Mon Flop 1981

Annotation :

La vache, ça a pris une grosse claque les Monty Python...

Annotation :

Après l'échec cuisant de "IP5", j'ai voulu redonner sa chance à Beineix avec son "Diva" et je crois que la confirmation est là : son cinéma est cruellement daté, terriblement prétentieux et finalement totalement vain. Je vais tenter de me refaire un Carax (que je considérais à l'époque comme un très grand) un de ces jours, on verra si je tombe de haut.

Annotation :

Même signé Cronenberg, même joliment restauré et sur grand écran, ce truc a pris un énorme coup de vieux. Après une intro qui peut intriguer le reste n'est que succession de scènes plus kitsch les unes que les autres.

Annotation :

Il y a des journées comme ça dans la vie d'un amoureux de cinéma : celles des mauvaises pioches. Hier ce fut le cas pour moi, avec d'abord ce James Ivory ampoulé, au scénario inutilement surchargé. Seule Adjani surnage...

Annotation :

On était en 1981, Isabelle Huppert tournait déjà avec Benoît Jacquot qui était déjà un réalisateur très surcoté. Adapter du Henry James n'est pas donné à tout le monde, surtout quand on le fait de manière si prétentieusement littéraire.

Mais il y a Dominique Sanda, alors forcément...

Annotation :

Il y a une forme de cohérence à filmer ces gamins comme des zombies, à rendre la mise en image et en scène aussi sexy qu'une tapisserie de salle à manger des années 70, mais Dieu que ce film n'exprime rien, comme il est atone aussi bien dans son propos que dans sa manière de le faire passer.

Annotation :

Michel Deville adapte Patricia Highsmith et traite sagement, de manière assez atone des personnages complexes, malsains, qu'on croirait sortis de chez Chabrol. Dommage mais il reste le plaisir de voir Trintignant jouer.

Annotation :

Je ne suis pas un immense fan de l'adaptation de 1946 mais là c'est encore plus décevant. Je n'attendais pas grand chose de Bob Rafelson qui à part "Cinq pièces faciles" n'a jamais fait preuve d'un véritable caractère de metteur en scène, mais David Mamet au scénario j'espérais mieux que ce truc très attendu. Côté casting la grande Jessica Lange est sublime mais difficile de compenser le cabotinage d'un Jack Nicholson.

Annotation :

Les années 70 et 80 ont été propices à ces films américains qui sous prétexte de romance remettaient en cause le couple, la fidélité, le schéma bien hypocrite de la famille traditionnelle. Bref des œuvres qui donnaient un coup de pied dans la fourmilière de la morale, avec comme représentants des réalisateurs comme Mike Nichols et Hal Ashby. On sent cette influence chez Claudia Weill, mais malheureusement ça manque de mordant, de profondeur. En revanche Jill Clayburgh et Michael Douglas sont excellents.

Annotation :

Déception car si c'est stimulant sur le papier, si cet échange philosophique est en effet assez brillant et profond, je trouve finalement l'exercice de style pas abouti. Le côté bavard, à faire passer Woody Allen pour le mime Marceau, m'a épuisé cette nuit et j'en ai presque tout oublié à cette heure. Sauf un passage qui m'a touché : la fin, enfin silencieuse et émouvante.