Mes petits Pocket Terreur

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Certainement le meilleur Masterton que j'ai lu : tendu, régulièrement dégueulasse et malsain, histoire qui tient la route sans partir dans un délire un peu trop forcé comme c'est parfois le cas chez l'auteur... Vraiment bien.

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Un des classiques du King, tendu et méchant.

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Lecture un peu laborieuse pour commencer car le style est assez pesant, et la narration particulière (écriture au présent, j'ai toujours du mal). Et pourtant, au fur et à mesure que l'histoire et les personnages se développent, une certaine fascination s'exerce, jusqu'à ce que l'on rentre totalement dans ce microcosme très détaillé de freak show. Dur d'en dire plus sur le scénario, car il faut vraiment se laisser surprendre, mais ce n'est ni un roman horrifique, ni une chronique humoristique, ni un drame familial... mais un peu tout ça en même temps.

Le livre est le sujet d'un énorme culte aux USA (livre de chevet de Tim Burton notamment), et si je ne me trompe pas, peu connu en France. Bravo rétrospectif aux éditions Pocket Terreur, donc.

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Un des plus beaux romans de la veine "tranche de vie de femme" de King. Parfois bouleversifiant, parfois jouissif.

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Étrange livre, tour de force narratif consistant à ne rien montrer d'étrange que dans la tête de ses personnages. Le procédé pourrait faire peur (lolz), mais le fait est que Shirley Jackson a le talent pour rendre le procédé viable, grâce à la justesse de ses personnages, au resserrement de sa narration et à son talent à amener quelques touches de bizarre de ci, de là.

Pas étonnant que le livre ait été repris / cité / plagié dans quasiment tous les livres et films de maison hantée parus depuis. "Séminal" qu'on appelle ça.

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Belle construction d'univers de la part de Barker. Les personnages sont remarquables, les scènes de terreur marquantes et le roman assure sur la longueur. Un bien bel ouvrage !

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Je m'attendais à un polar / serial killer bien ficelé, mais j'ai surtout eu un livre très bien écrit qui, s'il n'évite pas les clichés du genre (mais n'a-t-il pas contribué à les créer ?), est impressionnant par le mélange entre précision extrême de l'enquête et passages lyriques cauchemardesques. Les déchainements de violence sont d'autant plus glaçants (le fauteuil...) que le personnage principal, loin du stéréotype du profiler à la limite du medium, est surtout un type fichtrement paumé.

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Très bon Masterton, avec son scénario bien ficelé et son bad guy tellement mignon qu'il en devient terrifiant.

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Relecture vénère et crado du vampire urbain. Très bon.

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Bonne surprise mais la dernière partie comme tombe un peu à plat trouve-je (à partir du moment où ça part dans les délires druidiques)

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Mon premier Koontz lu, c'est bien ficelé, pas mal écrit, mais un peu trop scolaire dans le déroulement - bien que je ne sache pas expliquer exactement en quoi.

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Le premier Masterton que j'aie lu ! Plutôt pas mal, mais comme il est régulièrement cité comme son meilleur je suis resté un peu sur ma faim ; le décalque de Dorian Gray est intéressant, mais peut-être trop appliqué.

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Masterton laisse (un peu) de côté l'horreur explicite pour nous refiler un bouquin d'ambiance. Et ça fonctionne plutôt pas mal. Le démarrage est lent et la montée progressive, bien qu'au fond on retrouve toujours les mêmes recettes de l'auteur.

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Deux bons premiers tiers, avec un mélange très maîtrisé de roman gothique et de roman de nazis. Le contexte est intéressant, les personnages des deux officiers rivaux très bien campés (un soldat de l'armée régulière ayant peu de sympathie avec l'idéologie nazie, et un SS pur et dur), et le jeu de massacre se déroule très bien.

Mais dès lors qu'on approche du dénouement, l'explication se fait forcément décevante. On aurait préféré plus de mystère, ou plus de folie, sur le pourquoi du comment. Pas grave ce fut une bonne lecture.

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Premier gros succès de Masterton. La recette sera par la suite répétée avec plus ou moins de bonheur : exposition avec phénomène intriguant inexplicable - et gore de préférence, enquête par un personnage a priori pas taillé pour ça, rassemblement d'une équipe à même de combattre la menace, et résolution du conflit.

Comme souvent avec les romans de l'auteur qui appliquent cette recette, ça part bien en cacahuète sur la dernière partie, avec un fight final un peu ridicule et une arme victorieuse sortie de nulle part.

Ça n'enlève rient au côté haletant de l'ensemble ni à la qualité de certaines scènes chocs mémorables (la 'naissance', waow). Un bon cru tout de même !

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Bonne série B lovecraftienne comme Masterton les affectionnait dans la première partie de sa bibliographie. C'est court et rigolo.

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Lu dans une version revue et corrigée par Koontz environ 25 ans après sa première parution. Très bon synopsis, point de vue adopté (la machine) franchement top, mais écriture un chouia faible. Je chipote parce que c'est quand même original et très bon dans le genre SF horrifique.

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Ça prend son temps au début avec des descriptions fastidieuses de la maison et de ses bibelots, qui posent néanmoins les bases de l'influence progressive de la maison (?) sur ses locataires. Progressivement le malaise s'installe, et est plutôt bien rendu. Les différents protagonistes ne sont pas épargnés et subissent un sort franchement dégueulasse. C'est donc un bon livre CQFD.

Le livre a donné le film Trauma avec Karen Black et Oliver Reed, qui n'était pas mal non plus. La scène de la piscine est tout aussi glaçante sur le papier qu'à l'écran.

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Non point une histoire classique de tueur en série, mais le récit macabre au style enlevé et à la première personne d'un Bel-Ami aux tendances pour le moins psychopathes. Surprenant, mais efficace et bien écrit.

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Belle anthologie qui permet de saisir le talent de Bloch, entre horreur à la limite de l'ironie et goût pour la psychologie.

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Un peu en deçà de Dragon Rouge car exploitant un peu trop Lecter, qui était bien plus dans son rôle en arrière-plan que sous le feu des projecteurs. La répétition quasiment à l'identique de la structure du premier opus affaiblit également un peu la formule, mais ça reste un thriller solide qui rappelle par moments le côté désespéré de son aîné.

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Thriller à base d'enfant psychopathe très bien emballé. Il manquera toujours quelque chose pour moi chez Koontz pour en faire un auteur vraiment marquant. J'ai peut-être pas encore lu le bon livre, mais il faut lui reconnaître un vrai savoir-faire dans le suspense.

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Très bon recueil de nouvelles, pas avare en ambiances délétères, en scènes choc, et en sexe qui fait très mal.

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Récit effréné d'une course-poursuite à la Duel, psychopathe à la Koontz en prime. Le livre sacrifie sa profondeur à l'efficacité (encore que certaines scènes sont bien vues - le regard des autochtones rencontrés sur le héros), mais il faut reconnaître que ça va avec le concept et que ça se dévore.

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Roman bien écrit (très belle atmosphère de déliquescence urbaine), personnages intéressants, mais le suspense est un peu bancal, et la fin est tellement brutale et dissonante qu'elle tombe un peu à plat. On aurait aimé en savoir un peu plus sur cette "secte" !

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Dommage que le roman se perde dans du verbiage abscons (Peter Straub quoi) dans sa dernière partie, sinon c'eût été une parfaite ghost story. Je lui préfère de fort loin sa magnifique et bouleversante adaptation par Peter Loncraine.

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Toute la partie "roman d'apprentissage" en Louisiane est franchement top (j'ai tout lu d'une traite). La suite n'en est que plus décevante, avec son écriture ampoulée et les atermoiements OSEF de Louis. Un peu peur de lire la suite du coup.

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cf. critique