Mon Flop 2024

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Je n'avais pas vu un truc aussi ringard depuis bien longtemps, et en plus c'est emballé dans une image d'une laideur à peine croyable. Comment peut-on financer ça ? Comment peut-on filmer ça ? Comment peut-on jouer ça ? Je sais ça fait beaucoup de questions mais il a bien fallu que je m'occupe durant ces 85 minutes...

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Du mélo en mode road movie anglais et qui n'y va pas avec le dos de la cuillère quand il s'agit de faire dans le déluge de bons sentiments, le manichéisme jusqu'au ridicule et le chantage à l'émotion. Timothy Spall est peut-être un bon acteur mais ses choix ne plaident pas en sa faveur depuis quelques années.

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Étant à vie reconnaissant envers Olivier Py de m'avoir un jour évité de perdre pour la 175ème fois ma carte bancaire j'ai décidé de jeter un œil à son Molière, et ce malgré la réputation pas forcément glorieuse qui l'entoure. Désolé Olivier, j'ai lâché la barre après 46 minutes, la vie est trop courte (et celle de Jean-Baptiste Poquelin m'a paru ici trèèèèèèèèèèèèèès longue).

(Pour me rattraper de cette ingratitude je signale qu'en 2010 Olivier Py a signé un documentaire magnifique : "Méditerranées".)

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Parfois ma curiosité me joue des tours, par exemple quand elle me raconte que je pourrais être passionné par un documentaire sur la terre crue. Le pire étant que j'aurais pu être intéressé si le film n'avait pas été si vide.

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France C..... tu me dois une place de ciné, ou plutôt tes deux chroniqueurs qui m'ont décidé à passer outre le fait que j'ai toujours trouvé Luca Guadagnino extrêmement surcoté et que je sentais venir le gros truc bien mauvais à dix kilomètres. Car moi quand on me vend un truc bien de mauvais goût, avec une musique qui rend fou et un emballage qu'on ne voit plus jamais je fonce. Mais franchement où est le film que ces deux personnes m'ont vendu ? Je n'ai vu qu'un truc de touche-pipi d'une bêtise abyssale, sans le début d'un enjeu, absolument pas emballé dans le kitsch qu'on m'avait promis mais dans du rien, ou du n'importe quoi au choix. Ça doit être ça maintenant le summum du snobisme : se palucher sur des bouses qu'on n'oserait même pas louer au vidéo-club si ceux-ci existaient encore.

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Comment le cinéma français peut continuer à produire, financer de tels films ? En à peine trois mois on a eu le droit à ce "Jeunesse, mon amour" et à "La Récréation de juillet", deux premiers essais au sujet tellement essoré que c'en est d'entrée désespérant, qui dresse un portrait éculé de la jeunesse. Vous ajoutez à cela les dialogues au ras des pâquerettes, un casting et un emballage globalement au même niveau et ça vous donne une idée du résultat.

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Décidément les mercredis se suivent et se ressemblent, avec un niveau moyen pas loin d'être abyssal si on excepte les ressorties. Et le 10 juillet n'a pas dérogé à la règle, avec par exemple ce premier film qu'on croirait écrit par un enfant de CM2, avec son sujet archi essoré, son sentimentalisme à la noix, sa nostalgie à deux euros, un jeu plus qu'approximatif (Andranic Manet va être de plus en plus présent sur les écrans et pas sûr que ce soit une bonne nouvelle), des effets de mise en scène (ralentis, etc) pitoyables.

Et ce ne sont pas les cinq fausses critiques élogieuses qui vont me donner envie d'être charitable avec cette "Récréation de juillet".

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Julie Delpy je t'aime fort, mais là tu m'as fait un petit dans le dos : ton truc c'est le dernier Ken Loach remixé par Dany Boon.

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Si ce documentaire prétend figurer la banalité du couple il y est redoutablement parvenu. Ça ne raconte rien, le dispositif et le cadre choisis semblent être de purs artifices, bref je comprends mieux pourquoi ce qui aurait dû être un film de cinéma s'est transformé en un format TV 52 minutes. Et 52 minutes perdues c'est déjà trop...

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Je suis parfois sidéré de l'indulgence du public envers ces films qui abordent un sujet qui les intéresse, comme s'ils ne se trouvaient pas face à un film mais une fiche Wikipedia. Et là ma sidération n'a été que plus grande car même la fiche Wikipedia n'est pas très fournie, je ne crois pas qu'on apprenne réellement grand chose sur Maria Montessori, et encore moins sur sa méthode. A côté de ça le cinéma est totalement absent, rien ne dépasse comme dans un bon vieux téléfilm d'époque du service public, et que dire de la prestation de Leila Bekhti qui peut être bonne dans le sérieux si elle est bien dirigée, l'exemple des "Intranquilles" de Lafosse l'a prouvé, mais qui ici n'est pas crédible une seconde et joue affreusement faux.

Ah oui j'adore ces films qui prétendent montrer le handicap, mais qui choisissent une petit fille au physique absolument pas "dérangeant" pour le spectateur, ce dernier étant capable de regarder l'anormalité en face, mais pas trop anormale quand même faut pas déconner. Ah la belle hypocrisie !

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Ce film ne raconte rien. Rien sur la création, rien sur la "vraie" Marthe, rien sur le mouvement nabi, rien sur l'époque, rien sur la peinture, il ne livre au spectateur que des caricatures, que des représentations simplistes et survolées de chaque élément. Si encore il parvenait à faire croire à une histoire d'amour, centre supposé du récit, qui effacerait tout le reste, mais rien, même ça ne fonctionne jamais.

Et si on parlait de cinéma ? A ce niveau aussi c'est la débandade, la beauté de la nature sublimée rappelant une vision "téléfilmesque" du cinéma.

Je sauverais éventuellement une partie du casting, et encore...

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Si j'en crois sa moyenne ici-même ou son Prix spécial du jury à la dernière Mostra je risque d'être bien seul sur ce coup mais je ne vais pas y aller par quatre chemins : j'ai trouvé ce "Green Border" dégueulasse.

Je ne remets absolument pas en cause l'humanisme à la base du projet ni même l'honnêteté de la réalisatrice Agnieszka Holland qui ne m'avait certes jamais marqué par sa finesse mais sans jamais m'ulcérer non plus, mais cela n'est en rien antinomique avec l'indécence, la complaisance de cette stylisation, du plan soigné pour filmer au plus près la souffrance, les plaies (Car oui c'est beau ces gouttes d'eau rejoignant la bouche d'un enfant, ce sang en noir et blanc), de cette caméra à l'épaule pour mieux suivre la traque, les corps harassés, les coups portés.

Il y a cette forme dont on pourrait débattre longtemps, certains rappelant un certain travelling dans "Kapo", d'autres justifiant tout pour l'efficacité et le fameux "choc", mais il y a aussi le fond qui ne s'embarrasse pas plus de subtilité, le méchant, la brute animale qui fait manger du verre face aux réfugiés qui déposent un mot d'excuse après leur passage dans une maison de fortune.

Je n'irai pas plus loin, et pourtant il y en aurait des choses à dire, sur ces films qui se permettent tout sous prétexte que leur sujet est inattaquable, qui simplifient volontairement leur démonstration afin de conquérir un public pourtant déjà en adhésion avec le discours, mais c'est un débat sans fin, qu'on ne peut bien entendu pas ouvrir et alimenter à travers des écrans de PC.

(J'ai failli quitter la salle à plusieurs reprises - Ce que deux personnes ont fait durant la séance - mais je ne regrette pas d'être resté, d'avoir résisté à mon interminable dégoût car le plus intéressant, le seul élément de réflexion réel se trouve à la toute fin, lorsque les réfugiés se font caucasiens et donc soudain "fréquentables".)

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Un utilisateur me signalait il y a quelques jours, à juste titre, que je n'avais toujours pas dit ce que j'avais pensé de cette chose. Ce qui est bon signe car cela pourrait signifier que j'oublie petit à petit ces 2h10 de souffrance. J'aurais dit ce que j'en pensais à chaud je crois que j'aurais pu être malpoli, maintenant tout va bien, l'énervement s'est évaporé, et le film n'est pas loin d'en faire de même dans ma mémoire.

Il m'a déjà fait perdre suffisamment de temps le 27 août dernier, alors hors de question que j'en perde encore à articuler une jolie critique bien argumentée aujourd'hui. Je vais donc me contenter de poser les quelques notes que j'avais prises à la sortie de la (douloureuse) projection :

actrices n'ont à jouer que des caricatures
Oliver Stone et Baz Luhrmann
tout est donné pour acquis, sans évolution dramatique ni psychologique
musique kitsch moderne
éléphant dans un magasin de porcelaine
Gloubi-boulga
scénario et dialogues affligeants
opportunisme et féminisme (???????)
Jacques Audiard : « Oh tiens si je faisais un film mexicain ? »

NB : J'ai été très amusé quand certaines personnes m'ont dit avoir été surpris d'aimer ce Jacques Audiard car habituellement ils n'aiment pas son univers. Mais de quel univers parlent-ils ? La particularité d'Audiard est justement de ne pas avoir d'univers. Et ce n'est aucunement un jugement de valeur car j'aime plusieurs de ses films, tout en ne pouvant que constater que le gars va là où les opportunités le mènent, avec à mon avis pas la moindre envie de faire passer un message, une idée politique.

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Malgré des points communs, un portrait de la jeunesse avec la volonté claire d'aller travailler une matière cinématographique différente et innovante, "The Human Surge 3" n'est en rien une suite (D'ailleurs on passe directement du 1 à ce 3, ne cherchez pas de deuxième volet il n'existe pas) et cette fois l'originalité du projet n'a pas suffi à m'accrocher. Des jeunes gens se promènent, discutent sans que leur parole soit toujours audible, suivis par une insupportable caméra 360 degrés, quand celle-ci veut bien fonctionner puisque bien souvent elle semble en rade ou déforme totalement l'image, pixelise les visages. Vouloir sortir des sentiers battus, c'est un grand oui, comme ça, c'est un grand non. Ou alors peut-être dans un musée d'art contemporain plutôt qu'au cinéma.

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A croire que j'ai fait une crise d'amnésie concernant ce mercredi de sorties, 31 janvier 2024. Ou peut-être n'ai-je pas eu envie de tirer sur l'ambulance.

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Après son joli "Annie Colère" Blandine Lenoir signe là une comédie dramatique "à la française", de celle qui coche toutes les cases de la recette à succès, avec de la vanne pour détendre et une bonne dose de sensiblerie pour émouvoir. Sur moi rien n'a fonctionné, pas le début d'un sourire ni d'un pincement au cœur. juste l'affliction habituelle face à de tels produits formatés.

Pour vérifier si cette adaptation du roman graphique de Camille Jourdy aura le succès public que j'imagine rendez-vous le 12 juin.

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Retranscription de mon échange avec Madame takeshi29 au bout d'une bonne heure de film (Si j'ai allumé mon téléphone durant la séance, en prenant bien entendu le soin de ne déranger personne, ça veut tout dire) :

- De mon côté j’attends toujours que le film commence.

- Oh merdouille MON (partie cryptée, pudeur oblige)... si terrible que ça ?

- Si c’est pour figurer le vide et l’ennui de la vie de Priscilla c’est particulièrement réussi.

Je serais curieux de savoir quelle aurait été la réception critique si cette chose n'avait pas été signée Miss Coppola. Plus de dix ans qu'elle n'a pas réalisé un bon film et une certaine presse continue à crier au génie. C'est quand même chouette d'avoir la carte...

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Un film d'aventures où il ne se passe finalement pas grand chose, des animaux nés en captivité obligés de faire les acteurs, contredisant ainsi le message de Felix Salten, et cerise sur le gâteau bien indigeste, 77 minutes en compagnie de la voix de Mylène Farmer. On n'épargne décidément rien à nos gamins...

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Jean-Pascal Zadi, Raphaël Quenard (Attention Raphaël, ralentis un peu, apprends à refuser, tu vas nous faire une Isabelle Huppert) et Emmanuelle Devos à l'affiche, forcément ça attire. Mais le résultat est une toute petite chose, qui fait semblant d'être irrévérencieux sans réellement l'assumer, qui ressemble progressivement à une suite de numéros vaguement drôles. Tout le monde n'est pas fait pour la comédie, Chad Chenouga, réal pas inintéressant par ailleurs, n'en possède visiblement pas tous les codes.

(Ah tiens, encore un film français boosté aux "fausses critiques" rédigées par des comptes créés pour l'occasion...)

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A fond tout le temps, des musiques entrainantes, de l'amitié et de l'amour entre enfants coquins, des parents largués mais qui prennent conscience de leur faillite à la fin, deux-trois sujets "politiques" pour faire semblant de ne pas prendre nos chers têtes blondes pour des crétins. En gros ça comble le vide de l'imagination en remplissant l'écran de toutes parts.

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Les temps sont durs pour les amoureux de cinéma, les mercredis de sortie se ressemblent et ce n'est pas le nouveau Lánthimos qui va faire grimper mon niveau de plaisir actuel. Car après le "sympathique" accident "Pauvres Créatures" voici le Yorgos insupportable de retour. Celui qui semble croire à chaque plan qu'il faut frapper le spectateur à coups de marteau, penser que son cinéma est très très important et que s'y raconte du profond et du transgressif, que ses vagues petites provocations dérangent encore quelqu'un, Le gars ne connait pas le hors champ, le calme pour donner une quelconque valeur au déchainement. Et puis ça commence à se voir que cette démonstration de force sentencieuse est en réalité un cache-sexe à l'absence totale de pensée, y compris cinématographique, non ?

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Aïe aïe aïe le cinéma d'Abel et Gordon semble tout à coup totalement daté, comme devenu inopérant en raison d'un décalage d'époque rédhibitoire. Au point que leur petite musique, leur poésie décalée m'ont semblé provoquer plus de moments de gêne que de rires dans la salle. Et ce malgré quelques jolies idées..

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Vacances obligent les films d'animation fleurissent, entre autres cette petite Rose venue du Danemark. Si les tout petits devraient être séduits car c'est joli et doux visuellement, les parents peuvent s'attendre à souffrir en raison d'un cruel manque de rythme et d'un affreux doublage français.

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Passer d'"Antoinette dans les Cévennes" à ça, à cette comédie très très basique, pas drôle et avec petite dose de moraline finale, c'est quand même très violent. Heureusement que Laure Calamy est là, au moins elle semble s'amuser.

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Faire un film sur une actrice sans à ce point parler de cinéma, et ne pas en faire d'ailleurs un seul instant (C'est digne d'un téléfilm avec un gros budget), c'en est presque fascinant. Je sauverai de ce naufrage Anamaria Vartolomei qui fait ce qu'elle peut.

(Je comptais lire un jour le récit de Vanessa Schneider mais si ce "Maria" lui est fidèle je crois que je vais éviter de perdre mon temps.)

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Pour son premier film Margherita Vicario fait preuve d'une réelle cohérence, alliant l'opportunisme du thème à celui de l'emballage. En effet on y retrouve ces fameux anachronismes dorénavant à la mode dans les films d'époque féministes, comme "Sissi et moi" et "Corsage".

Galatea Bellugi est une actrice très douée mais de là à faire des miracles et changer le plomb en or.

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Le sujet de ce film du Belge David Lambert pourrait paraitre audacieux mais accumule les clichés. A l'écran tout le monde semble s'ennuyer, y compris Olivier Gourmet, et c'est communicatif...

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Se mettre à cinq pour écrire un scénario aussi laborieux, où la psychologie des personnages change du tout au tout d'une scène à l'autre, où tout se renverse sans la moindre progressivité, me laisse plus que perplexe.

Et que dire de ces films d'époque où tout est à sa place, soigné jusqu'au moindre détail, où même un brin d'herbe doit être bien peigné.

Même Benoît Magimel, parfait quoi qu'il joue, semble ici faire le minimum syndical, à l'inverse de Nadia Tereszkiewicz que je sauverais de ce marasme.

D'autant plus décevant que le précédent et premier film de Stéphanie Di Giusto, "La Danseuse", était prometteur.

Ce film présenté à Cannes dans la section "Un Certain Regard" (Quel regard ?) devra patienter jusqu'à avril pour se frayer un chemin dans les salles.

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Le fait que Julien Carpentier connaisse bien son sujet, qu'il a dû subir lui-même ce dont il parle, ne peut suffire à rendre son film inattaquable. Car c'est de cinéma dont il s'agit ici, et à ce niveau c'est bien petit, y compris et c'est plus surprenant au niveau du scénario dont on peut prévoir à peu près chaque étape. Et le duo Jaoui-Lebghil, qui fonctionne en effet très bien, ne peut suffire à combler ces immenses lacunes.

(Très très intéressantes ces critiques plus qu'élogieuses rédigées avant la sortie du film par des comptes créés pour l'occasion, c'est beau l'amitié.)

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Les grandes plumes des Cahiers du cinéma de la grande époque se seraient régalées avec un tel film. J'aurais adoré lire Godard, Rivette, Moullet, le travelling, la morale, tout ça tout ça...