Mon "parcours" musical © ChocBonham

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les influences parentales sont là, certaines resteront à la fois emplies de nostalgie et d'une incapacité à s'en défaire sentimentalement,

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Il est au travers de sa musique et de mes doutes.
on pourrait ajouter Theodorakis par exemple et Ferrat, oh oui.

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de l'influence de ma mère Jonasz ne restera pas même s'il m'arrive de chantonner des bribes de paroles. Il reste surtout le goût pour chanter en conduisant, sans avoir peur de chanter faux (elle chantait (te) plutôt juste)

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les trajets en voitures pour les vacances ont usé des cassettes de Julien Clerc, mais pas que, elle écoute Brel, Nina Simone, de la musique classique à la maison.

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Ah celui m'avait vraiment marqué plus jeune, et j'avais à la bouche l'écolier assassin. Un jour nous en reparlons, depuis je lui ai piqué le vinyle.
Mes parents écoutaient aussi Boby LaPointe, m'ont élévé à grand renforts d'Henri Dès, Anne Sylvestre, Steve Warring, Jean Michel Carradec...

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Il y a aussi mon cousin, dont dix années nous séparent. Partant régulièrement en vacances avec ma tante, je subirais une vrai influence musicale via mon cousin et nous allons y venir...

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entre Lavilliers et Renaud, je fus une éponge. Lavilliers encore aujourd'hui, Renaud oui, mais il a perdu de mon estime forcement.

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Sa Soeur m'offrirait plutôt du Cabrel...

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durant ma jeunesse j'absorbe beaucoup de variétés française via ma famille. Ma première chaîne hifi à 10 ans mes deux premiers cds : à la belle de mai et c'est déjà ça. j'aime bien voulzy (Booper en larme particulièrement) mais aussi du rock anglais, j'écoute les grand tubes de beatles mais jamais je n'irait voir du côté de revolver, d'abbey road et même encore aujourd'hui...

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Un jour en colo (mon père était agent EDF) je rencontre un gars qui m'initie au pogo, fuck yes. Je rentre et veux ecouter du nirvana, mais mes parents me disent "tiens voilà un vrai disque de rock n roll" en me tendant un deep purple. Je me dis que ça doit être trop nul ce truc de vieux.

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L'album est sorti et mon cousin me le prêtes pour un été.
J'ai du le lui rendre bien usé, merde. Aujourd'hui encore le double album reste mon album préféré d'Iam parce que.

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Je rentre au lycée, mon père vient de décéder, soucieux de m'intégrer dans un monde hostile et bourgeois (je viens d'un collège pas super reluisant), loin de mes amis je découvre que la violence en moi à besoin de s'exprimer.

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Un ami me copie donc tout ça sur k7 (et ouais sur k7... je t'ai pas dis que mes parents avaient des "bobinos" et qu'ils s'en étaient débarrassé les malheureux)

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Je double ma seconde. Et je reprends l'écoute du rap, cette fois ci avec bien plus d'assiduité. Pour moi ce qui compte en ce temps là, c'est mon désir de texte décrivant ce qui m'anime, des envie de liberté, d'égalité de fraternité.

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Alors Noir Dez découvert avec l'immanquable tube Aux sombres héros de l'amer, revient pointer le bout de son rock engagé dans mes oreilles.

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Le son de Gyneco, si si crois moi.

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Parce que j'veux trop du rap conscient tu comprends, alors Squatt is da man. Surtout le duo avec Supernat, putain mon ami, ça défouraille sévère A double S A double S I N

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Fabe, le mec qui a laissé le rap français orphelin...
À cette époque, avec un pote on monte un groupe de rap, il écrit bien mieux que moi, après avoir participé à une colo "paroles et musique" et être monté brièvement sur scène je décide d'arrêter d'écrire et de me mettre à faire des instru.

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Ça sortira jamais vraiment de la cave même si mon pote fait une apparition furtive sur scène pendant Logik Hiphop n°6 (j'ai le ticket je verifierai) aux côtés de Namor, vu qu'on se rends tous les mercredis aux ateliers d'écritures de la Friche.

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Je ne remercierais jamais assez hiphop ejay qui m'a permis de vite comprendre comment faire des morceaux avec des boucles. Plus tard je commencerais à sampler en utilisant Fruity Loop et en donnant naissance à plein de son qui sonne "trop ordinateur" tu vois? J'ai toujours aimé ce son froid et mecanique pour ma part.

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Durant tout le lycée j'écouterais essentiellement du rap, du rap et encore du rap. Dre me tue en sortant The Chronic 2001, Eminem écrit comme un ouf, mais j'écoute encore The Prodigy, qui reste à ce jour une influence essentielle quand il s'agit de parler musique ou quand j'ai envie de tâter de la mao en dilettante.

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j'ai 20 ans et ma mère m'offre l'adsl. Bah oui c'est le dernier truc qui va bien 512K. Ouh yeah! J'ai raté mon bac, je laisse tomber mon bts compta où je me fait chier comme un rat mort, je glande pendant 8 mois, je fais un régime. Je découvre avec les amies de ma soeur que smash c'était quand même super bien et que SOAD ça fait bien plaisir.

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Et je découvre via Assassin, La Caution...

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et la trip hop via arte et Tracks qui consacre un sujet au nouveau morceau de Tricky... le même soir ils parlent aussi de Stress (rapper suisse) qui fait, avec son groupe, un feat avec des rappers allemands...

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Avec le net je traîne sur des forums hiphop et je découvre qu'un "autre" rap existe. À force d'écouter autre chose et ce rap pas très reconnu par mes amis, notre groupe fini en eau de boudin (prépare toi, ma vie musicale est un echec.)

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Emo spirit et team nowhere....

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forcement j'fini par écouter Pleymo. J'ai réécouté récemment et c'est pas glorieux. Autant AqME avait réussit à faire qqch de rock sans trop se prostituer et avec des paroles que j'aimais bien, autant Pleymo, bouarf quoi.

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j'suis très neo métal pendant cette période, je reprends les cours en bac pro logistique et mène tout ça pendant deux ans fingers in the noze!

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Puis je me dis aussi qu'il faudrait pas délaisser les papis du rock n roll quoi...