Mes lectures Manga 2021

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Janvier
Incroyable
Chef d'œuvre
10/10
Le nouveau Berserk

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Janvier
Ma première rencontre avec Masato Hisa, c'était excellent. Area 51 c'est avant tout un univers où se côtoient dans la même ville des divinités et personnages de contes de toutes civilisation, nordiques, grecques, chinois... Mais aussi d'autres légendes surnaturelles plus urbaines comme des extraterrestres ou le père noël. Tous ses personnages et contes sont totalement revisités et modernisés dans une ambiance hardboiled de manière très ingénieuse. Ils vivent tous dans l'Area 51 mais la cohabitation entre toutes ses cultures n'est pas toujours simple. Cette ville est encadrée par l'armée humaine qui la préserve des yeux humains mais aussi par le conseil des 10 Dieux où divers Dieux des civilisations les plus importantes de l'Area 51 se regroupent régulièrement pour les prises de décisions et éviter les conflits entre eux. Mais évidemment derrière tout se cache multitude de complots politiques. Et dans tout ca, on va suivre une humaine, Tokuko Mc Coy, une détective privé motivée par une vengeance personnelle, qui va se retrouver impliquée dans des histoires d'envergures eu... Bah... Divines qui pourraient mettre en péril l'Area 51. C'est un univers hyper riche et inventif, le fil directeur est assez flou dans un premier temps, se dévoilant progressivement au fil des enquêtes en même temps que l'univers et les personnages. Il faut à tout pris parler du dessin, les traits sont très contrastés, comparaison facile avec Frank Miller. Et beaucoup de jeux de mise en scène et de narration particulièrement ingénieux, ca se réinvente continuellement de ces cotés là, aucun chapitre ne se ressemble. Fin bref, faut lire Area 51 clairement un des mangas les plus riches de cette dernière décennie.

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Janvier

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Janvier
C'était incroyable, on se concentre beaucoup plus sur le drame social que sur le sport, avec 3 personnages radicalement différents qui vont devoir se reconstruire, surmonter des épreuves et avancer chacun de leur côté. Le basket est justement le tronc commun entre ces différents personnage, c'est le basket qui va les motiver, les stimuler, leur donner la force d'aller de l'avant. Inoue développe ici le basket d'une manière totalement différente de ce qu'il a pu faire avec Slam Dunk, et c'est tout aussi incroyable si ce n'est plus !

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Janvier

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Janvier
On suit avec de multiples petites histoires le quotidien d'un jeune couple des années 70. Le début du récit m'a laissé un peu perplexe, les premières histoires me paraissant destructurées et je n'ai pas saisis l'intérêt de ces multiples scènes sexuels. Mais on s'en éloigne assez vite, après quelques chapitres l'érotisme n'est plus omniprésent et sert réellement le récit et un vrai fil conducteur se dessine, centré autour des interrogations de ce couple, sur l'amour, leur façon de le concevoir qui n'est pas en phase avec celui de la société de l'époque, ils s'aiment et vivent ensemble, à quoi rime un "engagement" comme un mariage ? Tous se qu'ils souhaitent c'est profiter purement et pleinement de leur relation. On suivra donc l'évolution de ce couple, leurs aventures, leurs moments de tendresses, leurs drames, leurs doutes... Tout ca servit pas le magnifique trait très onirique de Kamimura.

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Janvier
Pas particulièrement convaincu,si on exclu l'utilisation de Kaiju on est dans un Shonen tout ce qu'il y a de plus banal.

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Février
Très intéressant, c'est un manga qui dénonce de nombreuses facettes du système médical Japonais mais il est loin de se limiter à ca. On a un héros qui a des idéaux moraux naïfs, mais qui devant la dure réalité, va devoir les remettre en question. Mais c'est pas manichéens, on te montre bien que la vision du héros est naïve et pas toujours rationnelle, mais, qu'il n'est pas dans le faux non plus, les personnages qu'on juge immoral dans un premier temps, on se rend compte que la majorité se battent aussi et donnent tout ce qu'ils peuvent, chacun à leur manière pour sauver des vies. Mais avec le temps ils ont pris un détachement et une vision plus rationnelle. Mais le protagoniste arrivera à faire réagir et réveiller la sensibilité de certaines de ces personnes, ce qui permettra parfois de sauver une vie, mais, était-ce pour autant la chose à faire ? On a pas vraiment la réponse. Et en tant que lecteur on est autant troublé que le protagoniste, on est partagé et voit notre sens moral mis à l'épreuve, c'est un manga très éprouvant.

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Février
Recueil assez irrégulier, plusieurs histoires sympathiques mais aucune de réellement mémorables, et il y en a une partie non négligeable que j'ai vraiment trouvé sans intérêt.

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Février
On va suivre hipster intellectuel de 24 ans qui voyage un peu partout dans le monde, mais qui va devoir revenir reprendre et reconstruire la boite de charpenterie de son père après la mort de ses parents et la destruction des locaux de l'entreprise dans un incendie. On suivra aussi une jeune fille de 20 ans, une amie d'enfance à personnage principal qui a le béguin pour lui, et qui va aménager sous son toit pour s'occuper de l'entretien de la maison, et d'un groupe d'enfants orphelins qu'ils vont recueillir. Le protagoniste est un personnage assez particulier, avec des principes assez différents de ceux des japonais traditionnels mais qu'on va progressivement apprendre à comprendre en même temps que les autres personnages. La relation entre les personnages va aussi pas mal évoluer. Pas un manga qui va me marquer mais c'est une lecture agréable assez intimiste, avec pas mal de petits détails intéressants dans les dialogues/situations et une bonne gestion du comique.

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Mars

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Mars
Superbe réinterprétation de Dororo de Tezuka par Kaneko. Le contexte Ere d'Edo est ici troqué par de la SF, et les démons par des androïdes et ça fonctionne super bien, on y retrouve les thématiques de Dororo, avec l'humanisation progressive de Hyaku et sa découverte de lui même au fur et à mesure qu'elle récupère les parties de son corps qui lui ont été dérobée mais aussi de la confrontation entre la possession d'un corps mécanique avec celui d'un corps humain doté de sens mais encore plus poussé ici car ça ne concerne pas seulement le protagoniste mais aussi les androïdes. Visuellement c'est du Kaneko, c'est bluffant, des contrastes noir/blanc très marqués et une mise en scène/découpage particulièrement inventifs et efficaces, un style assez similaire à ce qu'on peut lui trouver récemment sur un Wet Moon, mais sur un récit plus sauvage et nerveux qui ferait plus penser à ce qu'il a pu faire sur Bambi.

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Mars
Gros coup de cœur pour le dessin qui est vraiment magnifique, lecture très agréable mais dont j'arrive pas à me sentir réellement investi du à l'absence de fil conducteur.

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Mars
Pas hyper convaincu, récit post-apo qui se lit aisément, bonne dose de mystère qui encourage à continuer, le dessin est techniquement bon, bien proportionné, découpage efficace, ect, mais je trouve les design assez fades et très peu inspirés. Et plusieurs scènes avec des sous-entendus lubriques que je trouvais assez gênant, le ton globalement ne m'a pas tellement convaincu non plus.

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Mars

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Mars

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Avril

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Avril
Un comptable en approche de la retraite qui n'arrive pas à s'adapter à la modernité et qui va finalement se faire jeter par sa famille, il va vouloir se suicider mais même ca il va le rater et va prendre la décision de vivre seul en montagne. Il trouvera plus de sens en sa vie en se tournant vers une vie en autonomie, sans préoccupations superflus en totale opposition avec le monde moderne. J'ai trouvé les tentatives de nuances dans le discours parfois assez maladroites, par moment ca faisait un peu boomer qui rejette la modernité. Mais le message global est pertinent et passe bien malgré tout. C'est un peu Into the Wild mais sans road trip avec un vieux monsieur en fait. J'aime beaucoup le trait de l'auteur et je serait vraiment curieux de pouvoir découvrir ses autres travaux, surtout le célèbre Otoko Ippiki Gaki Daishou dans un registre très diffèrent.

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Avril

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Avril

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Mai

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Mai

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Juin
Compilation d'histoires assez inégales. Petit bonus sympathique mais rien de mémorable.

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Juin
Dans la continuité de Getter Robo, un plaisir de voir Ken Ishikawa affirmer plus son style. Quelques petits hics malgré tout, ce nouveau trio marche pour le moment moins bien, Benkei ne parvient pas à remplacer Musashi, en dehors de sa révolution graphique on apporte pas grand chose de supplémentaire, l'histoire séparé en segments n'aide pas, plus l'impression de lire du contenu bonus (Très plaisant tout de même) qu'une réelle suite.

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Juin

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Juin
Ken Ishikawa maintenant dédouané de Go Nagai se déchaine complètement et s'approprie totalement la franchise. C'est démentiel, plus épique que jamais, des enjeux militaires internationaux et un final qui part dans le métaphysique, ca prend des proportions bien plus grandes que ce dont nous ont habitué les opus précédents qui avaient déjà mis la barre très haute. Seul reproche on perd niveau diversité de combat avec le Getter qui exploite assez peu ses changements de forme.

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Juillet

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Juillet
Look Back le dernier OS de Fujimoto fut une très belle surprise, je ne m'attendais absolument pas à trouver l'auteur dans un tel registre, un drame humain plus personnel, bien loin d'un Fire Punch ou Chainsaw Man et ça fait totalement mouche ! Je le voyais déjà comme un génie mais je ne lui soupçonnait pas cette polyvalence. Il se confirme comme un auteur à suivre de près. Hâte de découvrir ce qu'il aura à nous proposer à l'avenir !

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Juillet