Michael Haneke

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Un démonstration de cinéma primée à Cannes. Haneke au sommet de son art dans cette chronique de la vie rurale allemande juste avant la première guerre mondiale. Une mise en scène rarement égalée pour un film politique magistral sur les causes profondes du nazisme. Un chef d'œuvre qui invoque Bergman. Génial.

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La seconde palme d'Or méritée pour ce film exceptionnel sur les ressorts ultimes de l'amour. Un film réquisitoire sur la fin de vie à voir absolument. Trintignant et Riva époustouflants pour leur film testament.

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Le film coup de poing qui a propulsé Haneke parmi les très grands, dès ses debuts.Le réalisateur autrichien pose un regard clinique et glaçant sur la violence ontologique, thème qui demeurera le fil rouge de sa filmographie. Eprouvant, âpre, sordide et pessimiste. Une mise en scène révolutionnaire pour une immense claque cinématographique.

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Que dire de funny games ? Assurément l'un des films les plus insoutenables jamais réalisés, sans que la moindre scène de violence ne soit visible à l'écran. Aucune complaisance, aucun compromis dans cette déclinaison hard de Benny's video. Un film qui annonce la couleur d'emblée (la violence gratuite) et qui confronte le spectateur à son propre voyeurisme. Pour mieux lui donner à réfléchir. On n'en sort pas indemne.

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Haneke explore les ressorts de la violence des rapports hommes/femmes comme contre-point de la violence sociale et familiale en milieu bourgeois. Une rupture déroutante et passionnante dans la filmographie de Haneke. Huppert et Magimel livrent une prestation stratosphérique. Ancien Girardot tout autant. Un film noir, froid et glaçant, mais au bout du tunnel, la libération.

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Une réflexion captivante et déroutante sur les conséquences tragiques du passé et le retour du refoulé. Une référence explicite à Lost Highway de Lynch dans ce thriller qui évoque les traumas de l'enfance et la guerre d'Algérie. Une fin à interprétations multiples. Le dernier grand rôle d'Auteuil.

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Destins mêlés pour un drame commun. Une caméra virtuose et une mise en scène implacable autour de fragments de vie filmés en plan séquence. Filmer la vie avant qu'elle ne s'arrête. Du très grand Haneke des débuts viennois.

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Adaptation télévisée du roman inachevé de Kafka. Un petit bijou surréaliste.

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Le premier long d'Haneke inspiré d'un drame réel : le suicide collectif d'une famille. Le réalisateur autrichien y pose tous les jalons de son cinéma. Obsession pour la mort et la violence, exploitation de la puissance dramatique des scènes en temps réel. De quoi annoncer la suite et le génie de l'auteur.

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Film très intéressant sur l'incommunicabilité entre les êtres. Comme dans 71 fragments, Haneke filme les individus sans lien apparent et pourtant tout fait sens ... Un très bon Haneke mais qui reste en-deçà de ses œuvres majeures

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Film d'apocalypse survivaliste captivant et formidablement interprété. Une image en clair-obscur. Du très bon cinéma mais minoré par quelques imperfections scénaristiques.

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Film qui s'apparente à un bilan filmographique du réalisateur. Haneke revisite l'ensemble de son œuvre dans ce film qui prend appui sur le drame des migrants de la jungle de Calais. Déroutant. Serait-ce le dernier film de l'auteur comme le laisse entrevoir ironiquement le titre ?

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Remake hollywoodien de Funny games destiné à toucher un public plus large et accroître la portée de sa réflexion sur la violence. Un fac-simile scène pour scène de l'original en langue anglaise avec une Naomi Watts prodigieuse, semble-t-il. Pas eu le courage de le (re)visionner après la terrible épreuve qu'a été l'original.