Mon année 2015 au cinéma.

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Rien de tel qu'un film comme Whiplash pour commencer l'année ! Avec un J.K. Simmons en pleine forme, le film dégage une puissance folle, en plus d'avoir un thème original et une bande-son très entraînante.

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Une histoire qui partait pourtant bien mais qui finit en potentiel gâché. Il y a quelques idées de mise en scène plutôt bonnes mais aucun réel plan qui ne nous déchire la rétine et la fin du film est assez décevante au vu des attentes que j'avais pour ce film.

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En un mot : WOW. C'est probablement une des seules fois qu'un film réussit à me foutre de tels coups de poings dans le ventre tellement la mise en scène est sublime et que l'intensité de certaines scènes nous prends les tripes pendant 2h non-stop. J'aurais jamais cru qu'une scène avec "Blue" de Eiffel 65 devienne un de mes plus grands chocs cinématographiques.

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Attention, public averti uniquement. Non pas que le film soit excessivement gore, loin de là, mais il s'agit clairement de ce type de film qui risque de ne pas plaire à tout le monde. Avec de longs plans très esthétiques mais aussi une Scarlett Johansson effrayante, le film nous transporte dans un autre monde malsain et cruel et on finit par oublier sa légère longueur.

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Peut-être pas aussi génial que Moonrise Kingdom, The Grand Budapest Hotel est typiquement le genre de comédie que j'adore avec du burlesque à foison, des plans très travaillés et un casting impressionnant et surtout excellent, on se plonge d'emblée dans cet univers décalé où tout est possible.

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Je ne vais pas y aller par quatre chemins, It Follows est très certainement le meilleur film d'horreur de ces 10 dernières années qu'il m'ait été donné de voir. Bien loin des arnaques de Blumhouse, le film arrive à installer une tension et un stress juste parfait grâce à une menace très bien pensée et surtout une mise en scène exceptionnelle. Un film qui, je l'espère, fera date dans l'histoire du cinéma d'horreur.

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Quand Disney veut faire du faux-Pixar, ça donne Les Nouveaux Héros. Avec comme unique argument marketing sa mascotte robotique, le film essaye tant bien que mal de raconter une histoire digne des adaptations Marvel mais, après une première partie très sympathique, part dans les clichés vus et revus des films de super-héros pour enfants et où aucun des personnages n'est réellement attachant. Un bon point toutefois pour le personnage de Bay-Max, qui est tout de même hyper mignon et surtout pour le design global de l'univers, extrêmement recherché et réaliste.

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"AMERICAAAAAA, FUCK YEAH!" me semble être la chanson appropriée pour décrire ce film où tout dégouline le patriotisme Etats-Unien à outrance. Je ne suis pas le genre de spectateur à être dérangé par cela en temps normal mais là, tout est tellement idéalisé, tellement mis en valeur que cela nuit complètement au minimum d'histoire et d'intéret qu'il y aurait pu avoir en tant que biographie. A tel point qu'à part cela, je ne me souviens de strictement rien d'autre de cette propagande.

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Vendre un film presque uniquement grâce à sa technique de mise en scène, il fallait le faire. Pourtant Birdman l'a réussit à la perfection ! Auto-clin d'oeil à la carrière de Michael Keaton mais également plongée en plein coeur de l'univers du théâtre (avec cet effet "continu"), le film dispose d'un casting de très bonne qualité et surtout d'une exécution sublime. En voilà un qui a parfaitement mérité ses Oscars.

Après, il faut dire que les plans-séquences, c'est ce que je préfère au cinéma. Donc bon, voilà.

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Une belle petit surprise que voilà ! La réalisatrice de Persepolis nous propose avec The Voices un film à moitié horrifique, à moitié comique, qui diffère beaucoup de ce que l'on peut voir d'habitude dans ce domaine, surtout en raison de son histoire complètement timbrée sur le papier mais qui pourtant rend très bien une fois à l'écran. On se prend vite d'affection pour tous les personnages et Ryan Reynolds nous prouve encore une fois avec son jeu d'acteur excellent que si il y avait bien UNE personne pour interpréter le personnage de Deadpool au cinéma, c'était bien lui !

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Depuis ses excellents Kick-Ass et X-Men: First Class, Matthew Vaughn a désormais toute ma confiance pour n'importe lequel de ses projets, et dès le départ l'idée de faire un film d'action reprenant tous les codes habituels de tout film d'espionnage me faisait très envie. Tout ce mélange donne donc un film caricatural au possible, assez trash mais surtout superbement réalisé, en particulier lors de scènes d'actions dantesques, notamment la scène d'ores-et-déjà culte de l'église qui demeure une des plus grandes scènes de baston de l'année. C'est con, ça se prend pas la tête, et c'est bon !

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En grand fan du 1er opus, j'allais voir ce second film avec une certaine confiance (bien que je n'ai pas forcément été hypé par la promo globale autour du film). Aie, quelle déception. Là où le 1er épisode avait très bien réussi à allier comédie, explosions, héroïsme, la suite décide d'en rajouter bien trop et l'on se retrouve avec un film pas drôle, beaucoup trop long, illisible par moments et avec des dialogues débiles et sans enjeux. Un peu comme un repas bien trop garni qui est impossible à finir.
J'ai peur pour Captain America: Civil War.

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35 ans après un épisode 3 de triste mémoire, le créateur original de la saga Mad Max sort enfin le 4e épisode tant attendu, après une pré-production chaotique. ET QUELLE CLAQUE MONUMENTALE !
Ne soyez pas repoussé a cause du résumé que l'on peut vous faire du film (une course-poursuite de 2h), car malgré cette histoire basique, George Miller arrive a aborder moult sujets comme la lutte contre le patriarcat, notre mode de vie de consommation, le fanatisme religieux et bien plus, le tout enrobé d'une direction artistique folle et des images sublimes à vous en exploser la rétine. En un film, Miller a tout simplement révolutionné le cinéma d'action et le blockbuster.
Merci.

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Après avoir attendu cette suite comme le messie pendant 12 ans, je ne pouvais qu'être déçu. Et ça n'a pas manqué malheureusement. Sans être un mauvais film pour autant, Jurassic World est la parfaite représentation des dangers de laisser un fan au service d'une suite d'une saga culte. Certaines idées sont inventives et permettent de diriger la saga vers d'autres horizons mais l'écriture en elle-même est mauvaise, multipliant les incohérences de scénario et les références inutiles a l'opus de l'original. Pas aussi mauvais que Jurassic Park 3, juste... Meh.

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Si l'on m'avait dit, à l'époque de Rebelle et de Monstres Academy, qu'en 2015 Pixar arriverait à me faire pleurer de nouveau, je n'y aurait pas cru. Et pourtant, on a bien affaire ici à un pur bijou d'animation qui marque le grand retour du Pixar que l'on aime, avec un univers bourré d'idées et d'imagination, des personnages tellement attachants qu'on les veux tous en peluche et surtout un VRAI sous-message, qui permet aux enfants comme aux adultes d'apprécier le film chacun à leur manière. Très certainement le meilleur film du studio depuis Toy Story 3 ou Wall-E, et j'espère de tout cœur qu'ils vont continuer sur cette lancée.

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Il est très difficile de donner une véritable note à ce film pour la simple et bonne raison que je ne considère pas Love comme un film à part entière, mais plutôt comme une "expérience", au même titre que l'était Enter The Void du même réalisateur. Ici, en plus de ne pas suivre une chronologie de film traditionnel, on a plutôt le sentiment de voir une oeuvre d'art, en particulier lors des scènes de sexe qui, bien qu'elles soient certes très explicites, ne sont jamais vulgaires pour autant, très bien filmées et desservent le film de bien belle manière. Il est vrai que les défauts sont nombreux, le jeu des acteurs pas toujours très juste ou bien la durée est trop longue (je vous vois venir...), mais je ne peux m'empêcher de prendre le film tel il est selon moi : Une expérience sensorielle. Qui ne plaira pas à tout le monde il est vrai.

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Pour être honnête, j'allais plutôt voir ce film à reculons. Le renvoi de Edgar Wright de la production du film et la qualité d'Avengers 2 m'avaient beaucoup refroidi et les changements annoncés ne présageaient rien de bon. Mais force est de constater que l'on a affaire ici a un bien meilleur film que celui de Joss Whedon, et qui, à l'instar des Gardiens de la Galaxie, propose un divertissement fun et, sans être bien original, nous tient en haleine pendant toute sa durée, notamment grâce à l'aspect "cambriolage" qui le fait se démarquer des autres films Marvel remplis d'explosions indigestes.
Les films "solos", l'atout fort du Marvel Cinematic Universe ?

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Décidément, on retrouve Ryan Reynolds partout ces temps-ci, et dans beaucoup de domaines différents ! Cette fois, on le retrouve dans un film bien plus dramatique, relatant l'histoire vraie d'une femme désirant récupérer un tableau récupéré par les Nazis durant la 2nd Guerre Mondiale. Et ce qui est sur, c'est que le contexte de l'Autriche des années 40 est respecté lors de flashbacks très immersifs. Toutefois, on ne peut que regretter qu'ils soient bien trop nombreux, "cassant" trop le rythme du film vis-à-vis des scènes se déroulant dans le présent, qui ne sont au final pas bien nombreuses, surtout vers le milieu du métrage.
En résumé, un drame sympathique, qui vous fera passer un agréable moment mais qui n'en est pas mémorable pour autant.

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J'ai retrouvé dans ce Ted 2 les mêmes défauts que ceux d'Avengers 2, à savoir le danger du "too much". Là où le 1er film était un divertissement trash plutôt sympa sans être mémorable, ce 2nd film décide d'aller trop loin dans les blagues, qui sont au final plus vulgaires que drôles. Le rythme est encore plus aléatoire que son prédécesseur et on a juste le sentiment que MacFarlane ne sait plus quoi raconter avec ses personnages et se contente juste de compiler des sketchs sans rapports, juste liés par un vague fil rouge. Une déception.

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En voilà une saga qui arrive à toujours en rajouter au fil de ses différents épisodes, sans jamais tomber dans l'abusif. Peut-être moins impressionnant que Protocole Fantôme, Rogue Nation reste un divertissement impressionnant et surtout extrêmement plaisant, bourré de gags assez subtils, de très bons acteurs et d'un aspect espionnage/thriller un peu plus poussé que dans le film de Brad Bird. Couplé avec Kingsman, vous voilà avec la soirée d'action/espionnage idéale !

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Et allez hop, une baffe de plus ! Alors que je n'en attendais absolument rien (je n'ai toujours pas vu Mr. Nobody, précédent film du réalisateur), le film m'a tout simplement retourné et pris par les sentiments d'une façon intense dans cette histoire alliant des moments de pur innocence mais aussi d'autres totalement déprimants et émouvants, qui nous laisse avec la larme à l'oeil durant tout le long.
Un grand bravo aux distributeurs Français pour avoir vendu ce film comme une simple comédie Belge, vous êtes toujours les meilleurs.

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La sortie du biopic du groupe de rap ayant révélé, entre autre, Dr. Dre et Ice Cube, fut un vrai événement. Et on ne pourra pas dire que ça n'était pas justifié ! Le film nous plonge la tête la première dans les Etats-Unis de la fin des années 80, à l'aube des émeutes de Los Angeles de 1992. On ne nous fait aucun compromis vis-à-vis du contexte difficile de l'époque, ainsi que de l'histoire du groupe en lui même. Absolument tous les sujets sont abordés avec brio et, bien que la durée de 2h27 peut paraître parfois longuette, on constate qu'il aurait été impossible de retirer telle ou telle partie du biopic tant elles se complètent tous et ont forgé l'histoire de NWA. Un biopic excellent, fait avec sincérité et qui arrive à nous révolter tout en suivant une histoire passionnante, mais malheureusement vraie.

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Alors que plus aucun cinéphile de la Terre n'avait encore d'espoir envers M. Night Shyamalan, ce dernier revient cette fois-ci avec un tout petit film d'horreur indépendant, désirant retourner au genre qui lui a apporté sa notoriété. Pari réussi, puisqu'on se retrouve avec un film bien plus intelligent qu'il en a l'air, sans trop de jumpscares insupportables (un miracle venant d'un film Blumhouse) et avec un quator d'acteurs tous réellement bons, qui réussissent à nous faire passer de l'angoisse à des instants de pur rigolade, sans que cela fasse "hors-sujet".
Une franche réussite, qui montre bien que l'indépendant demeure le terrain de prédilection du réalisateur de Sixième Sens.

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Dieu sait que je l'attendais celui-là !! Film neo-zélandais fait par de quasi-inconnus, Deathgasm est l'hommage parfait à la musique Metal mais également au cinéma gore déjanté, dans la lignée de Evil Dead. Si vous souhaitez le mélange idéal entre guitares saturées, démons des enfers et scènes hilarantes, vous serez aux anges pendant toute la durée du long-métrage. On sent que tout a été fait par un fan, et on nous balance un tas de références, que cela soit au cinéma de genre ou bien aux formes les plus extrêmes de Metal, sans que cela ne soit offensant à aucun moment. Un film-défouloir à voir à tout prix pour passer une soirée ciné digne de nom !

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Knock Knock est parfaitement le genre de film qui malgré une bonne histoire de départ, bien qu'un peu vide, se plante en beauté. Basique idée d'home-invasion, le thriller de Eli Roth n'arrive jamais à tous transcender, compilant juste les scènes clichées de tout ce type de film, sans jamais aller au delà. Keanu Reeves nous propose fort heureusement une bonne prestation assez surprenante, ce qui n'est pas vraiment le cas des deux ravisseurs, qui essayent tant bien que mal d'adopter un jeu glauque mais sans jamais nous mettre mal à l'aise. Rajoutons à ça que j'ai très certainement vécu l'une de mes pires séances EVER en le voyant, et vous comprendrez aisément la note que je lui ai laissé.

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Et bien ! Moi qui suis habituellement le genre de personne à cracher sur tous les remakes quel qu’ils soient, voilà que je vais me mettre à défendre un remake détesté de tous ! Il est vrai que remaker un film aussi précurseur et aussi excellent que Poltergeist n'était pas chose aisée, mais Gil Kenan s'en sort plutôt bien. Sans vraiment suivre l'histoire de l'original à la lettre et en rajouter des idées bienvenues, le réalisateur de Monster House (film bien trop sous-estimé) nous propose d'excellents plans, très aériens, nous mettant presque à la place des fantômes qui rôdent dans la maison. On peut juste regretter l'utilisation abusive d'effets spéciaux, qui ne sont pas forcément les plus réussis qu'ils soient, surtout en 2015. Loin d'être aussi culte que l'original, mais le haut du panier du cinéma d'horreur "populaire" de cette année. (faut dire qu'après avoir vu Gallows, on relativise)

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Après un Pacific Rim grand-spectacle, Guillermo Del Toro revient ici avec le style qui lui porte le plus à coeur : Le cinéma d'horreur. Et c'est un retour plutôt réussi que nous avons là, surtout au niveau visuel. Le film est une vraie claque visuelle, et tous les plans qui composent le film sont d'une beauté artistique à couper le souffle, tout comme le design des fantômes qui sont tout simplement terrifiants.Le seul reproche que l'on pourrait adresser au film vient de son scénario, qui reprend la trame classique des histoires de maison hantées traditionnelles, mais qui est peut être trop clichée et également niaise, surtout lors du dénouement de la dernière scéne. Crimson Peak demeure un film d'horreur impressionnant de maîtrise et qui vous offrira de bons moments de stress.

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Arrête de faire de la merde Blumhouse Studios, tu te fais du mal tu sais... Nouvelle production horrifique en found-footage tourné avec 2€, Gallows est un festival de débilité. Rempli de jumpscares bidons, de personnages principaux antipathiques, d'une menace inexistante, d'une logique à s'en cogner la tête contre les murs, on a affaire là à un film qui ne mérite même pas votre attention, ne serait-ce qu'un quart de secondes, tant la vue de cette chose peut provoquer des effets secondaires non désirables. A jeter immédiatement dans la poubelle du cinéma d'horreur.

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J'avais été très marqué par mon premier visionnage de Canine, précédent film de Lanthimos, et j'attendais avec une impatience toute particulière The Lobster mais je craignais que ce passage au cinéma moins indépendant nuirait au style du réalisateur... J'avais tout faux. Si vous avez aimé sa réalisation dans Canine, alors vous serez en terrain connu. Avec son scénario délirant, le film nous plonge dans un univers oscillant entre le loufoque et le déprimant, avec des scènes assez crues et surtout une interprétation parfaite pour tous les acteurs (excepté Léa Seydoux comme toujours...). A réserver qu'a un public cinéphile uniquement.

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Pour être tout à fait honnête, ce n'est au final qu'assez longtemps avec ma séance que j'ai pu me faire un vrai avis sur ce film. Non pas à cause de son style mais surtout à cause de son histoire. A aucun moment on ressent une quelconque empathie pour aucun des personnages, ce qui rend l'histoire assez longue et jamais émouvante. On sent aussi que Maïween n'a pas l'impression de savoir quoi raconter, ce qui fait qu'on a juste l'impression de voir le film répéter encore et encore (c'est surement l'effet voulu, sauf que dans ce cas, c'est plus ennuyeux qu'autre chose) Une déception, bien que je tire une fois de plus mon chapeau à Vincent Cassel, qui joue à nouveau un pur connard, et qui s'éclate à le faire !