Mes livres 2018.

Annotation :

Superbe première nouvelle. Cela ne manque pas de style et c'est hilarant/loufoque à souhait. Vivement la suite !

Très bon mais inégal. Il y a un peu de Wallace chez lui, en moins génial et plus loufoque.

Il est impossible de ne pas penser que certaines des histoires contées ici auraient pu être rallongées et devenir bien plus fortes. L'auteur sait poser une situation et a un humour qui fait très souvent mouche. Il ne lui reste désormais qu'à étoffer un peu plus ses histoires et à leur donner peut-être plus de puissance, de sens et d'envergure.

Annotation :

Le style de Saramago est déroutant, surtout pour un novice comme moi ! Je n'avais en effet jamais lu le Nobel portugais et force est de constater que cet écrivain a une personnalité forte et des idées à foison. Il y a un dynamisme dingue dans le phrasé (bravo à la traductrice) et dans le genre irrévérencieux/blasphématoire, l'écrivain lusitanien ose tout ou presque. J'aime beaucoup et il me tarde de finir ce livre pour m'attaquer à une autre oeuvre du même auteur.

Je mets un 8 un brin généreux car j'ai plus été emballé par le style de l'auteur et par le ton que parce qui est raconté ici. La bonne nouvelle, c'est que ce sont des choses que je retrouverai forcément dans le futur et il est possible que j'apprécie davantage l'expérience même si ce livre a déjà été une très belle expérience.

Annotation :

J'aime bien sans être emballé outre mesure pour le moment. Cela est peut-être dû à une traduction qui me semble quelque peu hasardeuse sans que je puisse forcément être sûr de ce que j'avance. Le sujet est pourtant intéressant (la banalité du mal, son rapport à l'art mais aussi le basculement d'une société démocratique vers une dictature) mais je ne suis pas impressionné par ce qui est raconté, les personnages existent sans que l'on puisse vraiment leur trouver autre chose qu'une fonction purement narrative (comprendre : faire avancer l'intrigue). Bref, je demande à voir lorsque j'aurai fini mais je dois avouer que j'attendais un peu plus de cet écrivain dont j'ai déjà les quelques gros classiques (Les Détectives sauvages, 2666, etc.).

Annotation :

Comme tout recueil de nouvelles (surtout qu'elles sont nombreuses et assez courtes), il est difficile d'aimer également l'ensemble du livre de Laurence Albert. Cette évidence étant écrite, il faut dire que l'auteure a un don pour émouvoir en quelques mots, faire résonner des sensations en nous par le biais de quelques lignes, que son ton soit doux, amer, sombre, lumineux, sérieux ou moqueur.
Nouvelles accompagnées par de jolis dessins, ce qui fait du livre une bien belle édition.

Pour être tout à fait honnête, je fais ici appel davantage à de vieilles sensations qu'à des souvenirs précis puisque la lecture du livre remonte un peu mais je recommande vivement (surtout qu'il s'agit d'une oeuvre très courte).

Annotation :

Je vais faire le mec superficiel mais déjà, rien que pour la couverture, cette sublime couverture, il m'était impossible de ne pas chercher à prendre ce livre. Et puis, Akutagawa n'est pas n'importe qui dans l'Histoire des lettres japonaises. Ici, il y a trois nouvelles, toutes intéressantes et particulièrement bien amenées.
Mais si je dois être honnête avec moi-même, je n'ai pas adoré ce recueil de nouvelles autant que je l'aurais souhaité. J'ai lu le tout avec un grand intérêt mais sans que cela ne touche quoique ce soit d'autre en moi que mon intellect. Et c'est bien pour cette raison que je ne peux pas mieux noter Une vague inquiétude.

La nouvelle parlant du tremblement de terre est probablement celle que je veux le plus retenir.

Annotation :

Fresan est un génie : en quelques nouvelles autrement plus connectées entre elles que l'on ne peut le penser au tout début du livre, l'auteur nous parle de l'Histoire de l'Argentine contemporaine (et un peu plus), de lui (et de ses obsessions) et du métier d'écrivain.

Le génie, c'est que le livre ne choisit jamais d'être purement un recueil de nouvelles ou d'être un roman un peu plus "conventionnel" : il est vraiment dans un entre-deux qui amène à un jeu assez jouissif avec son lecteur.

Cela permet toutes les folies à son auteur (corriger une erreur lue dans une première nouvelle 50 pages plus loin, alors qu'on est pas du tout dans la même histoire, réanimer des morts, faire des ponts entre deux personnages, brouiller la réalité entre Histoire et fiction, entre fiction et réalité, entre narrateur et auteur, entre auteur et lecteur.

Le livre s'amuse de tout, en cela il est ludique et très divertissant. Et puis, il est diablement bien écrit (ou diablement bien traduit). Je savais déjà que j'allais adorer cet auteur, j'en ai désormais la confirmation.

Annotation :

Début de lecture : le style est très particulier (cette oralité qui n'en est pas une, ce personnage très porté sur les digressions) mais j'aime beaucoup et cela fait écho à un moment important de mon voyage au Mexique (la visite de la superbe UNAM).