cet auteur bien trop méconnu chez nous.

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Mai
Mon premier Adachi. C'est une compilation d'histoires courtes, des personnages adultes qui auront à faire face à des fantômes de leurs passé. J'ai pas trouvé ces dites histoires très passionnantes, mais le dessin est très rond et agréable, ça se lit sans effort.

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Mai
Un jeune héritier va partir en quête de graines dorées pour sauver son royaume de la famine. One Shot de Miyazaki à l'aura particulière, on va être témoin à travers ce court récit d'un monde à la fois majestueux et cruel, avec des illustrations magnifiques entièrement en couleur.
Il n'y a quasiment aucun dialogue, l'histoire est conté par un narrateur extérieur, c'est très particulier, cela créer un décalage entre le lecteur et le récit et participe à donner un effet de conte illustré.

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Mai
One Shot de Hitoshi Iwaaki, principalement connu pour avoir écrit Parasite, on a ici deux histoires distinctes, et très différente l'une de l'autre avec pour point commun le contexte de l'ère Sengoku, et la mise en lumières de certains aspects et enjeux guerriers de l'époque.

1ere histoire : Suite à une évolution de la situation d'un royaume, il va être question de déplacer le siège de celui-ci. On va ici principalement suivre les échanges entre le seigneurs et ses vassaux sur la futur localisation de ce Château. Doit on tirer profit de la prospérité en temps de paix ou fortifier un endroit sûr dans l'expectative d'une guerre ? C'est un vrai conflit idéologique entre une vielle génération conservatrice forgée par la Guerre, et une nouvelle qui en a été épargnée, plus enclin vers l'avenir. L'enjeu étant finalement ici de se préparer à s'intégrer dans une nouvelle air.

2e histoire : Une jeune femme, issue d'une famille d'agriculteurs va, en contexte de Guerre, assister au massacre de sa famille avant de se faire violer par un groupe de guerrier. Elle va ensuite quémander de l'aide et se faire former au maniement de la lame auprès d'un des meilleurs sabreurs du pays dans le but de se venger.

Ces deux histoires bien que brèves sont très efficaces, c'est construit avec précision et minutie, chaque dialogue ou détail y est important, le tout est finalement très riche malgré la longueur. Le dessin aussi est très efficace, bien que le trait étant assez simpliste, il sert très bien le récit, le tout est fluide malgré la quantité impressionnante d'information, et il fait parfaitement son travail quand il est question de représenter avec intensité la violence de certaines scènes.

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Juin
On va suivre un groupe d'orphelins essayant de survivre dans un Japon d’après Guerre en ruine. Ils vont y retrouver une mère de substitution et se battront ensemble pour la sortir de cette situation précaire. Un manga au ton très positif et optimiste malgré la situation et des événements dramatiques. J'y ai passé un bon moment, le groupe de personnage est attachant et plusieurs scènes assez touchantes, mais je préfère nettement le récent Sengo dans un contexte similaire.

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Juin
Vous pensiez que le Louvre s'arrêtait de vivre une fois la nuit tombée ? Que nenni ! On suivra ici en parallèle un groupe de gardiens de nuit, enquêtant sur une bien étrange disparition, et une bande de chats ayant élu domicile dans le musée. C'est une toute nouvelle facette de ce musée, mystérieuse, mystique et onirique qui sera développé ici. A défaut d'être son manga le plus abouti Matsumoto a comme à son habitude su instaurer ici une atmosphère unique qui a su me transporter.

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Juillet
Des retrouvailles difficiles entre un père à l’âme d'enfant, rêveur et aveuglement optimiste et son fils lui très "mature" et terre à terre. Père et fils vont apprendre à se connaitre et s'enrichir mutuellement l'un de l'autre.
Un des premiers mangas de Taiyo Matsumoto, on y retrouve déjà de nombreux éléments chers à l'auteur, ses premières apparitions d’éléments surréalistes dans les décors, un style graphique onirique qui fuit le réalisme, des thématiques très humaines, une dualité centrale... Mais évidemment bien moins abouti que ce qu'on pourra trouver par la suite. Ça reste malgré tout un manga très intéressant dans lequel on va assister à la constriction d'une très touchante relation entre un père et son fils.

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Juillet

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Juillet
J'ai vraiment pris une claque graphiquement. Le manga a vraiment une aura particulière, tout comme son univers, très mystérieux, on en décroche difficilement. Ça arpente divers thèmes liés à l'existentialisme et ça exploite très bien son concept autour des minéraux. Fin bref, j'aime beaucoup pour le moment vraiment curieux de voir où ça va nous mener. Lire ma critique pour en savoir plus.

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Juillet
Court spin-off centré sur le personnage de Rohan, ambiance Thriller à travers le Louvre, récit sympathique mais assez anecdotique. Par contre visuellement c'est une claque, regardez moi ces couleurs !

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Juillet
Un des fils d'un empereur Chinois va éliminer ses frères et leur famille pour récupérer la succession. La fille d'un de ses frères va réussir à s'enfuir, prise pour morte elle va cacher son identité et chercher à mettre la main sur une armée dans des contrées voisines dans le but de se venger et de reconquérir le trône. Notre protagoniste est une jeune princesse mais elle a reçu une éducation qui aurait plutôt été destinée à un prince, elle a été initiée au maniement des armes, à la politique et à la tactique militaire. C'est une jeune femme forte et courageuse mais aussi rusée et manipulatrice. C'est par sa force de caractère et son talent pour l'art de la guerre qu'elle réussira à avancer et rallier de nombreux alliés à elle. Au cours de son périple elle fera face à certaines situations qui la contraindront à se remettre elle, ses convictions et ses objectifs en question. Un schéma pas particulièrement original mais qui se démarque tout de même pas la nature de son personnage principal et les conséquences qui vont avec. C'est une femme, qui devra se faire une place dans un monde d'homme, entre guerres et complots politiques. Sa nature de femme se révélera souvent comme une contrainte supplémentaire qu'elle sera obligé d'accepter. Et par son contexte, à travers cette quête de vengeance on nous raconte ici l'histoire de la naissance de la dynastie Tang. On est totalement transporté et immergé dans la Chine du VIIe siècle, dans son histoire et ses coutumes. Les dessins sont aussi splendides, le trait est très féminin et élégant, tout en étant net et vif, à l'image de son protagoniste. Les décors sont très travaillés mais le tout reste finalement très clair.

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Aout