Mes symphonies préférés
10 albums
créée il y a plus de 2 ans · modifiée il y a 2 moisBernstein: Mahler (2023)
Sortie : 13 octobre 2023 (France).
Album de Leonard Bernstein
Mr. Mojo Risin l'écoute actuellement.
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Les symphonies de Mahler (1889-1912)
Ce top 10 pourrait facilement être composé des 10 symphonies de Mahler tant je les aime toutes. Pour moi, Mahler est celui qui a repoussé les limites de la symphonie plus loin que quiconque : si Haydn en est le père et Beethoven le révolutionnaire, Mahler l'a transcendée. Ses symphonies sont d'une richesse orchestrale inouïe, avec des effectifs colossaux et une inventivité sans égale. Chaque œuvre est un monde à part entière, avec une durée souvent monumentale, une structure novatrice et une orchestration audacieuse, où chaque instrument trouve une place singulière. Mahler a su mêler le grandiose au subtil, l’intime au spectaculaire, créant des œuvres d'une originalité et d'une profondeur qui dépassent la simple musique pour atteindre une dimension universelle.
Mais ce qui fait de Mahler le plus grand, c'est la puissance émotionnelle de ses symphonies. Elles explorent toutes les facettes de l'âme humaine, de l'exaltation à la tragédie, de l'angoisse à la rédemption. C'est cette profondeur qui me fascine le plus, et qui me touche à chaque écoute. Parmi ses symphonies, la 3e, la 4e, la 6e, la 8e et la 2e sont parmi mes préférées, mais si je devais en retenir une, ce serait la 5e. Je l'ai vue à l'opéra, et c'est la première œuvre en concert qui m'a fait comprendre que l'opéra n'était pas seulement un lieu prestigieux, mais un espace où l'on peut vivre des émotions intenses et inoubliables. J'ai écouté plusieurs cycles d'interprétations, notamment ceux d'Abbado (1995) et de Kubelik (2010), mais celui de Bernstein reste pour moi le plus marquant.
Ludwig van Beethoven: 9 Symphonies (2018)
Sortie : 9 novembre 2018 (France).
Compilation de Ludwig van Beethoven, Berliner Philharmoniker et Herbert von Karajan
Mr. Mojo Risin l'écoute actuellement.
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La 9e de Beethoven (1824)
Choisir la 9e de Beethoven est une évidence. Ne pas la citer parmi les meilleures symphonies de tous les temps, c’est comme ignorer 2001: l’Odyssée de l’espace de Kubrick dans une liste des plus grands films. Avec sa grandeur épique, son 'Ode à la joie' qui transcende la musique pour devenir un symbole universel d’unité et d’espoir, la 9e symphonie a marqué l’histoire non seulement du répertoire classique, mais de la culture humaine. C'est une œuvre monumentale qui dépasse les frontières du temps et du genre. Parmi les nombreuses versions enregistrées – de Bernstein en 1980 à Karajan en 1963 ou Furtwängler en 1951 – ma préférence va à celle de Karajan en 1977. L’introduction de l’Ode à la joie y résonne comme un tonnerre qui s’abat sur le monde, un moment de puissance brute et transcendante.
Symphony nr.6 (1961)
Sortie : 1961 (France).
Album de Pyotr Ilyich Tchaikovsky, Saint Petersburg Philharmonic Orchestra et Evgeny Mravinsky
Mr. Mojo Risin a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
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La symphonie “Pathétique” de Tchaïkovski (1893)
https://music.youtube.com/watch?v=Uswadlb_Pvg
Si je devais établir un classement officiel, la 6e symphonie de Tchaïkovski serait sur le podium, juste derrière la 9e de Beethoven et la 5e de Mahler. Elle exprime toutes les émotions humaines avec une intensité incroyable, allant de la passion à la mélancolie, du désespoir à la résignation. C’est une œuvre profondément personnelle pour Tchaïkovski, presque une méditation sur la vie et la mort, et chaque mouvement y contribue avec une force émotionnelle unique. Habituellement, je préfère les premiers mouvements et les finales dans les symphonies, mais dans cette œuvre, ce sont les mouvements 2 et 3 qui me touchent le plus. Le second mouvement, une valse, est d’une originalité remarquable ; il est à la fois étrange et fascinant dans son rythme, presque déséquilibré, mais il dégage une beauté inattendue. À chaque fois que ce mouvement débute, je ne peux m’empêcher de prendre une grande bouffée d’air et de sourire face à cette sensation de légèreté et d’apaisement.
4 Symphonies (1992)
Sortie : 2 mars 1992 (France).
Album de Johannes Brahms, Berliner Philharmoniker et Claudio Abbado
Mr. Mojo Risin a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
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Les symphonies de Brahms (1876-1885)
Choisir une seule symphonie parmi celles de Brahms est un véritable dilemme. Chaque œuvre a une richesse et une profondeur qui la rendent unique, mais si je devais en retenir une, ma préférence irait à la 3e, avec également une affection particulière pour la 4e. La 3e symphonie, par son lyrisme et sa subtilité, me touche profondément, tandis que la 4e, avec son caractère plus sombre et son architecture magistrale, ne cesse de me fasciner. Ensemble, elles incarnent deux facettes distinctes mais complémentaires du génie de Brahms. À mes yeux, les enregistrements de ces symphonies dirigés par Claudio Abbado avec l'Orchestre philharmonique de Berlin restent inégalés, capturant parfaitement la grandeur et l'émotion de ces chefs-d'œuvre.
The Symphonies (1996)
Sortie : 1996 (France). Romantic, Classical
Album de Jean Sibelius, Wiener Philharmoniker et Lorin Maazel
Mr. Mojo Risin a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
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Les symphonies de Sibelius (1899-1924)
J’adore toutes les symphonies de Sibelius, chacune d’elles reflétant son génie unique. Elles ont ce côté épique qui nous fait ressentir les paysages nordiques, le silence de la forêt ou l’immensité des lacs finlandais. Le lyrisme de ses thèmes, la concision de sa forme, et l'intensité de son écriture sont autant d'éléments qui rendent son œuvre profondément cohérente. Il est donc difficile pour moi d'en choisir une parmi ce cycle magistral. Mais si je devais en retenir une qui résume tout, ce serait la 5e symphonie, notamment pour son dernier mouvement, où Sibelius atteint une grandeur inégalée avec ses célèbres "accords de cygne".
Symphonies nos. 1 & 2 (2016)
Sortie : 13 mai 2016 (France).
Album de Alexander Nikolayevich Scriabin, London Symphony Orchestra et Valery Abisalovich Gergiev
Mr. Mojo Risin a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
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Les 2 premières symphonies de Scriabine (1900-1901)
Les deux premières symphonies de Scriabine comptent, à mes yeux, parmi les œuvres les plus sous-cotées de toute l’histoire des symphonies. Bien qu'elles ne jouissent pas de la même renommée que d'autres grandes œuvres symphoniques, elles n’en sont pas moins grandioses. Leurs 'finales' sont d'une puissance épique rare, révélant un Scriabine visionnaire et audacieux. Ces symphonies mériteraient une reconnaissance bien plus large, tant elles sont riches en intensité et en profondeur émotionnelle.
Dvořák: Symphonie No. 9 / Smetana: Moldau (1985)
Sortie : 1985 (France).
Album de Antonín Dvořák, Bedřich Smetana, Wiener Philharmoniker et Herbert von Karajan
Mr. Mojo Risin a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
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La symphonie “du Nouveau Monde” de Dvorak (1893)
La 9e symphonie de Dvořák, surnommée 'Du Nouveau Monde', a longtemps été ma préférée. Avec son souffle épique et ses mélodies envoûtantes, elle m'a accompagné pendant des années. Cependant, à force de l'écouter, j'en suis presque arrivé à saturation, même si elle reste une des symphonies les plus grandioses jamais composées. Son caractère à la fois dramatique et profondément évocateur continue d’en faire une œuvre incontournable, marquée par des influences nouvelles et une énergie inépuisable.
Symphony no. 8 "Unfinished" / Grand Duo (1989)
Sortie : 2 mai 1989 (France).
Album de Franz Schubert, Chamber Orchestra of Europe et Claudio Abbado
Mr. Mojo Risin a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
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La symphonie “inachevée” de Schubert (1822)
La 8e symphonie de Schubert, souvent appelée 'Inachevée', est sans doute la plus sombre de ce classement. Son atmosphère mélancolique et ses harmonies profondes en font une œuvre singulière et poignante. La richesse de l’orchestration et le caractère presque tragique de la musique captivent dès les premières mesures. C’est une symphonie qui, bien qu’incomplète, atteint une profondeur émotionnelle rare, offrant un contraste saisissant avec les œuvres plus lumineuses de cette liste.
Saint‐Saëns: Orgel‐Symphonie / Dukas: L’Apprenti Sorcier (1987)
Sortie : 17 août 1987 (France).
Album de Camille Saint‐Saëns, Paul Dukas, Berliner Philharmoniker et James Levine
Mr. Mojo Risin a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
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La symphonie “avec orgue” de Saint-Saëns (1886)
La 3e symphonie de Saint-Saëns, surnommée 'avec orgue', est une œuvre unique et magistrale. Ayant eu la chance de l’entendre en concert, j’ai été frappé par l’originalité et la puissance que l'orgue apporte à la composition. Cet instrument, rarement utilisé dans les symphonies, ajoute une dimension presque mystique et renforce l’impact émotionnel de l’œuvre. L’alliance entre l’orchestre et l’orgue crée des moments d'une intensité inégalée, faisant de cette symphonie une pièce incontournable du répertoire romantique.
Mozart: Eine kleine Nachtmusik / Grieg: Holberg Suite / Prokofiev: Symphonie Classique (1982)
Sortie : 15 décembre 1982 (France).
Album de Wolfgang Amadeus Mozart, Edvard Grieg, Sergei Prokofiev, Berliner Philharmoniker et Herbert von Karajan
Mr. Mojo Risin a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
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La symphonie “classique” de Prokofiev (1917)
La Symphonie n° 1 de Prokofiev, souvent appelée 'Classique', est une petite merveille de simplicité et de fraîcheur. Bien qu’elle soit plus courte et moins complexe que d’autres grandes symphonies, elle se distingue par son extrême joie et son énergie. C'est une œuvre pétillante, légère, presque espiègle, qui révèle toute la maîtrise de Prokofiev à marier tradition et modernité. Elle apporte un souffle joyeux et lumineux, et c'est précisément pour cette raison qu'elle termine mon classement.