Michel Deville : réalisateur négligé

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Un écrivain (Jean-Pierre Cassel) crée son roman dans la vie réelle et fait de son ami (Jean-Louis Trintignant) son personnage principal qui, tel un mouton de Panurge, exécute tout ce qu'il lui demande. Le seul but de l'ami étant de "devenir riche et coucher avec beaucoup de femmes !" Le film est grinçant et même cynique, mais non sans humour, comme toujours avec Deville, amateur de burlesque. Et Trintignant est génial (les autres ne sont pas mal non plus).

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Un film d'espionnage inhabituel. C'est très froid et presque clinique, mais on se laisse emporter par cette approche fascinante, proche du documentaire.

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Comme souvent, Deville trouve des idées originales pour rendre la forme du film (son plus ludique) aussi intéressante que le fond. C'est une nouvelle fois très théâtral (trop artificiel dans les dialogues), mais c'est très loin d'être du simple théâtre filmé. On regrettera juste les grossièretés inutiles du premier quart d'heure (Jeanne Moreau notamment) - qui a du mal à immerger le spectateur dans l'histoire.

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Une curiosité qui vaut le détour. Une perle cachée.
Et, ce qui ne gâte rien, le duo Pierre & Claude Brasseur en papa flic et flic junior est vraiment excellent. Unique !

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Avec des films comme BENJAMIN ou RAPHAEL, Deville réussit à faire ce à quoi Truffaut a toujours échoué : retranscrire cinématographiquement - avec l'aide précieuse de Nina Companeez - l'esprit de la grande littérature française classique ou romantique sans pour autant faire de la pâle transcription ou adaptation scolaire sans vie (genre LES DEUX ANGLAISES). Fabian et Ronet sont magnifiques.

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(c) 1967 - Prix Louis Delluc.

Les marivaudages de BENJAMIN ont valu son premier succès à Deville. Piccoli, Deneuve et Morgan sont parfaits tandis que Clémenti n'est pas toujours juste. Le dialogue est bon, l'image est belle et on se laisse transporter dans un XVIIIe siècle libertin idéalisé, mais convaincant.

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On oublie toujours Michel Deville lorsqu'on parle de la Nouvelle Vague, pourtant ses premiers films font clairement partie du mouvement, excepté son premier (en solo), CE SOIR OU JAMAIS.
A CAUSE A CAUSE D'UNE FEMME est une sympathique comédie policière qui mérite vraiment le coup d’œil.

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Une petite comédie sympathique d'un amoureux des belles lettres. Ce qui n'empêche pas l'humour habituel et décalé de Deville, dans un joli cadre arlésien de surcroît. Et le duo Miou-Chesnais est jubilatoire.

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Le film s'essouffle en cours de route, mais le couple d'acteurs principaux est suffisamment bon pour qu'on ait envie de les suivre jusqu'à la résolution. Et puis, il y a les petits gags de toutes sortes semés en cours de route qui donnent la touche de légèreté habituelle aux films de Deville. Sans oublier Schubert.

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Deville affectionne les marivaudages et s'en donne à cœur joie. Après un premier film personnel très théâtral (et ennuyeux) entièrement tourné en studio (CE SOIR OU JAMAIS), ADORABLE MENTEUSE - qui pourrait s'intituler LES EMMERDEUSES - est léger, comme il se doit dans les premiers temps de la Nouvelle Vague, mais aussi un tantinet crispant à cause du jeu de Macha Méril et de Claude Nicot. Ce qui gâche un peu l'ensemble.

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Bon souvenir, mais il faudrait que je le revoie pour mieux juger.

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La vie quotidienne d'un médecin de province dans ce qu'elle a de plus banal et routinier, mais que Deville parvient à présenter de manière intéressante.
Mais, pas passionnante.

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Film totalement inattendu (sans dialogues) dans la filmographie de Michel Deville, LA PETITE BANDE est un conte moderne pour enfants, espiègle et aussi sympathique que les personnages ; sept petits Anglais qui font l'école buissonnière en France et à qui il arrive plein d'aventures. Une bien agréable curiosité.

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Une comédie plaisante et pétillante. Cassel a quelques réparties excellentes et Bardot agace toujours autant par son non-jeu fait de mines et de mimiques, mais le résultat reste valable.

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Une petite comédie légère et sans prétention qui ne vaut justement que pour sa modestie. Sympathique, mais dispensable. D'ailleurs peu appréciée de Deville et Demongeot.

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Deville revient à la légèreté après LE MOUTON ENRAGE, mais le film, un peu trop brouillon, ne fonctionne pas toujours malgré l'humour qui se dégage de l'ensemble, les trouvailles efficaces de réalisation (frôlant le burlesque) ou la sympathie qu'on a pour les héros.

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Un groupe de quadras se retrouvent dans une maison. Une étrangère au groupe s'incruste parmi eux et observe les relations entre eux. Ça marche et ça déambule et tout ça est assez vain bien qu'assez dynamique et fraîchement printanier. Mais, à quoi bon tous ces bavardages ?

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Cette fois-ci, Deville s'essaie à la comédie pure, adaptée de Westlake, encore une fois maltraité par le cinéma alors que le potentiel du romancier est énorme. Seulement, on ne s'improvise pas humoriste ou trouveur de gags, même lorsqu'on a beaucoup d'humour. Ajoutons à cela que la moitié de la distribution joue aussi mal (de Caunes...) que l'autre moitié joue bien (Podalydès...) et on aura tout dit.
Ah oui ! Il y a de belles couleurs et Lyon a l'air sympa.

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Le premier film de Deville, co-réalisé par Charles Gérard (si si), est très proche de ce que fait Melville, mais c'est un premier film et ça se voit en permanence.

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Film trop classique et traditionnel pour susciter vraiment l'intérêt. C'est beaucoup trop théâtral. Mais on apprécie la qualité de la distribution dans laquelle on remarque la première apparition de Françoise Dorléac qui joue un petit rôle.

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Un polar raté en tout point. Philippe Avron dans son look débile n'a aucun charisme et Ewa Swann n'émet pas la moindre émotion. Cremer et Stewart cachetonnent tandis que seul Duchaussoy semble vivant. La chanson de Nina Companeez est sympa mais, utilisée à toutes les sauces, elle devient pénible.

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Il faut attendre une demi-heure pour que l'intrigue commence à peu près. Tout le monde se prend trop au sérieux dans ce film poseur et prétentieux. La musique de Chostakovitch soûle incroyablement et les chanteurs devraient arrêter de se prendre pour des acteurs. On dirait un très mauvais Chabrol.

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Un film raide et verbeux qui se veut subtil et détendu mais ne l'est jamais, à l'image de Dominique Sanda qui, comme d'habitude, ne parvient pas à transmettre la moindre émotion. Deville nous sert un érotisme bon marché sans sensualité et réalise un film typique de cette "nouvelle qualité France" prétentieuse qui mine le cinéma hexagonal depuis la fin de la Nouvelle Vague.
A part ça, la Provence est belle.