Mon 2014

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le retour efficace du vieux dégueulasse, comme un album de face B à redécouvrir, le bonheur de retomber dans des textes laissés de côté justifie la note, la nostalgie aussi. comme un retour à la maison.

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Pierre Louÿs encore et toujours, un savoureux parfum de liberté et de jouissance partout tout le temps. une autre vie est possible, une vie rêvée.

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un bain d'acide sulfurique. c'est horrible c'est atroce, c'est l'amérique profonde, c'est la folie et la mort de tout espoir, de survie et de rédemption. tous des salauds, tous des humains.

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c'est comme une petite chanson, un air familier, un parfum de nostalgie à chaque fois que je retrouve sagan. c'est daté, un peu suranné, ça vieillit à sa façon, c'est pas de la beauté mais de la grâce.

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la guerre dans son horreur, humaine.

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le tabac froid, la moquette noircie au sol des grands hotels. france 3 l'après midi.

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rien de dégueu, comme un bon divertissement.

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un grand coup de chaise dans ta gueule. une vie over the top, le bien et le mal se mélange, on arrive pas à y croire et pourtant ce gars est un héros.... à compléter avec les docus cocaine cowboys, tout aussi hallucinés, surtout le second.

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la meilleure réponse aux questions (stupides) d'identité.

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itou

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une fois n'est pas coutume, un peu de théatre. la boucle infernale et le cauchemar d'une vie, l'enfermement, la mort des rêves.

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la poésie médicale, le rythme des phrases et des mots, toujours pertinent. on évite le pathos pour viser la justesse.

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c'est beau et c'est court, ça se veut japonais, on va prendre ça comme un hommage.

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toujours erri de luca, moins bon que d'habitude, peut-être moins personnel, moins fragile, moins poète.

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et pourquoi pas, un bon divertissement, ça se lit vite, c'est sympatoche, rien d'extraordinaire, peut-être pas assez exploité

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complètement passé à côté, je crois que je suis hermétique aux livres qui se veulent amusant. la littérature n'est pas amusante, elle fait mal.

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ça aurait pu, mais non. relativement grosse couverture médiatique, on y a cru, mais ça suit pas. c'est survolé, c'est un peu plat, ça se veut "petits gens" mais c'est juste un petit roman. l'ombre de la liste des envies plane dessus, étrangement c'est au diable vauvert, on va dire que c'est une erreur de parcours, et on attend le second, sans impatience.

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assez anecdotique, faudrait voir le reste de la production, mais je manque d'envie et de courage. pour une introduction, pourquoi pas, mais c'est très superficiel

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on est dans l'évocation, le traumatisme du japon, la légèreté et l'équilibre, une grosse envie de lire les suites.

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là c'est du lourd, du gros qui fait mal, l'apogée, la déchéance et la rédemption d'un homme hemingwaynien, grand et fort, qui prouve une fois de plus qu'il faut plonger pour décoller. on rajoute par dessus le londres putride et immonde début XIXème, les pubs l'opium et le smog, la tamise qui charrie des cadavres, pour s'ouvrir sur le grand ouest américain, la littérature sauvage et forte qui t'emporte pour mieux te foutre au sol, avant de te relever, rha, ce livre est une machine à laver. ou à broyer.

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laché au bout de quelques pages. tout à fait personnel, les enfants morts sont ma phobie.

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rien de plus amusant que de regarder les parisiens découvrir la révolution. un pet dans l'eau.

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oui, j'aime énormément la littérature féminine. surtout quand elle évite les écueils de la sensiblerie et de la niaiserie. parce qu'une gonzesse, ça sait aussi donner et prendre des coups, parce que la rage s'écrit aussi au féminin, cette anthologie devrait peser plus lourd dans le "féminisme" que n'importe quel tampon usagé de virginie despentes.

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petite oeuvre sans prétention très cinématographique, j'aime pour l'esthétisme et l'enchainement de scènes.

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petite virée nocturne, assez anecdotique, mais caryl ferey maitrise toujours sa petite chanson.

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évidemment l'ombre d'hunter thompson plane là dessus, mais on est plus dans l'intime, moins dans la critique sociale. les drogues l'alcool la schyzophrénie, et un sérieux problème d'identité.

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très inégal, on oscille du mauvais au très mauvais, en passant par l'inintéressant. faut quand même souligner l'effort de la collection folio sf de présenter une collection "rock & sf". dommage que ça soit foireux.

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à la base le milieu intellectuel parisien de ces années là m'interesse assez pour son charme dépassé, son côté "on est en avance on en profite" avant de se rendre compte qu'ils n'étaient que des poseurs, et la fête sonne creux. du coup, une bonne dose de cynisme, beaucoup d'humour, et la vie tragique et pathétique de ce pauvre claude berri, qu'on ne peut que plaindre.

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pour une fois beigbeder ne parle pas (trop) de lui. ou du moins, c'est pas trop envahissant. pas trop de drogues, pas de délire nombriliste, egocentrique et prétentieux, et l'impression se confirme, depuis son enfant, beigbeder s'est calmé. du coup c'est redevenu un écrivain comme les autres, qui nous livre une histoire d'amour très belle, sur fond de sacrifices, de scandales, de desespoir et d'infamie. on s'en serait bien passé, mais pourquoi pas.