Mon gaming 2023 commenté

Annotation :

Neon White est un parfait mélange entre FPS, plateformer et un peu de puzzles. Le gameplay est très fluide et agréable. Le level design est ingénieux et arrive constamment à surprendre le joueur en proposant de nouvelles situations et des combinaisons de mouvements. Je ne suis ni un complétionniste ni un speedrunner, mais Neon White est un des rares jeux qui m'ont donné envie de finir à 100% tous les défis et en plus d'essayer de battre le record du temps.
La DA est également chouette dans l'ensemble, j'aime surtout bien les couleurs vers le début du jeu avec le ciel bleu flashy et les bâtiments blancs. Ca m'a fait penser vaguement à du Mirror's Edge en plus cartoon.
La musique par Machine Girl est très chouette et colle parfaitement avec l'action et l'ambiance du jeu.

Mon seul problème avec ce jeu est son scénario et surtout l'écriture des dialogues. Parce que ce n'est quand même pas très bon dans l'ensemble... L'humour n'est jamais drôle, les personnages sont assez agaçants et on dirait que le scénariste a surtout comblé le vide avec des références à la pop culture, des memes et des clichés et tropes communs des animes.
Le postulat de départ était intéressant : des tueurs professionnels qui sont utilisés pour nettoyer le paradis après leur mort. Il y avait sûrement moyen de faire quelque chose de plus intéressant, mais le résultat est un peu désolant.
Heureusement, on peut facilement zapper l'histoire et se concentrer sur le gameplay si on le souhaite. (Enfin, je dis ça mais je me suis quand même forcé à lire tous les dialogues pour voir si ça s'améliore au bout d'un moment).

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From Earth est un mod pour Half-Life 2 très ambitieux. On incarne une femme envoyée sur une planète extraterrestre, et on finit par rencontrer la population locale. Le joueur est libre de faire ce qu'il souhaite : on peut très bien tuer tout le monde par exemple. Mais on peut également essayer de communiquer et apprendre la langue de ce peuple étranger. On peut faire des signes avec nos mains pour montrer qu'on veut pas leur faire du mal, et qu'on est là pour les aider. On a également un carnet à notre disposition qui nous permet de noter tous les mots prononcés par les extraterrestres, et essayer de trouver un équivalent dans notre langue. (Le jeu ne nous dit pas ouvertement si on s'est trompé, ce qui est aussi un choix intéressant).
Il faut un peu de patience pour jouer à ce jeu, mais c'est un système très original. Le charabia des extraterrestres finit doucement par être compréhensible, et on sent qu'ils finissent doucement par nous faire confiance.

Malheureusement, le développeur était un peu trop ambitieux avec ce projet. Il y a également un système de combat au corps à corps, un système de parkour, des menus immersifs en 3D... Le jeu essaye plein de trucs cools, mais rien n'est terminé et on sent que tout est encore en version béta. De ce fait, le jeu peut être un peu pénible à parcourir. Et visiblement le développeur a fini par abandonner le projet.

C'est dommage, mais il faut reconnaître l'ambition derrière le projet et la volonté de proposer une expérience très différente. Le système de langue qu'on doit nous-même traduire est un mécanique qui mériterait d'être exploité dans d'autres jeux, par une équipe un peu plus conséquente.

Annotation :

J'ai enfin réussi à me procurer une PS5. J'ai donc essayé ce jeu qui est inclus gratuitement avec la console. Le jeu se présente avant tout comme une démo technique, mais je ne m'attendais pas à ce que ça soit un vrai jeu plutôt complet et joli. Ce n'est pas très long (environ 3-4 heures) mais ça reste une petite aventure sympathique et mignonne avec beaucoup de variétés et quelques passages marrants. Les décors sont entièrement fabriqués avec des composants des consoles PS et il y a beaucoup de petits détails qui font plaisir à voir.
C'est également bourré de références à des licences Sony et autres jeux populaires, ainsi qu'à l'histoire des consoles PlayStation. Même si bien sûr c'est une forme de pub déguisée, on sent quand même une volonté sincère de rendre hommage à ces consoles et célébrer l'histoire de la marque.

C'est d'autant plus dommage que la console en elle-même n'est pas rétrocompatible !! Il y a des références à des jeux historiques comme Silent Hill 2, Ape Escape, Dokodemo Issho, Ico etc... mais ça serait chouette si on pouvait y jouer en fait ?
Et difficile de ne pas ressentir un peu d'amertume en voyant un hommage à Gravity Rush, après que Sony ait fermé Japan Studio... Même si je sais bien qu'Asobo n'y est pour rien et c'est entièrement la faute de Sony.

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Avis uniquement sur le solo :
C'est un épisode qui semble être pas mal critiqué par les fans, mais en tout cas j'ai trouvé que le solo était pas si mal ? C'est sûr que c'est très classique, mais j'ai quand même passé un bon moment. L'ambiance est étonnamment réussie, et même si je suis sûr que c'est bourré d'erreurs en terme de reconstitution historique (les soldats allemands qui utilisent des armes soviétiques ? vraiment ?), on a au moins l'impression d'être plongé dans un film de 2e GM. Il y a quelques chouettes niveaux, comme la libération de Paris.
Le jeu se concentre un peu moins sur les batailles épiques et on suit un groupe de soldats dont on finit par s'y attacher au fur et à mesure. Ce n'est pas plus mal. Le jeu abandonne également la vie qui remonte toute seule, et on doit utiliser des objets de soins. Les soldats de notre escouade peuvent nous envoyer des soins, des munitions, des grenades... et on peut aussi les sauver quand ils sont en train de mourir, ce qui donne un semblant d'attachement à ces personnages.
Le jeu semble un peu plus """réaliste""" que les épisodes précédents de Call of où on passait notre temps à sauter avec des jetpacks. C'est juste dommage que le jeu ne peut pas s'empécher d'aller souvent dans l'over-the-top hollywoodien durant certaines séquences plus explosives. La scène du train par exemple me fait rire à chaque fois tellement c'est exagéré.
https://www.youtube.com/watch?v=T3LWI2Zrftg

J'avais testé le multi lors de la béta et je n'avais pas aimé.
J'ai aussi un peu essayé le mode Nazi Zombie. Ce n'est pas horrible mais c'est très classique et pas très intéressant.

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Avec la sortie récente du reboot de Saints Row (qui a l'air totalement nul au passage), je voyais beaucoup de fans parler de SR2, comme quoi il s'agit du meilleur épisode et la série s'est perdu en identité à partir du 3. Je n'avais joué qu'au 3 et 4 et j'avais un peu évité les 2 premiers qui me semblaient être juste des GTA au rabais, mais j'ai voulu essayé le 2 par curiosité.
C'est vrai que c'est très différent du 3, et même si c'est clairement très inspiré de GTA (surtout San Andreas), SR2 était divertissant. Déjà, ça fait du bien de replonger dans un jeu open world où il n'y a pas des dialogues et des cinématiques à rallonge de partout. La simplicité des GTA-like des années 2000 est très rafraîchissante aujourd'hui. Tu vas à l'endroit indiqué, tu tues tout le monde, tu exploses des caisses et tu t'enfuis puis basta.
De plus, les personnages sont charismatiques et les cinématiques sont courtes mais souvent amusantes, sans non plus être lourdes. Le personnage qu'on incarne est un véritable connard odieux, mais j'aime bien à quel point c'est assumé.
Je crois que le plus gros problème pour moi est la ville de Stilwater qui est assez chiante et oubliable. On dirait un peu un mélange insipide de toutes les villes américaines, avec une 'ambiance bien fade. Les graphismes n'aident pas non plus car le jeu est très moche aujourd'hui. J'aime vraiment pas le look des jeux de cette époque, avec des filtres de post-traitement qui foutent du bloom et des couleurs merdeuses partout.

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Babbdi est un court jeu gratuit où on visite une ville brutaliste qui semble quasiment abandonnée. L'ambiance est à la fois triste mais aussi bizarrement fascinante. On peut aussi expérimenter avec les différents items parsemés dans le quartier afin de trouver de nouvelles possibilités d'explorer la ville.
Ca se finit vite, mais si vous aimez ce genre d'ambiance mélancolique et l'architecture brutaliste, vous allez probablement passer un bon moment à juste vous balader dans ce décor.

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J'ai fini par jouer à tous les épisodes de The Room (hormis celui en VR). C'est une série de jeux de réflexion qui est constamment bien sans jamais devenir excellent. On retrouve toujours les mêmes qualités mais aussi les mêmes défauts.
La direction artistique est toujours soignée. L'ambiance, l’environnement, le design de tous les engins qu'on manipule... ça devient de mieux en mieux au fil des épisodes.
Mais comme d'hab c'est aussi une série qui se veut très casual en terme de difficultés. On n'est jamais vraiment obligé d'utiliser notre cerveau et il faut souvent juste se contenter d'insérer des formes dans les trous correspondants, comme un jouet pour enfant.
L'ambiance victorienne est très cool, et c'est sympa de voir toutes ces animations des engrenages etc.. mais ça serait bien qu'un jour on ait droit à un épisode avec des vrais puzzles difficiles.

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Je ne pensais pas que Dead Space avait besoin d'un remake, et après l'avoir terminé je ne suis toujours pas sûr si c'était indispensable étant donné qu'il y a plein d'autres jeux qui mériteraient plus d'être recréé.
Mais il faut quand même admettre que Motive a fait un excellent boulot sur ce remake. C'est très fidèle à l'ambiance de l'original, et l'utilisation de Frostbite ici est impressionnante. Le travail sur la lumière est particulièrement réussi. C'est marrant de penser que les gens se plaignaient que le remake n'était pas assez sombre lors de son annonce, car au final il est bien plus sombre que l'original.

Le gameplay a également été revu sans vraiment dénaturer le feeling de l'époque. On a quelques ajouts sympathiques comme le fait de balancer certains objets comme des harpons (qui n'avait été introduit qu'à partir de Dead Space 2 si je ne me trompe pas ?).
Ishimura peut désormais être parcouru librement, avec un certain intérêt de revisiter les lieux précédents. Il y a un système d'apparition aléatoire des créatures, ce qui permet au jeu de ne pas être prévisible. Ce n'est pas non plus un vrai metroidvania poussé ou quoi, vu qu'ils étaient obligé de garder plus ou moins intact le level design de l'original. Mais ça donne quand même cette impression de parcourir un vaisseau connecté et non une succession de niveaux.

J'ai toujours trouvé que la 2e moitié de l'original était plus faiblard et globalement je trouve que le remake fait un meilleur boulot pour améliorer le rythme. Il n'y a plus par exemple tous ces puzzles pénibles où il faut traîner des objets comme dans l'original. Certaines séquences un peu répétitives ont été également revues.
Même le scénario a été retravaillé, avec des personnages un peu plus développés et certaines révélations moins obvious. Le fait qu'Isaac parle est franchement un gros plus pour moi, on a enfin l'impression de contrôler un vrai perso intelligent qui propose les solutions, et non un idiot qui ne fait que suivre des ordres sans rien dire.

C'est probablement un des meilleurs remakes auxquels j'ai pu jouer, et si vous aimez Dead Space ou l'horreur en général c'est un jeu à absolument essayer. Par contre, si vous avez fini l'original récemment, ne vous attendez pas à des grosses surprises car ça reste un remake très fidèle.

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Red Tape est un court jeu narratif avec un postulat original : on incarne un ange qui s'est retrouvé en enfer à cause d'une erreur de paperasse. L'enfer est ici montré comme une entreprise avec 9 départements, et on doit monter les échelons en convaincant les différents boss tels que Belzébuth et Baphomet pour finalement rencontrer le Diable lui-même.
Le visuel du jeu est un mélange intéressant entre des personnages dans un style collage et des environnements en 3D qui font très PS1/PS2.
C'est un jeu très original et charmant, après ça reste un walking sim très simpliste où on doit faire des aller-retours et interagir avec des PNJ. Il y a quelques passages de plateforming très simples mais sinon il n'y a quasiment aucun gameplay à proprement parler.
L'écriture n'est pas trop mal mais ce n'est pas non plus hilarant (même si d'un côté j'apprécie que le jeu n'essaye pas trop d'être drôle non plus). J'aurai voulu que ça va un peu plus loin dans la parodie des structures d'entreprises.

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Impression sur la démo : Shadows of Doubt est un jeu d'enquête procédural assez fascinant. L'ambiance est très cool et le game design va vraiment en profondeur. Je ne m'attendais pas à ce que ça soit un immersive sim aussi poussé, avec le moindre objet dans le décor qui peut être interagi et/ou ramassé. C'est même peut-être un peu too much ? Progresser dans le jeu devenait un peu laborieux à force de voir des tonnes d'infos à l'écran, et des actions simples finissaient par prendre plusieurs étapes pour pouvoir être exécutées.
C'est sûrement le genre de jeu qui va nécessiter plusieurs heures avant de vraiment comprendre le concept et maîtriser son système. En tout cas c'est assez prometteur.
Par contre le jeu rame comme pas possible.

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Impression sur la démo : je ne connaissais absolument pas et j'ai essayé par curiosité en voyant les images. Le jeu en lui-même est un jeu d'aventure assez simpliste où il faut explorer un décor et interagir avec des objets afin de changer le cours de l'histoire. Malheureusement, le jeu des acteurs est très cheesy et assez amateur.

Ce qui est intéressant en revanche est que le jeu est inspiré de la Pologne durant le Moyen-Âge et les développeurs sont allés jusqu'à scanner des objets des musées afin d'être authentique. Ils ont également fabriqués des vrais objets eux-mêmes pour les intégrer dans le jeu plutôt que tout faire via modélisation 3D. Cela donne au jeu un esthétique bien travaillé pour un projet indé.
La musique est également très agréable. Je vais garder un oeil au cas où.

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Le jeu a désormais un nouveau mode "Freelancer" du coup je l'ai relancé. J'ai fini la campagne 2 fois, c'est vendu comme un mode "rogue-like" même si je trouve que le terme est un peu exagéré. Ca ne bouleverse pas l'expérience non plus mais ça reste un mode sympathique qui nous pousse à jouer différemment.
De plus, on peut visiter la maison de 47 qui sert ici de hub pour se préparer aux missions. On peut débloquer des décorations, voir nos collections des armes etc... et même si c'est tout con, j'aime bien. J'aurai limite voulu que ce hub était déjà présent dans le jeu de base.
Le seul défaut de ce mode est que certaines maps ne sont pas utilisées (il faut croire que ça ne s'y prêtait pas assez pour le côté aléatoire de ce mode ?) et du coup on finit un peu par tourner en rond à force de rejouer aux même maps.

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Cultic est un très bel hommage à Blood. C'est complètement assumé, on retrouve un peu l'ambiance sombre, les membres de la secte, ainsi que le gameplay rapide qui consiste à jongler entre la carabine et les dynamites.
Le visuel est assez particulier, avec une palette de couleurs inhabituelle. J'aime vraiment bien le style, c'est d'autant plus impressionnant qu'il s'agit d'un projet solo.
Pourquoi seulement 7 ? Le jeu est pour l'instant sous-titré "Chapter One" et on comprends pourquoi une fois terminé. Vous allez arriver à un boss au bout de 4 heures et ensuite c'est la fin. Le jeu semble du coup se terminer au moment où ça donnait l'impression que ça allait enfin décoller.
Les décors sont jolis mais manquent un peu de variétés et de folie. Il y a notamment des passages dans des cavernes qui sont assez ternes et peu mémorables.
De plus, en jouant à Cultic je me rendais mieux compte à quel point Blood est un jeu classe. On ne retrouve pas ici le charisme de Caleb vu que le perso ne parle pas. Il n'y a pas non plus de répliques mémorables des ennemis ("Maranax Pallex!" "Join Us"...), d'armes vraiment marquantes ou de références à des films d'horreur amusantes à trouver.

Ca reste un projet réussi dans l'ensemble et très fun donc je ne vois pas vraiment pourquoi bouder son plaisir si vous aimez les FPS rétro. Mais j'ai un peu quand même eu cette impression de jouer à un joli hommage à Blood qui n'arrive jamais vraiment à surpasser son maître.

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Ashes 2063 est un des mods les plus impressionnants auxquels j'ai pu jouer. En voyant les screenshots, je me disais qu'il s'agissait d'une courte campagne pour Doom inspirée de Mad Max. Mais en réalité, il s'agit d'un vrai jeu à part entier et riche en contenus. Les niveaux sont très bien pensés et immersifs, au point où ça donnait parfois plus l'impression de jouer à un Fallout ou STALKER. L'interaction avec le décor est tellement poussé que ça donne plus l'impression qu'il s'agit d'un mod tournant sur le Build engine plus que le Doom engine.
Le jeu a également beaucoup de dialogues, et c'est assez intéressant. L'histoire est classique mais les personnages sont attachants, et ça donnait un réel intérêt supplémentaire à la campagne. De plus, les dialogues étaient là aussi pour nous indiquer le chemin ou nous donner des items supplémentaires, donnant presque un côté RPG à l'aventure.

Le jeu a une excellente ambiance post-apo qui rappelle les films des années 80. Mais contrairement à la plupart des films et jeux d'aujourd'hui qui sont souvent des nostalgia-baits insipides proposant une version édulcorée des années 80, Ashes 2063 semble réussir à capturer l'essence et le charme des films petit budget de l'époque.
La musique est également très cool. Même si c'est du synthwave assez classique, ça collait bien à l'ambiance.

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Afterglow est la suite d'Ashes 2063, et c'est encore plus ambitieux ! Non seulement la campagne est plus longue et plus riche en contenus, avec pas mal de missions secondaires etc... elle propose désormais des zones qu'on peut librement explorer. Les dialogues sont plus nombreux, et avec des choix qui peuvent impacter l'histoire et le sort de certains personnages, donnant une dimension RPG encore plus poussée. Réaliser tout ça sur le Doom engine, ça reste une prouesse.

L'ambiance est encore plus travaillée, avec une bonne variété. On visite constamment des lieux crédibles et cohérents. Même les secrets éparpillés dans les niveaux ont une justification logique (ce n'est pas juste un mur qui bouge par magie en appuyant sur un bouton, et on voit qu'il s'agit des cachettes des autres survivants etc..).

Ashes 2063 et Afterglow sont absolument à faire si vous aimez les FPS rétro, d'autant plus que les 2 sont disponibles gratuitement dans un pack stand-alone.

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Evacuation est un mod pour Half-Life 2 qui était pas mal hypé par la communauté lors de sa sortie, donc je m'étais peut-être mis un peu la barre haute ? (surtout après avoir joué l'excellent Entropy Zero 2).
Evacuation est très sympa en soi, avec une ambiance charmante dans la forêt. Mais sinon c'est une campagne d'une heure assez classique dans l'ensemble. Les puzzles sont simplistes et peu mémorables, les combats sont bien placés sans non plus renouveler la formule de HL2. On incarne un membre des rebels donc je pensais que ça allait impacter le gameplay un chouilla, mais pas vraiment.
Le doublage est très amateur (ce qui est pardonnable pour un mod gratos) et très mal mixé. Il y avait plusieurs fois où je ne comprenais rien à ce que les personnages disaient. En revanche, la musique était étonnamment bonne.

Bon petit mod de HL2 mais pas vraiment indispensable.

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Il s'agit d'un des jeux développés durant le LSD Game Jam 2022. Naturellement, le jeu est très inspiré de LSD Dream Emulator. On commence avec une enquête autour d'un meurtre, ce dont je ne m'y attendais pas. Mais le jeu est très nébuleux voire incohérent, ce qui aide à donner cette impression de vivre le rêve de quelqu'un.
L'ambiance est excellente, le sound design est subtile mais fonctionne bien. Le style très pixelisé du visuel peut être déroutant pour certaines personnes mais perso j'ai bien aimé.

Ca reste tout de même un walking simulator où on ne comprend pas grand chose, donc il faut prendre ça plus comme une expérience qu'un vrai jeu d'aventure.
Dommage en revanche que le jeu soit assez bugué. Lors de ma première partie, j'ai eu toute une section de l'histoire qui a sautée. Le passage au début où on est sensé trouver le cadavre n'a pas été exécuté correctement, du coup imaginez ma confusion quand je commence à parler aux PNJ et notre personnage commence à parler d'un meurtre.. J'ai aussi eu un moment où le jeu est resté bloqué sur une caméra fixe. Heureusement, le jeu comporte un menu pour choisir le chapitre.

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Jedi Fallen Order est un jeu bizarre qui semble parfois être perdu dans son identité. D'une part, on sent clairement l'inspiration des Souls. Mais ça paraît un peu hors sujet ici vu que le reste du jeu suit sagement la formule des AAA très classiques, avec le héros qui hurle la solution évidente aux problèmes en face de nous, les collectibles insipides, et de l'escalade sur des falaises qui n'en finissent pas.
On sent aussi qu'il veut être une sorte de metroidvania, mais le level design n'est pas très bien foutu et ça donne souvent des zones pénibles et répétitives à explorer. On sent d'ailleurs que les level designers ont galéré à concevoir certaines zones étant donné qu'on doit souvent finir par prendre des ascenseurs bien longs pour revenir sur nos pas.
Les premières planètes étaient assez agréables à parcourir, mais à partir de Kashyyyk ça commençait un peu à tourner en rond. Pire, le jeu offre régulièrement des puzzles très casse-couilles à résoudre qui plombe le rythme. Ces puzzles où il faut pousser des boules... qui a cru que c'était amusant ?

Après ce n'est pas un jeu désagréable non plus. Le combat est plutôt fun, et j'étais assez surpris par la direction artistique au niveau des décors qui offrait des panoramas mémorables. Les personnages en revanche sont très moches et indignes de 2019 (ces wookies..)
C'est surtout que le jeu n'excelle en rien en terme du game design. Si encore l'histoire était intéressante, mais j'avoue que je m'en foutais un peu tellement c'était classique. Au moins Cal n'était pas un personnage désagréable, et je serai pas contre de le retrouver dans une nouvelle aventure, donc c'est déjà ça.

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Aujourd'hui, on a plein de projets indépendants qui tentent de refaire du FPS rétro. Mais Retro Blazer était un projet qui existait bien avant cette mode, avec une version alpha qui était dispo depuis 2012.
Comme beaucoup, j'étais persuadé que le projet était mort après l'échec du kickstarter. Mais je découvre que depuis l'année dernière les développeurs redonnent des nouvelles, et le projet a été totalement retravaillé !

J'en profite du coup pour enfin essayer l'alpha. C'est surtout marquant au niveau de son visuel très charmant et de la musique, mais sinon le jeu en soi n'a rien d'extraordinaire. Limite le level design est plus proche d'un Wolfenstein 3D, alors que ça tourne sur une version custom du moteur de Quake.
Mais voilà, c'est une version alpha vieille de 10 ans. J'ai hâte de voir dans quelle direction le projet va évoluer.

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J'ai fait à peu près le tour de ce que l'early access a à proposer (et c'est déjà pas mal de contenus !) et Ready or Not est exactement ce que j'espérais. Un FPS tactique hardcore et immersif, où il faut vraiment faire attention aux moindres bruits, une lumière qui bouge, une porte qui s'ouvre etc..
De plus, le jeu a une excellente ambiance et arrive à parfaitement doser l'équilibre entre la sensation de visiter un lieu réel et l'impression d'un décor sombre et malaisant sorti d'un film.
C'est un peu bugué encore, j'ai eu quelques otages coincés dans un meuble ou des morts qui se ressuscitent une fois menottés etc... Mais ça fait du bien d'avoir un FPS tactique bien foutu dans une époque où les licences telles que Rainbow Six ou Ghost Recon ne sont que l'ombre d'eux-mêmes.

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Quel projet horriblement cheapos. On dirait limite qu'un petit studio a volé tous les assets des récents jeux RE pour faire vite un hero shooter multijoueur. Sauf qu'il s'agit d'un jeu officiel !
C'est très creux en contenus et la sensation de tir est zéro. C'est quand même un hero shooter avec seulement 11 personnages, dont 5 soldats à la con qui ont le même look ! (et encore je suis gentil et je ne compte pas Hunk)
Je n'aime vraiment pas le filtre visuel qu'ils ont appliqué. J'imagine qu'ils ont voulu donner un côté un peu cartoon, mais vu qu'il s'agit des mêmes modèles 3D réalistes issus des jeux récents, ça ne marche juste pas.
La musique est également très, très cheap. Le gameplay, le concept, les menus.. tout donne l'impression que c'est un projet sans aucun moyen derrière.
Même en jouant en cross-platform, j'arrivais à peine à trouver de parties, et je comprends mieux pourquoi.

Annotation :

Le jeu essaye quelque chose d’intéressant. Plutôt que de faire une copie cheap d’Isolation, Blackout prend l’univers d’Alien et transporte ça dans un « simulateur de salle de contrôle ». En utilisant une carte et des caméras de surveillance, on doit guider une équipe de techniciens à atteindre les objectifs sans se faire tuer par le Xénomorphe, en leur ouvrant des portes et en leur indiquant le chemin. C’est un peu à mi-chemin entre FNAF et République/Experience 112.
Pour un jeu mobile, l’ambiance est étonnamment réussie. Il y a notamment eu un gros taf au niveau du son. Le jeu prend également son temps pour développer les personnages.
Malheureusement c’est un jeu assez frustrant et pas très intéressant à jouer. Le nombre de caméras disponibles est trop limité et du coup on passe beaucoup de temps à juste regarder une carte. Le déplacement des personnages n’est pas très intuitif non plus.
Je pense que ce concept aurait mieux marcher pour un court mini-jeu. Par exemple un passage de ce style dans Alien Isolation aurait été excellent. En tant que jeu a part entier c’est vite redondant.

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RE4 est un remake soigné. C'est exactement dans le même esprit que ceux des épisodes précédents : ça reprend la formule du jeu original tout en modernisant le gameplay, et en se débarrassant de certains aspects obsolètes comme les QTE. La possibilité de bouger en tirant et de parier avec le couteau rend le gameplay satisfaisant.
Le RE Engine continue à impressionner : ça tourne de manière très fluide sur PC, je n'ai croisé aucun gros bug et c'est dans l'ensemble assez joli (même s'il y a quelques textures moches par-ci par-là).
A défaut d'être un survival-horror flippant, c'est un excellent jeu d'action nerveux et intense avec une très bonne ambiance et un bon level design. Mais c'est aussi beaucoup grâce au jeu original qui était déjà un jeu culte.
Tout n'est pas parfait, et il y a quelques personnages moins réussis, notamment Ramon. Il ne ressemble plus à un enfant sadique mais juste à un petit vieux. Et la séquence de la statue géante a été un peu massacrée, ce qui est regrettable.

Ma conclusion est un peu la même que pour Dead Space. Ce sont tous les 2 de très bons remakes pour des jeux qui n'en avaient pas forcément besoin. Mais si vous êtes fan de Resident Evil ou de survival horror en général, il n'y a aucune raison de passer à côté de ce remake.

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USS Darkstar est un des premiers mods ambitieux pour Half-Life, sorti seulement quelques mois après le jeu de base.
J'étais assez excité en le lançant en voyant que ça se passe à l'intérieur d'un vaisseau spatial façon Alien. Malheureusement, ça finit très vite par ressembler à Half-Life : vous êtes Gordon Freeman, vous devez vous rendre au laboratoire pour une recherche, on croise des gardes de sécurité et des scientifiques, et un accident arrive et des extraterrestres commencent à attaquer le vaisseau.
Visuellement le côté sci-fi est très timide et on est très proche de ce qu'on voyait déjà dans Black Mesa. Globalement je ne suis pas très fan du level design qui peut être assez confus et l'ambiance n'était pas très marquante. C'était peut-être impressionnant en 1999 mais aujourd'hui c'est un mod assez dispensable à part pour la valeur historique.

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Uplink est la démo de HL1, mais contrairement à une démo classique qui reprend un court passage du jeu, il s'agit ici d'une mini campagne totalement inédite, réalisée à partir d'une séquence coupée.

Pour une démo c'est efficace, c'est environ 20-30 minutes mais ça condense parfaitement l'essentiel de HL1. C'est clair que si j'avais joué à ça en 1998, j'aurai supplié mes parents pour qu'ils m'achètent le jeu.

En tant que fan de HL, j'y ai joué par curiosité. La même conclusion que j'ai posté plus haut pour USS Darkstar, c'est un peu dispensable aujourd'hui à part pour le côté historique.
Cependant, si vous êtes game designer, ça serait un bon exercice d'analyser cette démo et voir comment Valve a su réadapter l'ambiance et le gameplay de HL1 dans un extrait de 30 minutes, tout en gardant une cohérence narrative.

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Time Rifters est un jeu sympathique avec un concept unique et intéressant. Pour je ne sais quelle raison, les développeurs ont décidé d'en faire un spin-off sous la forme d'un "clicker". Sans surprise, c'est sans aucun intérêt.

C'est assez fascinant cette mode de clickers dans les années 2013-2015, avec des jeux populaires comme Cookie Clicker ou Adventure Capitalist, car en y repensant aujourd'hui c'est sûrement la forme de jeu vidéo la plus nulle possible, qui n'offre rien de mémorable et qui est juste là pour tuer notre temps précieux.

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Transient est un jeu d'aventure mélangeant cyberpunk et Lovecraft. J'en avais jamais entendu parler, et j'y ai joué seulement parce que les screenshots me plaisaient bien.
A vrai dire de ce côté j'étais bien servi : pour un jeu développé par une petite équipe, le jeu a une superbe ambiance. Même si on retrouve un peu les clichés habituels du cyberpunk (les ruelles sombres avec des néons en chinois etc...), il y a quand même un sacré boulot au niveau des textures, la modélisation et l'éclairage.

Le jeu n'est pas désagréable mais c'est un peu simple. Les puzzles sont peu nombreux et trop faciles. L'aspect enquête ne va pas assez en profondeur. L'histoire est intéressante mais la narration est un peu brouillonne.
Il y a 2 séquences dans le jeu où on peut jouer à un mini-jeu complètement différent, l'un étant un survival horror et l'autre un FPS rétro. C'est mignon mais c'est trop court et encore une fois trop simple. On dirait presque que les développeurs avaient un petit prototype d'un jeu développé pendant un week-end et ils ont décidé d'intégrer ça dans Transient comme un mini-jeu.

Si vous aimez l'ambiance cyberpunk et lovecraft, c'est un mélange intéressant qui va peut-être vous parler. Mais si vous cherchez un jeu d'aventure riche et mémorable, Transient risque de vous laisser sur votre faim.

Annotation :

De la même manière que Black Mesa est le remake de Half-Life, Black Mesa: Blue Shift est le remake de HL: Blue Shift, l'extension officielle de HL1 développée à l'époque par Gearbox.

Il s'agit ici d'un projet par une équipe différente que Black Mesa. En terme de qualité, ça n'a pas à rougir à côté de l'original et c'est globalement très soigné. J'aime surtout bien toutes les petites interactions et dialogues avec les différents PNJs, ainsi que les animations du perso principal qui donnent un côté body awareness plus poussé que dans la plupart des épisodes de Half-Life.
Je dois admettre que je garde quasiment aucun souvenir de Blue Shift qui était une extension assez moyenne selon moi. Ce remake en fait une aventure beaucoup plus marquante et mémorable. Mention spéciale à la musique qui est vraiment très cool.

Le jeu a tout de même un souci de rythme. Certains passages semblent s'éterniser, que ça soit les dialogues ou certains puzzles. Et on passe beaucoup de temps dans des décors répétitifs. Le passage sur les chemins de fer est ce qu'il y a de plus unique, car sinon beaucoup de décors sentent un peu le réchauffé de Black Mesa (je veux bien que ça se passe dans le même établissement m'enfin bon..)
Il est également regrettable qu'il n'y ait pas de nouvelles armes, et que nous ne disposions que d'un très petit arsenal. On est limité au pistolet seulement pour un long moment !

PS: le chapitre à Xen n'est pas encore dispo. Espérons que cela ne prendra pas autant de temps que pour Black Mesa !

Annotation :

Impression sur la démo :
Artificial est un jeu de puzzle se déroulant dans une colonie souterraine sur un astéroïde. C'est clairement inspiré de Portal et de Half-Life, même si en terme de visuels il arrive à avoir son propre style. J'aime bien l'ambiance, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai voulu l'essayer.
Un peu mitigé sur le jeu en lui-même. Ce n'est pas mauvais, mais les puzzles sont assez simplistes et la manipulation des objets physiques n'est pas très amusante à cause de la lenteur générale des mouvements.
Le doublage est également très moyen. A ce stade, je pense que je préférerais qu'il n'y ait pas de voix et que l'on se contente de lire les textes.

Annotation :

S.T.A.C.K.E.R. est un mélange improbable entre 2 jeux soviétiques : S.T.A.L.K.E.R. et Tetris ! Le jeu ressemble à une partie de Tetris ordinaire, mais en fait ça représente notre progression dans la Zone, le fait de se battre, se soigner, trouver des artefacts etc...
J'avoue qu'au début je ne comprenais rien et je n'arrêtais pas de mourir. Mais c'est surtout parce que je jouais trop comme un jeu de Tetris ordinaire. Il faut penser à préserver une bonne arme et une protection au fond de la grille, et également penser à effacer vite les cases des objets de soin quand on est blessé etc... Ca devient assez addictif une fois qu'on commence à comprendre la logique.

C'est un petit projet gratuit sympathique et j'aime toujours bien quand les développeurs indépendants tentent des concepts totalement barrés comme ça.